Étudier la finance attire chaque année des milliers d’étudiants ambitieux, séduits par les débouchés internationaux, les salaires attractifs et les carrières dynamiques qu’offre ce secteur.
Mais derrière cette image brillante se cache une réalité : la finance est l’un des domaines les plus compétitifs du monde professionnel. Le choix de votre université n’y est pas anodin – il peut conditionner vos stages, vos entretiens, et même vos premières offres d’emploi.
Contrairement à d’autres secteurs, les recruteurs y accordent une importance capitale. Réseau, réputation, classement : chaque détail compte. Voici pourquoi, en finance, le bon diplôme est plus qu’un atout — c’est un passeport.
Dans la finance, plus encore que dans d'autres secteurs, l’établissement d’origine fait office de première sélection. Les grandes banques d’investissement, cabinets d’audit ou fonds de gestion recrutent souvent dans un cercle restreint d’écoles ou d’universités.
Ce n’est pas qu’une question de prestige : ces recruteurs cherchent des profils qui ont déjà été formés à des standards très élevés, capables de gérer la pression, de travailler sur des sujets complexes et de collaborer en environnement international. Et ça, ils savent qu’ils le trouvent dans certains établissements… pas tous.
Exemple : les grandes banques de la City ou de Wall Street organisent leurs “spring weeks” et “graduate programs” directement dans des campus comme LSE, HEC, NYU Stern, ou Bocconi. Si vous n’êtes pas dans le bon “pipeline”, vous aurez moins de portes ouvertes.
La plupart des grandes écoles de finance (HEC, ESSEC, LBS, Rotman, etc.) ne se contentent pas de dispenser des cours. Elles intègrent les entreprises dans la formation elle-même :
Études de cas fournis par Goldman Sachs, BNP ou BlackRock
Simulations de trading en partenariat avec des banques
Projets concrets encadrés par des pros du secteur
Coaching carrière avec des anciens élèves déjà en poste
Tout cela crée un lien direct entre formation et embauche, ce qui n’est pas le cas dans des filières plus généralistes. Si vous êtes dans la bonne école, vous avez accès à ces opportunités très tôt. Si vous n’y êtes pas, il faudra redoubler d'efforts pour décrocher un premier pied dans le secteur.
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La finance est un secteur très recherché, mais les places sont limitées – surtout dans les segments les plus prestigieux : M&A, private equity, hedge funds, gestion d’actifs ou trading.
Quelques chiffres parlants :
Un poste d’analyste chez Goldman Sachs peut recevoir plus de 200 candidatures pour un seul siège
Les programmes “graduate” des grandes banques recrutent à 80% dans 20 universités maximum
Dans les hedge funds ou fonds de PE, on demande souvent une expérience en M&A, en plus d’un diplôme de haut niveau
Vous ne serez pas le seul candidat, même avec un bon profil. Mais le nom de votre école, vos stages, et les réseaux que vous aurez développés grâce à votre université feront la différence.
Dans la finance, les classements comptent. Que ce soit ceux du Financial Times, de QS ou de Bloomberg, ils influencent les employeurs autant que les étudiants.
Une université classée dans le top 20 mondial a plus de chance :
D’attirer les meilleurs enseignants et intervenants
De nouer des partenariats avec les meilleures firmes
De voir ses diplômés automatiquement considérés dans les grands processus de recrutement
Les accréditations (AACSB, EQUIS, AMBA) jouent aussi un rôle : elles garantissent un certain niveau d’exigence académique et de reconnaissance internationale.
Enfin, la finance reste un secteur très réseau. Si vous étudiez dans une école où les anciens travaillent chez Rothschild, EY, BNP ou McKinsey, vous aurez des points d’entrée concrets pour vos stages, vos candidatures et vos entretiens.
Dans les grandes universités, vous bénéficiez souvent :
De plateformes d'alumni actives (recommandations internes, mentoring…)
D’événements de networking directement sur le campus
De job boards réservés aux étudiants de l’établissement
En finance, le diplôme est une clé d’entrée, mais le réseau est souvent ce qui ouvre la porte.
Dans beaucoup de secteurs, la qualité du travail et l’expérience priment. En finance, la formation de départ est un filtre majeur. Le nom de votre université détermine à quels stages vous accédez, quels cabinets vous contactent, et parfois même jusqu’où vous pouvez grimper.
Choisir une formation reconnue, sélective et bien connectée au marché, c’est investir dans un accélérateur de carrière. Ce n’est pas une obligation, mais c’est un avantage stratégique énorme, surtout si vous visez les sommets.
Choisir la bonne université pour étudier la finance n’est pas qu’une question de prestige — c’est souvent le point de départ d’une carrière internationale. Dans un secteur aussi sélectif que la finance, le nom de votre école peut ouvrir (ou fermer) des portes dès la première candidature.
Les grandes institutions comme HEC, LSE, ou MIT ne se contentent pas de dispenser un enseignement d’excellence : elles vous connectent directement aux meilleurs employeurs du monde. Leurs diplômés intègrent les banques d’investissement, cabinets de conseil, fonds ou fintechs les plus réputés.
Ces écoles offrent aussi un environnement ultra-compétitif, des réseaux puissants, et des stages souvent décisifs. Voici un aperçu des meilleures formations au monde pour se lancer dans la finance, classées selon leur réputation académique et le salaire moyen à la sortie avec des données recueillies auprès du Financial Times et du QS University Ranking.
Rang |
Université / École |
Pays |
Classement FT |
Classement QS |
Salaire moyen à la sortie (USD) |
---|---|---|---|---|---|
1 |
HEC Paris |
France |
2 |
2 |
112 000 $ |
2 |
ESCP Business School |
France |
1 |
19 |
114 000 $ |
3 |
MIT Sloan School of Management |
États-Unis |
– |
3 |
125 000 $ |
4 |
University of Oxford (Saïd) |
Royaume-Uni |
11 |
1 |
105 000 $ |
5 |
London Business School |
Royaume-Uni |
10 |
4 |
108 000 $ |
6 |
ESSEC Business School |
France |
4 |
7 |
110 000 $ |
7 |
London School of Economics (LSE) |
Royaume-Uni |
– |
9 |
102 000 $ |
8 |
Bocconi University |
Italie |
– |
11 |
97 000 $ |
9 |
IE Business School |
Espagne |
9 |
12 |
98 000 $ |
10 |
EDHEC Business School |
France |
6 |
20 |
95 000 $ |
11 |
University of Cambridge (Judge) |
Royaume-Uni |
12 |
5 |
101 000 $ |
12 |
Frankfurt School of Finance and Management |
Allemagne |
13 |
– |
92 000 $ |
13 |
University of St. Gallen |
Suisse |
8 |
16 |
99 000 $ |
14 |
Imperial College Business School |
Royaume-Uni |
14 |
14 |
95 000 $ |
15 |
Tsinghua University (SEM) |
Chine |
5 |
5 |
90 000 $ |
16 |
UC Berkeley (Haas) |
États-Unis |
– |
6 |
115 000 $ |
17 |
SKEMA Business School |
France |
3 |
3 |
91 000 $ |
18 |
University of Hong Kong |
Hong Kong |
14 |
15 |
93 000 $ |
19 |
Rotterdam School of Management (Erasmus) |
Pays-Bas |
20 |
20 |
89 000 $ |
20 |
Peking University (Guanghua) |
Chine |
16 |
17 |
88 000 $ |
Pour aller plus loin, n'hésitez pas à consulter notre dossier sur les études de Finance à l'étranger.
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