La Hongrie s’impose depuis plusieurs années comme une destination de choix pour les étudiants européens désireux d’intégrer des études de médecine. Pourquoi ? Parce que les universités hongroises allient formation rigoureuse, cours en anglais, et coût de vie modéré. Tout cela à moins de trois heures d’avion de Paris.
Pas de PASS, pas de LAS : ici, l’admission se fait sur test d’entrée propre à chaque université. Le système hongrois mise avant tout sur la motivation, le niveau en sciences, et la capacité à suivre un cursus rigoureux en anglais. A la clé ? Des études exigeantes, mais accessibles à ceux qui se préparent correctement.
Dans cet article, nous faisons le point sur tout ce que vous devez savoir pour rejoindre un cursus médical en Hongrie : structure des études, conditions d’admission, universités, frais, et reconnaissance du diplôme.
La Hongrie s’impose comme une alternative solide et stratégique pour celles et ceux qui souhaitent intégrer des études de médecine à l’étranger.
Moins saturée que la France, bien organisée pour les étudiants internationaux, et reconnue pour la qualité de sa formation médicale, elle attire chaque année des milliers d’étudiants venus du monde entier. Voici pourquoi de plus en plus d’étudiants francophones font le choix de la Hongrie.
Pas besoin de parler hongrois pour suivre un cursus de médecine : plusieurs universités publiques comme Semmelweis à Budapest, Szeged ou Pécs proposent des programmes entièrement en anglais. C’est un vrai atout pour les étudiants internationaux, qui peuvent ainsi rejoindre une formation de haut niveau, sans barrière linguistique, tout en étudiant dans un cadre européen.
Ces programmes sont ouverts à tous les étudiants titulaires du bac, à condition de réussir les épreuves d’entrée, principalement axées sur la biologie et la chimie.
Take me to MedSchool est l'agence spécialisée dans l'accompagnement des étudiants souhaitant rejoindre un cursus à l'étranger dans le domaine de la santé. Médecine, Dentaire, Pharmacie, Vétérinaire et Kinésithérapie sont les 5 spécialisations couvertes par leurs universités partenaires.
Grâce à leur expertise, vous avez toutes les chances de pouvoir poursuivre votre vocation !
Le diplôme de médecin obtenu en Hongrie est conforme aux normes européennes (directive 2005/36/CE) et est donc reconnu dans tous les pays de l’UE, y compris en France.
Cela signifie qu’après validation des démarches administratives, vous pourrez exercer comme médecin généraliste ou poursuivre une spécialisation en France sans devoir repasser par un concours. C’est un vrai plus si vous envisagez un retour après vos études.
On le sait : les études de médecine en France sont extrêmement sélectives. En Hongrie, le processus d’admission repose surtout sur un test d’entrée et non sur un concours éliminatoire.
C’est donc une solution concrète pour les étudiants motivés qui veulent exercer la médecine, mais ne souhaitent pas perdre plusieurs années à retenter leur chance dans le système français.
Les frais de scolarité tournent autour de 12 000 à 16 000 € par an selon l’université.
Ce n’est pas négligeable, mais cela reste bien plus abordable que les formations privées ou anglo-saxonnes, où les prix peuvent atteindre 25 000 à 50 000 € l’année. De plus, certaines universités hongroises proposent des facilités de paiement et des bourses pour les étudiants internationaux.
Budapest, Szeged ou Pécs sont des villes étudiantes à taille humaine, dynamiques, sûres et bien moins chères que Paris ou d’autres grandes capitales européennes.
Le coût de la vie y est accessible (environ 600 à 800 € par mois pour vivre correctement), avec de nombreux logements étudiants, des transports efficaces, et une vie culturelle très active.
Les études médicales en Hongrie durent 6 ans et suivent le système LMD (Licence – Master – Doctorat). Elles mènent au diplôme de Doctor of Medicine (MD), reconnu dans toute l’Union européenne. Le cursus est divisé en trois grandes phases :
Phase |
Années |
Contenu principal |
---|---|---|
Cycle pré-clinique |
1 à 2 |
Sciences fondamentales : biologie, chimie, anatomie, histologie, physiologie, biochimie |
Cycle clinique |
3 à 5 |
Introduction à la médecine clinique : pharmacologie, pathologie, sémiologie, médecine interne, chirurgie, pédiatrie, gynécologie |
Année pratique (internat clinique) |
6 |
Stages en rotation dans plusieurs services hospitaliers, prise en charge progressive des patients |
Ces deux premières années sont souvent les plus redoutées. Elles posent les bases scientifiques du cursus avec un volume de cours très élevé, souvent bien supérieur à celui rencontré dans les classes préparatoires françaises. Les matières comme l’anatomie, la biochimie et l’histologie sont approfondies, et les enseignants attendent une maîtrise détaillée, pas une connaissance superficielle.
Les évaluations sont fréquentes : partiels semestriels, tests surprises, examens oraux… Il faut apprendre à apprendre vite et efficacement. De nombreux étudiants redoublent la première année – non pas par manque de motivation, mais parce que l’adaptation à cette rigueur demande du temps.
En clair : vous devez être prêt à travailler dur dès le premier jour. La réussite repose plus sur la régularité que sur le génie.
La troisième année marque une transition importante : les étudiants passent d’un enseignement purement théorique à un apprentissage plus tourné vers la médecine clinique.
C’est à ce moment-là qu’apparaissent les premières matières médicales comme la pathologie, la pharmacologie ou la microbiologie.
Mais surtout, les étudiants commencent à mettre un pied à l’hôpital.
Les stages ne sont pas encore intensifs, mais ils permettent d’observer, de s’habituer au contact avec les patients et d’assimiler le vocabulaire médical dans un contexte réel. Les universités hongroises mettent également l’accent sur la communication, les gestes cliniques de base et l’approche globale du patient.
Cette année est souvent vécue comme un tournant : les étudiants retrouvent du sens concret à leur travail après deux années très scientifiques.
Ces deux années sont celles de l’immersion totale dans la pratique. Les étudiants effectuent des rotations cliniques dans les principaux services hospitaliers : médecine interne, chirurgie, gynécologie-obstétrique, pédiatrie, psychiatrie, etc. Ils participent aux visites, examinent les patients, rédigent des observations, assistent à des gestes techniques.
Les cours deviennent de plus en plus intégrés à l’activité hospitalière. Le savoir s’acquiert par l’expérience, mais reste évalué par des examens théoriques et pratiques. Certaines universités imposent des présentations de cas ou des épreuves cliniques simulées (type OSCE).
L'étudiant devient acteur, plus seulement observateur. Il doit gérer fatigue, concentration, et pression… comme un futur professionnel.
La dernière année est souvent appelée « année pratique ». Les étudiants enchaînent les stages à temps plein, souvent de six à huit semaines, dans des services clés : médecine générale, urgences, chirurgie, soins intensifs, etc.
Ils prennent progressivement des responsabilités, toujours sous la supervision d’un médecin référent. Certains participent même aux gardes. Le travail est structuré autour d’un journal de stage, de retours réguliers des tuteurs, et d’un examen final complet (clinique + théorique).
Cette année est conçue pour faire la transition vers le métier. À la sortie, les étudiants sont prêts à exercer, en Hongrie ou ailleurs.
Étudier la médecine en Hongrie, ça ne s’improvise pas. Il ne suffit pas d’avoir le bac : il faut réussir un concours d’entrée propre à chaque université, parfois redouté, souvent sous-estimé.
Bonne nouvelle : ce concours reste accessible à toute personne sérieuse, motivée et bien préparée. Voici tout ce qu’il faut savoir pour maximiser vos chances d’admission.
Avant même de penser au test d’entrée, vous devez remplir quelques critères de base.
Un diplôme de fin d’études secondaires : Le baccalauréat (ou équivalent européen) est obligatoire pour candidater. Un bac scientifique est fortement recommandé, même s’il n’est pas exigé officiellement.
Un bon niveau en sciences : Les universités attendent que vous maîtrisiez les bases en biologie, chimie, physique, et mathématiques. Ces matières sont au cœur du test d’admission et de vos deux premières années sur place.
Un bon niveau en anglais : Les cours sont 100 % en anglais, donc un niveau B2 minimum est indispensable. Si l’anglais n’est pas votre langue maternelle, vous devrez le prouver avec une certification (TOEFL, IELTS…).
Chaque université hongroise organise son propre concours d’entrée, généralement en ligne. Ce test remplace le système français (PAS/LAS, Parcoursup, etc.).
Contenu type du test :
Biologie : ADN, cellules, systèmes du corps humain, génétique, immunité…
Chimie : Réactions, équilibres chimiques, molécules organiques…
Raisonnement logique / compréhension scientifique : QCM de logique, interprétation de texte, résolution de problèmes
Entretien de motivation : Certaines universités (comme Szeged ou Pécs) organisent un court oral en anglais pour évaluer vos raisons de vouloir faire médecine.
Pas besoin de connaître le hongrois. Le test et l’entretien se déroulent intégralement en anglais.
Quand passer ce test ?
Dates variables selon l’université (généralement entre mars et août)
Plusieurs sessions sont souvent proposées dans l’année
L’inscription peut se faire directement en ligne sur le site de l’université ou via une agence partenaire
Take me to MedSchool est l'agence spécialisée dans l'accompagnement des étudiants souhaitant rejoindre un cursus à l'étranger dans le domaine de la santé. Médecine, Dentaire, Pharmacie, Vétérinaire et Kinésithérapie sont les 5 spécialisations couvertes par leurs universités partenaires.
Grâce à leur expertise, vous avez toutes les chances de pouvoir poursuivre votre vocation !
Ne vous y trompez pas : même s’il n’est pas aussi médiatisé que l’IMAT ou les ECNi, le concours hongrois demande une vraie préparation. Voici les outils qui peuvent faire la différence :
Des manuels de biologie et de chimie niveau terminale + 1re année de fac
LesbBanques de QCM (disponibles auprès des universités ou en ligne)
Des stages intensifs ou formations spécialisées proposés par certaines agences ou plateformes éducatives
Une prépa personnelle : fiches, résumés, entraînement à l’entretien en anglais
En parallèle du test, vous devrez constituer un dossier complet. Voici les pièces généralement demandées :
Document |
Description |
---|---|
Relevés de notes du lycée |
Officiels, avec les matières scientifiques bien visibles |
Diplôme du baccalauréat |
Ou attestation de réussite si vous êtes encore en terminale |
Preuve de niveau en anglais |
TOEFL (min. 80), IELTS (min. 6.5), Cambridge, ou équivalent |
Lettre de motivation |
En anglais, expliquant pourquoi vous voulez faire médecine et pourquoi en Hongrie |
CV académique |
Avec vos expériences scolaires, vos projets, activités, stages ou bénévolat médical si possible |
Copie du passeport |
Document d’identité à jour, valable au moins 1 an |
Lettre de recommandation (parfois) |
Facultative mais appréciée selon les facs |
Astuce : certaines universités vous permettent de passer le test avant d’avoir votre diplôme en main, mais vous devrez le fournir pour finaliser votre inscription.
La Hongrie est réputée pour la qualité de ses formations médicales. Ses universités attirent chaque année des milliers d’étudiants étrangers, en particulier européens, grâce à des programmes en anglais bien structurés, une réputation académique solide, et une expérience hospitalière progressive.
Les diplômes délivrés sont reconnus dans toute l’Union européenne, et les universités hongroises figurent régulièrement dans les classements internationaux en médecine.
Les meilleures universités hongroises pour la médecine selon les classements :
Université |
Ville |
Classement Mondial (QS) |
Classement en Médecine (THE) |
---|---|---|---|
Budapest |
#277 (2024) |
201–250 (en médecine) |
|
Szeged |
#601–650 |
401–500 |
|
Pécs |
#701–750 |
601–800 |
|
Debrecen |
#591–600 |
601–800 |
Ces classements sont issus des dernières éditions des classements QS et Times Higher Education (THE), deux des références académiques les plus reconnues au niveau international.
Fondée en 1769, Semmelweis est la référence numéro un en médecine en Hongrie. Basée à Budapest, c’est aussi l’une des plus anciennes facultés de médecine d’Europe centrale.
Ses points forts :
Enseignement clinique avancé dans les hôpitaux universitaires de la capitale
Forte tradition de recherche médicale et d’innovation scientifique
Présence internationale importante : plus de 40 % des étudiants en médecine sont étrangers
Semmelweis est idéale pour les étudiants très ambitieux, à la recherche d’un cadre exigeant, international, et très professionnalisant. L’excellence y est la norme.
Située dans une ville universitaire à taille humaine, la faculté de médecine de Szeged offre un excellent rapport qualité/coût de vie, avec un cadre d’étude moderne.
Ses points forts :
Szeged est parfaite pour les étudiants cherchant un environnement académique rigoureux mais accessible, dans une ville vivante et abordable.
L’Université de Pécs propose des études médicales en anglais depuis 1984, ce qui en fait l’une des pionnières en Europe centrale.
Ses points forts :
Pécs est un choix stratégique pour ceux qui veulent allier sérieux académique et cadre de vie paisible. Idéal pour bien démarrer son parcours médical.
Très tournée vers l’international, Debrecen dispose de l’un des plus grands campus universitaires de Hongrie et attire chaque année des centaines d’étudiants venus du monde entier.
Ses points forts :
Debrecen est une excellente option si vous recherchez un cadre international, un bon niveau académique, et une ville étudiante active sans le stress d’une capitale.
Comme de nombreux pays européens, la Hongrie a compris l’intérêt d’internationaliser ses formations, en particulier dans le domaine de la santé. Depuis plusieurs années, les universités hongroises proposent des programmes de médecine, dentaire et pharmacie entièrement en anglais, spécifiquement conçus pour les étudiants internationaux.
Ces formations respectent les standards européens (Directive 2005/36/CE) et permettent une mobilité totale à l’issue du cursus, y compris en France.
Voici un tableau récapitulatif des principales formations médicales en anglais proposées en Hongrie :
Université |
Nom du programme |
Ville |
Nombre de places (approx.) |
---|---|---|---|
Medicine in English |
Budapest |
~250 (Médecine) |
|
General Medicine Program |
Szeged |
~120 (Médecine) |
|
Medical Doctor Program |
Pécs |
~170 (Médecine) |
|
English Medical Program |
Debrecen |
~200 (Médecine) |
Et pour plus de formations, consultez notre guide des formations en anglais de Medecine en Europe !
Étudier la médecine en Hongrie implique un certain investissement financier, surtout comparé aux universités publiques françaises.
Toutefois, les frais restent raisonnables au regard de la qualité de la formation, et bien inférieurs à ceux pratiqués au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Les universités hongroises étant principalement publiques, le coût d’inscription est fixe et identique pour tous les étudiants internationaux.
Il n’existe pas de système de tarification basé sur les revenus. Chaque université applique des frais annuels fixes, communiqués à l’avance, et payables en une ou deux fois.
Montant des frais de scolarité annuels (en médecine générale) :
Université |
Frais annuels en 2025 (en €) |
---|---|
17 200 € |
|
15 800 € |
|
16 750 € |
|
16 000 € |
Ces frais couvrent uniquement les études de médecine (hors logement, transport, matériel, etc.).
Oui, au-delà des frais de scolarité, certains coûts supplémentaires sont à anticiper :
Frais administratifs : Frais d’inscription ou de candidature : généralement entre 100 et 250 € selon l’université
Frais de dossier si vous passez par une agence intermédiaire bien que ceux-ci soient généralement faibles (400 à 700 euros)
Matériel pédagogique : Manuels médicaux (souvent en anglais) : environ 500 à 800 € par an
Blouses, stéthoscopes, matériel de dissection : à acheter dès la 1ère année
Le coût de la vie en Hongrie est modéré, notamment hors de Budapest.
Logement étudiant : 250 à 400 €/mois
Transports : ~10 €/mois avec une carte étudiante
Vie quotidienne (repas, sorties) : 300 à 500 €/mois selon le mode de vie
Pour un étudiant français diplômé de médecine en Hongrie, le retour en France pour exercer est tout à fait possible. Grâce à la législation européenne et aux standards communs de formation, le diplôme hongrois est reconnu dans l’ensemble de l’Union européenne, y compris en France.
La première étape pour exercer en France est de s’inscrire à l’Ordre des Médecins. Avec un diplôme obtenu dans une université hongroise agréée, cette démarche est simplifiée. Les facultés de médecine hongroises respectent le Processus de Bologne et les normes définies par la directive européenne 2005/36/CE.
Vous devrez fournir :
Votre diplôme de médecine
Une attestation de conformité européenne (fournie par l’université)
Un extrait de casier judiciaire
Une attestation de moralité et de compétence professionnelle
Dans la majorité des cas, aucun stage supplémentaire n’est demandé. Cependant, dans de rares situations (diplôme incomplet, durée de stage insuffisante, etc.), l’Ordre peut recommander une période complémentaire d’adaptation ou une évaluation.
Cela reste exceptionnel et ne concerne pas les diplômés des cursus standards de six ans, complets et conformes.
Si vous souhaitez poursuivre une spécialité en France (via l'internat), le passage par les ECNi (épreuves classantes nationales informatisées) reste nécessaire.
Autre option : effectuer votre spécialité directement en Hongrie ou dans un autre pays européen, puis demander l'équivalence plus tard en France.
Faire médecine en Hongrie, c’est choisir une formation exigeante, structurée et reconnue partout en Europe. Pas de concours couperet comme le PASS : ici, c’est votre motivation et votre préparation qui comptent.
Il s'agit globalement d'un excellente destination pour partir étudier la médecine à l'étranger (voir notre dossier) : les cours sont dispensés en anglais, dans un cadre académique sérieux, avec un accès plus direct qu’en France. Les universités proposent un enseignement de qualité, mêlant théorie approfondie et pratique hospitalière progressive alors que le diplôme délivré permet d’exercer en France après inscription à l’Ordre des Médecins.
C’est une voie exigeante, mais claire et accessible pour ceux qui savent ce qu’ils veulent. Il ne s’agit pas d'une solution de repli par rapport aux études en France, mais d'une vraie opportunité pour construire votre avenir médical.
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !