Dans la finance, l’international n’est pas un bonus — c’est la norme. Les grands groupes recrutent à l’échelle mondiale, les deals se négocient entre Londres, New York et Singapour, et les profils les plus recherchés sont ceux qui savent naviguer dans des environnements multiculturels.
Dans ce contexte, étudier la finance à l’étranger est bien plus qu’un choix académique : c’est un positionnement stratégique. Mais tous les programmes ne se valent pas. Intégrer une université de premier plan à l’international — comme LSE, HEC, Bocconi ou Wharton — ouvre des portes que d’autres ne verront jamais.
Ces écoles donnent accès à un réseau mondial, une reconnaissance immédiate et les meilleures opportunités de carrière. Pour viser haut dans la finance, il faut viser global — et viser juste.
Pour vous aider dans votre projet, ce guide a pour objectif de vous aider à comprendre pourquoi et comment étudier la finance à l’étranger, quelles sont les meilleures destinations selon vos objectifs, et ce à quoi vous attendre en termes de contenu, de sélection, de durée et de débouchés.
Les formations en finance à l’international présentent plusieurs avantages clés, aussi bien du point de vue académique que professionnel. Voici les principales raisons qui motivent de plus en plus d’étudiants à faire ce choix.
Certaines des écoles les plus réputées en finance se trouvent à l’étranger. On pense notamment à :
La Wharton School (Université de Pennsylvanie, États-Unis)
La London School of Economics (Royaume-Uni)
NUS Business School (Singapour)
University of Toronto – Rotman (Canada)
Ces institutions se distinguent par la qualité de leur corps enseignant, la solidité de leurs partenariats avec les acteurs économiques, et leur positionnement dans les classements internationaux. Étudier dans l’une de ces écoles, c’est aussi intégrer un réseau d’anciens très actif dans les secteurs bancaires, financiers, ou du conseil.
Et on sait à quel point choisir la bonne formation/université est indispensable dans le secteur hautement compétitif de la Finance !
Study Experience est une agence spécialisée dans l'accompagnement des étudiants pour partir étudier à l'étranger. Vous souhaitez rejoindre une formation spécifique à l'international pour poursuivre une vocation ? Ils seront à même de vous conseiller de A à Z pendant la totalité de votre projet.
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La grande majorité des programmes internationaux mettent l’accent sur la pratique : études de cas, simulation de marchés, participation à des concours de finance, projets réels en partenariat avec des entreprises, stages obligatoires. Cette pédagogie active permet de développer rapidement des compétences opérationnelles, en plus des bases théoriques.
Autre avantage : les campus sont souvent très multiculturels. Travailler en équipe avec des étudiants venus du monde entier est une excellente préparation à un environnement de travail international souvent présent dans le domaine.
En France, l’accès aux meilleures formations en finance passe souvent par des concours très compétitifs (CPGE + concours pour intégrer HEC, ESSEC, ESCP, etc.). À l’étranger, la sélection repose généralement sur l’analyse du dossier académique, des tests standardisés (comme le GMAT ou le GRE), des lettres de recommandation et un projet professionnel cohérent. Si vous souhaitez éviter le système des classes prépas, partir à l'étranger est indispensable !
Résultat : pour un étudiant motivé, avec un bon niveau et un projet solide, les chances d’intégrer une école de qualité à l’étranger peuvent être plus élevées qu’en France, tout en évitant le système des classes prépas extrêmement rude.
La finance est un secteur fondamentalement mondialisé. Les recruteurs, notamment dans les grandes entreprises ou institutions financières, valorisent les profils capables d’évoluer dans des contextes multiculturels et multilingues.
Partir à l’étranger, c’est aussi l’occasion de :
Améliorer (ou perfectionner) sa maîtrise de l’anglais
Apprendre à travailler avec des cadres réglementaires et économiques différents
S’adapter à des approches pédagogiques nouvelles
Tout cela renforce l’agilité professionnelle et la capacité d’analyse, des qualités recherchées dans tous les métiers de la finance.
Étudier la finance à l’étranger, c’est aussi souvent y débuter sa carrière. Certaines écoles disposent de véritables services carrière, avec des partenariats solides dans les grandes places financières : New York, Londres, Hong Kong, Singapour, Dubaï.
C'est en rejoignant les plus grandes formations américaines ou européennes que vous sortirez du lot parmi les candidats.
Les diplômés des meilleurs programmes obtiennent des stages puis des postes dans :
Des cabinets d’audit ou de conseil (PwC, Deloitte, EY, etc.)
Des hedge funds, fonds de pension ou sociétés de gestion d’actifs
Des directions financières de multinationales
Les études de finance à l’étranger partagent une structure assez proche de ce qui se fait en France, mais avec quelques spécificités selon les pays et les niveaux d’étude (bachelor, master, MBA). Voici à quoi vous attendre.
L’admission à un programme de finance à l’étranger repose sur une combinaison de critères. Il ne s’agit pas uniquement de notes, mais d’un profil global cohérent.
Pour une licence (Bachelor) :
Relevés de notes du lycée
Résultats au SAT ou ACT (pour les États-Unis)
Niveau d’anglais prouvé par un TOEFL ou IELTS
Lettre(s) de recommandation (professeurs ou employeurs)
Lettre de motivation ou « personal statement »
Pour un master ou un MBA spécialisé :
Diplôme de premier cycle (licence, bachelor…)
Résultats au GMAT ou GRE
TOEFL ou IELTS
CV détaillant le parcours académique et professionnel
Essai de motivation
Parfois, un ou plusieurs entretiens
Contrairement aux concours français, le processus est souvent individualisé. On évalue votre dossier dans sa globalité : parcours, cohérence du projet, curiosité intellectuelle, expériences (même extra-scolaires).
Les études en finance suivent généralement un parcours en deux grandes phases, quelles que soient la destination et la durée du programme.
Finance d’entreprise
Économie
Comptabilité financière et de gestion
Mathématiques financières
Analyse quantitative
Gestion des risques
Éthique et régulation
Cette partie pose les bases solides nécessaires pour la suite. Elle est très académique, avec beaucoup de lectures, d’exercices et de cas pratiques à traiter en groupe.
Une fois les bases acquises, vous choisissez souvent une spécialisation :
Corporate finance
Financial markets
Asset management
Private equity
Fintech
Sustainable finance
Vous travaillez aussi sur des études de cas réelles, parfois en partenariat avec des entreprises. Certains cursus intègrent des business games, des compétitions inter-écoles, ou des simulations de marchés financiers.
Les stages font partie intégrante de la plupart des programmes de finance à l’étranger. Dans de nombreux cas, ils sont même obligatoires pour valider le diplôme.
Durée moyenne des stages :
En bachelor : 2 à 6 mois (généralement en dernière année)
En master ou MBA : jusqu’à 6 mois, parfois plus, entre les semestres ou à la fin du cursus
L’encadrement est souvent rigoureux : rapport de stage, soutenance, coaching carrière, accompagnement par le Career Center de l’université.
En parallèle, beaucoup d’écoles demandent un projet de fin d’études, qui peut être :
Un mémoire de recherche appliquée
Un audit financier complet d’une entreprise réelle
Un projet de modélisation ou d’analyse de portefeuille
Un diagnostic stratégique pour une entreprise partenaire
La durée dépend du programme et du pays mais est relativement harmonisée :
Niveau |
Durée moyenne |
Pays concernés |
---|---|---|
Bachelor |
3 ans (Europe), 4 ans (USA) |
France, Royaume-Uni, Canada, États-Unis |
Master / MSc |
1 à 2 ans |
Europe, Canada, Royaume-Uni, Asie |
MBA spécialisé |
1 à 2 ans |
États-Unis, Royaume-Uni, Singapour |
Plusieurs destinations se distinguent aujourd’hui par la qualité de leurs formations en finance, leurs liens avec les grands centres économiques, et les perspectives de carrière qu’elles offrent.
Le choix dépendra de vos objectifs : intégrer une institution prestigieuse, acquérir une spécialisation pointue, ou maximiser vos chances de rester travailler sur place après vos études.
Pays |
Points forts |
Frais de scolarité annuels (Master Finance) |
>Opportunités post-diplôme |
---|---|---|---|
Réputation mondiale, très bons services carrière, présence des plus grandes banques |
30 000 € à 70 000 € selon l’établissement |
Très bonnes, surtout si vous obtenez un visa de travail |
|
Formations courtes (1 an), excellents réseaux alumni |
15 000 € à 45 000 € |
Bonnes, surtout à Londres |
|
Diplômes reconnus, bon équilibre entre vie étudiante et opportunités |
12 000 € à 35 000 € |
Très bonnes, politique d’immigration favorable |
|
France |
Écoles prestigieuses, cursus reconnus, bons débouchés européens |
12 000 € à 25 000 € (business schools privées) |
Bonnes, surtout dans les grandes entreprises |
Singapour |
Position stratégique en Asie, forte ouverture à l’international |
20 000 € à 40 000 € |
Excellentes en Asie-Pacifique |
Suisse |
Spécialisation banque privée / gestion de fortune, enseignement qualitatif |
20 000 € à 35 000 € |
Bonnes, mais marché très sélectif |
Pays-Bas |
Anglais généralisé dans les masters, bon rapport qualité-prix |
10 000 € à 20 000 € |
Correctes, surtout en finance durable / quantitative |
Dans le secteur de la finance, la réputation de votre université peut peser aussi lourd que vos compétences.
À l’international, les recruteurs scrutent de près l’établissement d’origine, surtout pour des postes très convoités en banque d’investissement, gestion d’actifs ou conseil financier. Intégrer une université classée parmi les meilleures vous donne un accès privilégié à des stages, des réseaux puissants et des offres d’emploi ciblées.
Les écoles comme LSE, HEC, Bocconi ou Wharton ne se contentent pas de vous former : elles vous placent dans le bon pipeline dès le premier jour. Dans un secteur où la concurrence est mondiale, bien choisir son université est un levier stratégique. Étudier la finance à l’étranger, oui — mais pas n’importe où.
Voici un tableau des meilleures universités pour étudier la finance, basé sur le Financial Times "Finance Masters" Ranking et le Times Higher Education (THE) World University Rankings;
Université / École |
Pays |
Classement FT |
Classement QS |
Salaire moyen à la sortie (USD) |
---|---|---|---|---|
HEC Paris |
France |
2 |
2 |
112 000 $ |
ESCP Business School |
France |
1 |
19 |
114 000 $ |
MIT Sloan School of Management |
États-Unis |
– |
3 |
125 000 $ |
Royaume-Uni |
11 |
1 |
105 000 $ |
|
London Business School |
Royaume-Uni |
10 |
4 |
108 000 $ |
ESSEC Business School |
France |
4 |
7 |
110 000 $ |
London School of Economics (LSE) |
Royaume-Uni |
– |
9 |
102 000 $ |
Italie |
– |
11 |
97 000 $ |
|
Espagne |
9 |
12 |
98 000 $ |
|
EDHEC Business School |
France |
6 |
20 |
95 000 $ |
Royaume-Uni |
12 |
5 |
101 000 $ |
|
Frankfurt School of Finance and Management |
Allemagne |
13 |
– |
92 000 $ |
University of St. Gallen |
Suisse |
8 |
16 |
99 000 $ |
Royaume-Uni |
14 |
14 |
95 000 $ |
|
Tsinghua University (SEM) |
Chine |
5 |
5 |
90 000 $ |
UC Berkeley (Haas) |
États-Unis |
– |
6 |
115 000 $ |
SKEMA Business School |
France |
3 |
3 |
91 000 $ |
University of Hong Kong |
Hong Kong |
14 |
15 |
93 000 $ |
Rotterdam School of Management (Erasmus) |
Pays-Bas |
20 |
20 |
89 000 $ |
Chine |
16 |
17 |
88 000 $ |
Ces universités figurent parmi les meilleures au monde pour leurs programmes de finance. Elles offrent non seulement un enseignement d'excellence, mais également un accès à un réseau mondial d'anciens élèves et à des opportunités professionnelles dans les plus grandes institutions financières.
S’inscrire dans un programme de finance à l’étranger, ça ne s’improvise pas. Le processus peut varier d’un pays à l’autre, mais les grandes étapes sont globalement similaires : recherche, candidature, tests, dossier... Voici ce qu’il faut savoir pour s’y retrouver et candidater efficacement.
Avant tout, prenez le temps de comparer les formations. Ne vous arrêtez pas uniquement au prestige de l’école : regardez le contenu du programme, les spécialisations proposées, les stages intégrés, et les débouchés.
Des plateformes comme Top Universities, Financial Times Rankings ou Times Higher Education vous permettent de filtrer selon vos critères : réputation, frais, localisation, ou langue d’enseignement.
Posez-vous les bonnes questions :
Est-ce que je vise un cursus en finance d’entreprise, en marchés financiers ou en fintech ?
Est-ce que je veux me spécialiser rapidement ou rester généraliste ?
Est-ce que le pays d’accueil propose des perspectives d’emploi après le diplôme ?
Comprendre les critères d’admission de chaque formation
Les écoles à l’étranger évaluent le dossier dans sa globalité. Selon le niveau (bachelor, master ou MBA), les exigences varient légèrement, mais plusieurs éléments reviennent systématiquement :
Relevés de notes du lycée ou du parcours universitaire
Test de langue : TOEFL ou IELTS pour les programmes en anglais
Tests standardisés (surtout pour les masters/MBA) : GMAT ou GRE
Lettres de recommandation, souvent deux, d’un professeur ou d’un employeur
Lettre de motivation ou essai personnel : très important pour montrer votre projet professionnel
Parfois, un entretien en ligne ou en présentiel pour compléter le dossier
Bon à savoir : l’approche est souvent moins rigide qu’en France. Les expériences personnelles ou professionnelles sont prises en compte, et les parcours atypiques peuvent être un atout s’ils sont bien argumentés.
Study Experience est une agence spécialisée dans l'accompagnement des étudiants pour partir étudier à l'étranger. Vous souhaitez rejoindre une formation spécifique à l'international pour poursuivre une vocation ? Ils seront à même de vous conseiller de A à Z pendant la totalité de votre projet.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à les contacter !
Commencez la préparation de votre dossier 8 à 12 mois à l’avance. Dans certains pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, les premières deadlines tombent dès octobre ou novembre.
Voici ce que vous devez anticiper :
Traduction certifiée des bulletins si demandée
Préparation des tests (comptez 2 à 3 mois pour le GMAT ou l’IELTS)
Relecture de votre essai personnel (évitez les modèles trop génériques)
Relance de vos professeurs pour les lettres de recommandation
Petit conseil : créez un tableau de suivi avec les deadlines, documents à fournir, et étapes de chaque candidature. Ça vous évite d’oublier un détail essentiel à une semaine de la fermeture du portail.
Le coût d’un cursus de finance à l’étranger dépend fortement du pays, du type d’établissement (public ou privé), et du niveau du programme. Ils ont tous cependant en commun un coût élevé même en France.
Voici un aperçu comparatif pour les destinations les plus populaires.
Pays |
Frais annuels en universités publiques |
Frais annuels en universités privées |
Exemples d’écoles / universités |
---|---|---|---|
20 000 € – 30 000 € |
50 000 € – 70 000 € |
Wharton (UPenn), Stanford GSB, Columbia Business School |
|
10 000 € – 15 000 € |
30 000 € – 50 000 € |
LSE, Oxford (Saïd), Cambridge (Judge) |
|
10 000 € – 20 000 € |
25 000 € – 40 000 € |
Rotman (Toronto), Sauder (UBC), Desautels (McGill) |
|
France |
200 € – 3 000 € |
8 000 € – 50 000 € |
HEC Paris, ESSEC, EDHEC, Neoma, EM Lyon |
Singapour |
12 000 € – 20 000 € |
25 000 € – 40 000 € |
NUS, Nanyang, INSEAD |
Suisse |
500 € – 2 000 € |
20 000 € – 40 000 € |
St. Gallen, IMD, Geneva School of Economics |
500 € – 2 000 € |
10 000 € – 20 000 € |
Frankfurt School, WHU, Mannheim |
Oui, c’est tout à fait possible. De plus en plus d’étudiants optent pour un parcours hybride, qui combine expérience internationale et retour en France pour terminer ou compléter leur cursus.
Certaines écoles françaises ont noué des accords avec des universités étrangères pour proposer des double diplômes. Cela permet de valider un diplôme à l’étranger tout en obtenant un master français reconnu.
Exemples :
HEC Paris x LSE (finance)
ESSEC x Mannheim
Sciences Po x Columbia SIPA
Avantage : deux diplômes, deux réseaux, et une exposition à deux systèmes d’enseignement.
Dans l’Union européenne, le système ECTS facilite les équivalences. Il est souvent possible de valider une ou deux années à l’étranger puis de les transférer dans un établissement français, sous réserve de compatibilité des programmes.
Cela demande :
Une validation de votre relevé de notes à l’étranger
Une discussion avec le responsable pédagogique de votre établissement d’accueil
Attention : toutes les écoles françaises n’acceptent pas les transferts. Renseignez-vous sur :
Les modules obligatoires à avoir validés
La durée minimale à passer à l’étranger
Le niveau de langue ou les conditions de stage
Anticiper ces aspects vous évitera de perdre une année ou de devoir refaire certains cours.
Oui, et c’est même assez courant, surtout pour les diplômés d’universités ou business schools reconnues.
Un diplôme obtenu à l’étranger dans une école bien classée (top 50 mondial, accréditée AACSB, EQUIS, AMBA…) est généralement très bien perçu par les recruteurs en France. La reconnaissance académique formelle est rarement un obstacle, sauf pour certains concours publics.
Les grandes écoles internationales disposent souvent de réseaux d’anciens solides implantés dans les principales banques, cabinets de conseil, et directions financières. Un diplôme de la London Business School ou de l’Université de Toronto, par exemple, ouvre des portes dans toutes les grandes places financières, y compris à Paris ou à Luxembourg.
Si vous avez effectué un ou plusieurs stages dans des entreprises françaises pendant ou après vos études, vous maximisez vos chances d’y décrocher un premier emploi.
En finance, le niveau de salaire à la sortie d’école est loin d’être uniforme. Il dépend d’une série de facteurs : le pays, bien sûr, mais aussi le secteur (banque, audit, gestion, fintech), la taille de l’entreprise, et même la ville dans laquelle vous commencez votre carrière.
Mais globalement, si vous êtes diplômé d’un bon programme à l’étranger et que vous entrez sur le marché du travail avec des stages solides en poche, les perspectives salariales sont très attractives dès la première embauche, et grimpent rapidement dans les 3 à 5 premières années.
Voici un aperçu des salaires bruts annuels, à la sortie d’études puis après trois ans d’expérience :
Pays |
Salaire en début de carrière |
Après 3 ans d’expérience |
Particularités / débouchés forts |
---|---|---|---|
États-Unis |
65 000 – 80 000 € |
90 000 – 120 000 € |
Wall Street, hedge funds, M&A, private equity, salaires très compétitifs |
Royaume-Uni |
45 000 – 55 000 € |
60 000 – 80 000 € |
Londres = hub européen pour la finance, banques d’investissement |
Canada |
50 000 – 65 000 € |
70 000 – 90 000 € |
Toronto et Montréal en forte croissance, finance durable et tech |
France |
40 000 – 50 000 € |
55 000 – 75 000 € |
Paris reste un solide pôle bancaire, surtout pour les diplômés français |
Allemagne |
45 000 – 55 000 € |
60 000 – 80 000 € |
Francfort = siège BCE + hubs de finance d’entreprise |
Singapour |
50 000 – 70 000 € |
80 000 – 100 000 € |
Centre névralgique pour l’Asie, fiscalité attractive, fintech dynamique |
Australie |
55 000 – 70 000 € |
75 000 – 90 000 € |
Marché stable, secteur bancaire solide, très ouvert aux profils étrangers |
États-Unis : sans surprise, les salaires y sont parmi les plus élevés, surtout dans la banque d’investissement, les fonds, ou le conseil stratégique. Mais la pression y est aussi plus forte. Bonus : certaines grandes entreprises sponsorisent les visas pour les jeunes diplômés.
Singapour : si vous êtes attiré par l’Asie, c’est l’endroit où poser vos valises. Marché ultra-connecté, croissance rapide, acteurs internationaux, et fiscalité avantageuse. La ville attire de nombreux diplômés en finance durable, en crypto/fintech ou en private equity.
Royaume-Uni : malgré le Brexit, Londres reste incontournable. C’est une plaque tournante pour la finance mondiale, avec une densité exceptionnelle de banques d’affaires, de cabinets de conseil et de fonds d’investissement. Les opportunités sont nombreuses, mais la concurrence aussi.
Canada : de plus en plus de diplômés français s’y installent. Le marché de l’emploi est dynamique, les salaires progressent rapidement, et le cadre de vie est attractif. De plus, les démarches d’immigration sont relativement accessibles avec un diplôme local.
Et ailleurs ?
En France ou en Allemagne, les salaires sont certes un peu plus modérés, mais les perspectives d’évolution restent intéressantes, notamment si vous cumulez diplôme international + stages stratégiques.
En Suisse, les salaires sont très élevés mais le marché est sélectif, souvent fermé aux débutants sans expérience locale ou réseau.
Étudier la finance à l’étranger, ce n’est pas seulement valider un diplôme reconnu. C’est se positionner pour démarrer sa carrière dans un environnement global, au contact d’experts du secteur, avec des stages exigeants, et des opportunités d’emploi concrètes à la clé.
C’est aussi développer une agilité professionnelle, une aisance en anglais, une capacité d’adaptation à des marchés en mouvement permanent. Que vous visiez la banque d’affaires, la gestion d’actifs, la finance d’entreprise ou les nouvelles formes de finance digitale, ce parcours vous donne les clés pour aller loin.
Avec un bon niveau académique, un projet clair, et une bonne préparation, les études de finance à l’étranger sont aujourd’hui l’un des meilleurs tremplins vers une carrière ambitieuse – et potentiellement très bien rémunérée.
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !