Les études de kinésithérapie à l’étranger sont une option de plus en plus prisée par les étudiants français, attirés par des formations de qualité, la découverte de nouveaux systèmes de soins, et un système d'admission parfois bien plus accessible qu'en France.
De nombreux pays européens proposent des formations reconnues en France et offrent des cursus alliant théories médicales modernes, pratiques en laboratoire et stages en milieu clinique. Ce guide complet explore les différents aspects des études de kinésithérapie à l'étranger, des raisons de partir aux conditions d'admission, en passant par les perspectives de carrière.
Les études de kinésithérapie à l'étranger suivent généralement un modèle similaire à celui des études en France, mais avec des variations en termes de structure, de contenu des cours, et de durée. Voici un aperçu du déroulement des études de kinésithérapie à l’étranger :
Les études de kinésithérapie sont généralement composées de deux phases principales :
Phase |
Description |
Objectif |
---|---|---|
Théorique |
Apprentissage des sciences de base : physiologie, anatomie, biomécanique, neurologie, pathologie. |
acquérir une solide base scientifique. |
Pratique |
Mise en application des connaissances : diagnostic et traitement des troubles physiques via des techniques manuelles, exercices et agents physiques (chaleur, glace, ultrasons). |
Immersion en milieu hospitalier ou clinique. |
Après avoir passé des heures à étudier l’anatomie, la biomécanique et les différentes techniques de rééducation, rien de tel que le terrain pour concrétiser ses apprentissages ! Les stages en milieu clinique sont conçus pour aider les étudiants à appliquer leurs connaissances directement auprès des patients, sous la supervision de kinésithérapeutes expérimentés.
Que ce soit en hôpital, en centre de rééducation ou en clinique spécialisée, ces immersions sont l’occasion de se familiariser avec le quotidien du métier : évaluer un patient, établir un programme de rééducation, adapter les exercices en fonction des progrès… Bref, entrer dans le vif du sujet et développer des réflexes professionnels indispensables.
Spécialité |
Activités liées à la kinésithérapie |
---|---|
Pédiatrie |
Accompagnement des enfants souffrant de troubles moteurs ou neurologiques. |
Gériatrie |
Aide aux personnes âgées pour retrouver de la mobilité et maintenir leur autonomie. |
Neurologie |
Rééducation des patients atteints de pathologies comme la maladie de Parkinson ou les AVC. |
Sport |
Intervention sur la récupération et la prévention des blessures chez les athlètes. |
Cette diversité est un vrai plus pour affiner son projet professionnel et découvrir les spécialités qui passionnent le plus.
La durée des études en kinésithérapie varie considérablement selon les pays et le type de diplôme visé. Voici un tableau récapitulatif des durées moyennes des cursus en kinésithérapie dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique du Nord.
Pays | Nom de la formation | Durée des études |
---|---|---|
France |
Diplôme d'État de Masseur-Kinésithérapeute |
5 ans (incluant PACES ou STAPS) |
Belgique |
Master en Kinésithérapie |
5 ans |
Espagne |
Grado en Fisioterapia |
4 ans |
Allemagne |
Bachelor of Science in Physiotherapy |
3 à 4 ans |
Royaume-Uni |
BSc Physiotherapy |
3 ans |
Irlande |
BSc Physiotherapy |
4 ans |
Suisse |
Bachelor en Physiothérapie |
3 ans |
Italie |
Laurea in Fisioterapia |
3 ans |
Pays-Bas |
Bachelor Fysiotherapie |
4 ans |
Canada |
Bachelor of Science in Physiotherapy |
4 ans |
États-Unis |
Doctor of Physical Therapy (DPT) |
6 à 7 ans |
Suède |
Bachelor of Physiotherapy |
3 ans |
Danemark |
Bachelor of Physiotherapy |
3.5 ans |
Finlande |
Bachelor of Health Care (Physiotherapy) |
3.5 ans |
Australie |
Bachelor of Physiotherapy |
4 ans |
À l’issue de cette formation, il est parfois possible de poursuivre avec une spécialisation ou un master dans un domaine spécifique de la kinésithérapie, comme la rééducation neurologique ou la kinésithérapie sportive.
Différents pays se distinguent par la qualité de leurs programmes de kinésithérapie et les opportunités professionnelles qu'ils offrent. Voici une analyse des destinations les plus populaires pour les étudiants en kinésithérapie.
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Durée des études : 4 ans (Grado en Fisioterapia)
L’Espagne est une destination de plus en plus populaire pour les étudiants en kinésithérapie en raison de son système éducatif reconnu et de la présence d’universités offrant des formations de grande qualité. L’admission est plus accessible qu’en France et se fait via un examen national appelé Selectividad, ou sur dossier pour les universités privées.
Retrouvez notre guide pour "Étudier la Kinésithérapie en Espagne".
Écoles publiques :
Écoles privées :
Durée des études : 5 ans (Master en Kinésithérapie)
La Belgique est un autre choix privilégié pour les étudiants francophones. Les universités belges offrent des formations reconnues, avec des conditions d’admission plus souples qu’en France. De nombreux étudiants français s’orientent vers des Hautes Écoles ou des universités belges pour contourner la sélectivité du système français.
Écoles publiques :
Écoles privées :
Durée des études : 3 ans (BSc Physiotherapy)
Le Royaume-Uni est un leader en matière de formation en kinésithérapie, avec des programmes fortement orientés vers la pratique clinique. L’admission se fait par la plateforme UCAS, basée sur le dossier scolaire et les entretiens, ce qui permet aux étudiants de se démarquer autrement que par des concours.
Écoles publiques :
Écoles privées :
Durée des études : 4 ans (Bachelor of Science in Physiotherapy)
Le Canada attire de nombreux étudiants internationaux grâce à ses programmes de kinésithérapie bien structurés et son approche pratique. Les admissions sont basées sur des dossiers académiques solides et des tests de langue comme l’IELTS.
Écoles publiques :
Écoles privées :
Durée des études : 6 à 7 ans (Doctor of Physical Therapy)
Les États-Unis sont souvent considérés comme une destination de choix pour les études de kinésithérapie, grâce à leurs programmes avancés en Doctor of Physical Therapy (DPT), qui sont nécessaires pour pratiquer comme kinésithérapeute dans le pays.
Écoles publiques :
Écoles privées :
Voici un classement des meilleures universités pour les études de kinésithérapie directement extrait du QS University Ranking, basé sur leur réputation académique, la qualité de leurs infrastructures de recherche et les perspectives professionnelles des diplômés :
Université |
Pays |
Classement QS 2024 |
---|---|---|
University of Sydney |
Australie |
1 |
University of Toronto |
Canada |
2 |
King's College London |
Royaume-Uni |
3 |
University of Melbourne |
Australie |
4 |
University of California, San Francisco |
États-Unis |
5 |
University of Queensland |
Australie |
6 |
University College London (UCL) |
Royaume-Uni |
7 |
McGill University |
Canada |
8 |
University of Birmingham |
Royaume-Uni |
9 |
University of Pittsburgh |
États-Unis |
10 |
Ces universités se distinguent par leur excellence académique et leurs partenariats avec des centres médicaux renommés, ce qui permet aux étudiants de bénéficier d’une formation à la pointe de la recherche et des techniques cliniques.
Se lancer dans des études de kiné à l’étranger, ça demande de l’organisation ! Entre le choix de l’université, la constitution du dossier et les éventuels examens d’entrée, mieux vaut s’y prendre au moins 10 à 12 mois à l’avance. Voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir son inscription.
Première étape : identifier les universités et formations qui correspondent à votre projet. Chaque pays a ses propres spécificités, alors prenez le temps de comparer les programmes, les matières enseignées et les débouchés professionnels.
Le but est de trouver une formation qui correspond à votre profil et à vos attentes !
Le processus d'admission varie énormément d'un pays à l'autre, mais aussi entre les universités publiques et privées. En règle générale, vous devez être prêt à répondre aux attentes listées dans le tableau ci-dessous :
Critère |
Détail |
---|---|
Bon dossier académique |
Les notes en sciences (biologie, physique, chimie) sont particulièrement scrutées. Un bon dossier général peut aussi faire la différence. |
Matières scientifiques renforcées |
Certaines formations demandent d'avoir suivi des cours spécifiques en biologie ou sciences appliquées au lycée ou en prépa. |
Maîtrise de la langue d'enseignement |
La plupart des formations sont en anglais, espagnol ou français. Certaines imposent un niveau minimum (B2 ou C1 selon le pays). |
Tests de langue (TOEFL, IELTS, DELE...) |
Certains pays exigent une certification linguistique officielle. Par exemple, TOEFL/IELTS pour l’anglais, DELE pour l’espagnol, TCF pour le français. |
Lettres de recommandation |
Certaines universités demandent des recommandations d’enseignants, de professeurs ou de professionnels de la santé pour attester du sérieux du candidat. |
Lettre de motivation |
Indispensable pour expliquer ses motivations, ses ambitions et démontrer pourquoi on veut intégrer cette formation. |
Entretien d'admission |
Certaines écoles organisent des entretiens (en présentiel ou en ligne) pour évaluer la motivation, le sérieux et parfois tester les connaissances de base en kiné. |
Expérience ou bénévolat dans le domaine |
Avoir une première expérience (stage d'observation, bénévolat dans une structure médicale, etc.) peut être un plus et renforcer un dossier. |
Capacité financière |
Certaines universités demandent des preuves de ressources financières pour garantir que l’étudiant pourra couvrir ses frais de scolarité et de vie sur place. |
Dossier administratif complet |
Traductions officielles de diplômes, copies certifiées, passeport en cours de validité... Chaque pays a ses propres exigences administratives. |
Une fois votre sélection d’universités faite, il faut préparer votre candidature. La plupart des établissements proposent un processus de candidature en ligne via une plateforme dédiée.
1. Créer un compte sur la plateforme d’admission de l’université ou du pays.
2. Téléverser les documents requis (PDF en général) :
3. Payer les frais de candidature, qui varient selon l’établissement (souvent entre 50 et 200€).
4. Vérifier les délais, qui diffèrent selon les pays :
5. Faire votre suivi de candidature : Une fois le dossier soumis, vous recevez un accusé de réception et suivez votre dossier en ligne. Certaines écoles demandent des pièces complémentaires avant de donner leur réponse.
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Dans certains pays, intégrer une formation en kinésithérapie ne repose pas uniquement sur un dossier académique : il faut aussi réussir un examen d’entrée.
Pays |
Type d'examen |
Contenu |
Espagne |
Prueba de Acceso a la Universidad (PAU) ou Selectividad |
Biologie, Chimie, Physique. Plus le score est haut, plus l’accès aux meilleures écoles est facile. |
Italie |
Test di ammissione |
QCM en biologie, chimie, logique et culture générale scientifique. |
Portugal |
Provas de Ingresso |
Examen scientifique basé sur le programme du lycée. |
Allemagne |
Hochschulstart |
Sélection basée sur le dossier + parfois un test scientifique. |
Pour certains pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, il n’y a pas d’examen d’entrée spécifique, mais un bon dossier scolaire et des tests standardisés (SAT/ACT) sont exigés.
Le processus d’admission varie aussi selon le type d’établissement.
Pays |
Universités publiques |
Écoles privées |
---|---|---|
Espagne |
Sélection via la Selectividad. |
Admission sur dossier, test de langue. |
Belgique |
Admission sur dossier scolaire. |
Certaines écoles demandent un entretien. |
Royaume-Uni |
Candidature via UCAS (notes, lettre de motivation, parfois entretien). |
Dossier + essai personnel et recommandations. |
États-Unis |
Common App + SAT/ACT + dossier académique. |
Idem, mais souvent plus cher. |
Le coût des études de kinésithérapie à l'étranger varie considérablement en fonction du pays, de l'université et du type de programme. Voici un aperçu des frais de scolarité et des coûts associés aux études dans différents pays.
Pays |
Frais d'inscription annuels - Publics (EUR) |
Frais d'inscription annuels - Privés (EUR) |
Durée moyenne du cursus |
---|---|---|---|
États-Unis |
20 000 - 40 000 € |
40 000 - 60 000 € |
6 à 7 ans |
Canada |
15 000 - 25 000 € |
25 000 - 40 000 € |
4 ans |
Royaume-Uni |
11 000 - 18 000 € |
18 000 - 42 000 € |
3 ans |
1 000 - 2 000 € |
8 000 - 20 000 € |
4 ans |
|
Belgique |
900 - 2 000 € |
4 000 - 7 000 € |
5 ans |
Allemagne |
200 - 500 € |
8 000 - 12 000 € |
3 ans |
France |
600 - 2 500 € |
7 000 - 10 000 € |
5 ans |
Pays-Bas |
2 500 - 4 500 € |
8 000 - 12 000 € |
4 ans |
Suisse |
900 - 2 500 € |
5 000 - 12 000 € |
3 ans |
Australie |
10 000 - 20 000 € |
25 000 - 35 000 € |
4 ans |
Suède |
Gratuit (UE) |
9 000 - 18 000 € |
3 ans |
Norvège |
Gratuit |
Non disponible |
3 ans |
Finlande |
Gratuit (UE) |
10 000 - 18 000 € |
3.5 ans |
Italie |
1 000 - 4 000 € |
5 000 - 12 000 € |
3 ans |
Irlande |
7 000 - 12 000 € |
20 000 - 25 000 € |
4 ans |
Ce tableau offre une vue d'ensemble des différences de coûts d'inscription pour les études de kinésithérapie dans les établissements publics et privés, ainsi que la durée moyenne des études dans chaque pays.
Outre les frais de scolarité, il faut également prévoir le coût de la vie dans le pays d'accueil, qui peut inclure le logement, la nourriture, les assurances et les frais de déplacement. Par exemple, le coût de la vie est élevé en Suisse, au Royaume-Uni et en Australie, tandis qu'il est plus abordable en Belgique ou en Allemagne.
Chaque année, toujours plus d'étudiants français choisissent de quitter l’Hexagone pour poursuivre leurs études de kinésithérapie à l’étranger. Que ce soit pour contourner la sélection drastique des écoles françaises, bénéficier d’une formation de qualité ou encore vivre une expérience internationale enrichissante, les raisons de tenter l’aventure sont nombreuses.
Mais concrètement, pourquoi de plus en plus de jeunes kinés préfèrent-ils se former ailleurs ? Plongeons dans le sujet !
Si vous cherchez une formation en kinésithérapie avec un bon équilibre entre théorie et pratique, certains pays se démarquent par la qualité de leurs programmes. La Belgique, l’Espagne, le Portugal, mais aussi des destinations plus lointaines comme le Canada ou l’Australie, proposent des cursus reconnus à l’international.
L’un des grands avantages d’étudier dans ces universités, c’est la pédagogie : elles mettent souvent l’accent sur la pratique clinique et l’expérience sur le terrain. Contrairement à certaines formations françaises qui restent très académiques au début, ces programmes permettent aux étudiants de se familiariser rapidement avec le métier et les réalités du travail avec des patients.
En plus, un diplôme obtenu dans une université renommée à l’étranger peut faire une belle différence sur un CV ! Cela témoigne d’une ouverture d’esprit, d’une capacité d’adaptation et d’un bagage international qui sont de vrais atouts sur le marché du travail.
L’une des raisons majeures qui poussent les étudiants à partir, c’est la difficulté d’accès aux études de kinésithérapie en France.
En France, pour devenir kiné, il faut généralement passer par une première année en PACES (Parcours Accès Santé) ou en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), avec un concours très sélectif. Le problème ? Il y a très peu de places pour beaucoup de candidats. En moyenne, seulement 15 à 20 % des étudiants réussissent à décrocher leur place en formation.
À l’étranger, les critères d’admission sont souvent plus flexibles. Dans des pays comme l’Espagne ou la Belgique, l’entrée en école de kinésithérapie repose davantage sur le dossier scolaire et parfois sur un entretien, mais sans passer par un concours éliminatoire. Cela permet à plus d’étudiants motivés d’accéder aux études de leur choix, sans être bloqués par une sélection trop stricte.
De plus, ces formations étrangères sont de plus en plus reconnues en France, ce qui facilite le retour à la fin des études pour exercer.
Partir étudier la kinésithérapie dans un autre pays, ce n’est pas seulement suivre un programme différent, c’est aussi découvrir une autre manière de soigner.
Chaque pays a sa propre approche de la rééducation et du soin aux patients. En Belgique, la formation est plus tournée vers la thérapie manuelle et la rééducation neurologique, tandis qu’en Espagne, on met souvent l’accent sur les techniques de physiothérapie avancées. Dans des pays comme le Canada ou l’Australie, les kinésithérapeutes ont encore plus d’autonomie et sont très impliqués dans la prise en charge des patients, presque comme des médecins du mouvement.
En étudiant à l’étranger, vous aurez aussi l’occasion d’accéder à des équipements de pointe et à des méthodes de travail différentes. C’est une excellente façon d’élargir ses compétences et d’être prêt à s’adapter à différents types de patients et de pathologies.
Au-delà des études, partir à l’étranger est une véritable aventure humaine.
Vivre plusieurs années dans un autre pays, c’est apprendre à s’adapter à une nouvelle culture, à maîtriser une autre langue et à évoluer dans un environnement totalement différent. C’est aussi une excellente opportunité de se faire des amis venus du monde entier et d’élargir son réseau professionnel à l’international.
Si vous partez dans un pays non francophone, vous aurez aussi l’avantage d’améliorer considérablement votre niveau en langue étrangère, ce qui est un gros plus pour votre carrière. Un kiné capable de communiquer facilement en anglais ou en espagnol aura plus d’opportunités, que ce soit en France ou ailleurs.
Avoir un diplôme de kinésithérapie obtenu à l’étranger peut être un vrai boost pour la carrière.
Tout d’abord, certains pays manquent cruellement de kinésithérapeutes et recrutent activement des diplômés étrangers. Si vous souhaitez travailler à l’international après vos études, vous aurez peut-être plus de facilité à décrocher un emploi dans le pays où vous avez étudié, surtout si vous y avez fait vos stages et tissé un réseau professionnel.
En France aussi, un diplôme obtenu à l’étranger est de plus en plus valorisé. Les employeurs apprécient les profils ayant une expérience internationale, notamment pour leur capacité à s’adapter, leur autonomie et leur ouverture d’esprit.
De plus, certaines formations étrangères permettent d’acquérir des compétences supplémentaires qui peuvent vous démarquer sur le marché du travail, comme des spécialisations en thérapies alternatives, en rééducation du sport ou encore en gestion de la douleur chronique.
Il est possible de commencer ses études de kinésithérapie à l'étranger et de les poursuivre en France, mais cela dépend de la reconnaissance des diplômes et des crédits obtenus.
Les universités européennes sont alignées sur le système ECTS (European Credit Transfer System), ce qui facilite le transfert de crédits d'un établissement à un autre. Si vous commencez vos études dans une université européenne, il est généralement possible de transférer vos crédits vers une école française, sous réserve d'équivalences.
Certaines écoles proposent des programmes de double diplôme en partenariat avec des universités étrangères, permettant ainsi aux étudiants de passer une partie de leurs études à l'étranger et de terminer leur formation en France tout en obtenant deux diplômes.
Selon les profils, des conditions spécifiques doivent être remplies pour que les études à l'étranger soient reconnues en France. Cela peut inclure des stages supplémentaires ou des examens de validation.
Bonne nouvelle : si vous avez décroché votre diplôme de kiné à l’étranger, il est possible d'exercer en France ! Mais selon le pays où vous avez étudié, les démarches peuvent être plus ou moins simples.
Si vous avez étudié dans un pays de l’Union européenne (Belgique, Espagne, Allemagne, Portugal…), c’est presque un jeu d’enfant ! Grâce à la directive européenne sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, votre diplôme est automatiquement reconnu en France.
Il suffit de faire une demande auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour obtenir l’autorisation d’exercer, puis de s’inscrire à l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes. Vous serez alors officiellement kiné en France, sans examen ni stage supplémentaire.
Si vous avez étudié hors de l’Union européenne (Canada, États-Unis, Maroc, Suisse…), les démarches sont plus compliquées. Il ne suffit pas de présenter son diplôme : il doit être évalué pour voir s’il correspond aux standards français.
Voici les étapes principales :
Faire reconnaître son diplôme auprès de la Commission d’autorisation d’exercice du ministère de la Santé.
Passer une évaluation (examen ou entretien) si le diplôme ne correspond pas totalement aux exigences françaises.
Effectuer un stage d’adaptation en cas de besoin.
Selon les cas, ce processus peut prendre plusieurs mois, voire plus d’un an.
Que vous ayez obtenu votre diplôme en France, en Europe ou ailleurs, l’inscription à l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes est une étape incontournable. Sans ça, impossible d’exercer légalement en France.
Le dossier d’inscription varie en fonction de la reconnaissance du diplôme, mais en général, il faut fournir :
Le diplôme de kinésithérapie (+ traduction si nécessaire).
La preuve de reconnaissance du diplôme par les autorités françaises.
Un extrait de casier judiciaire.
Une fois inscrit, vous êtes officiellement kiné en France et pouvez commencer à exercer !
Si vous avez obtenu votre diplôme en Europe, la transition vers la France est plutôt fluide. En dehors de l’Europe, il faudra passer par des démarches de reconnaissance qui peuvent être plus longues. Dans tous les cas, l’inscription à l’Ordre des kinésithérapeutes est obligatoire pour pouvoir travailler.
Alors, si vous avez fait vos études de kiné à l’étranger et que vous voulez bosser en France, anticipez bien les démarches pour éviter les mauvaises surprises !
Le salaire d'un kinésithérapeute varie en fonction du pays, de l'expérience et du secteur d'activité. Voici un aperçu des salaires moyens pour les kinésithérapeutes dans différents pays :
Pays |
Salaire d'entrée annuel (EUR) |
Salaire après 3 ans (EUR) |
---|---|---|
Australie |
50 000 - 60 000 € |
65 000 - 75 000 € |
Canada |
45 000 - 55 000 € |
60 000 - 70 000 € |
Royaume-Uni |
30 000 - 40 000 € |
45 000 - 55 000 € |
Belgique |
25 000 - 35 000 € |
40 000 - 50 000 € |
États-Unis |
60 000 - 70 000 € |
80 000 - 100 000 € |
Suisse |
70 000 - 80 000 € |
90 000 - 110 000 € |
Pays-Bas |
40 000 - 50 000 € |
55 000 - 65 000 € |
Allemagne |
35 000 - 45 000 € |
50 000 - 60 000 € |
Ces chiffres montrent que les salaires varient considérablement d'un pays à l'autre. Les kinésithérapeutes en Suisse et aux États-Unis sont parmi les mieux rémunérés, tandis que les salaires sont plus modestes en Belgique ou en Allemagne.
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !