Le système universitaire canadien ne remplit pas votre emploi du temps de cours à proprement parlé. Cela vous offre donc la possibilité de travailler à côté, mais il ne faut pas oublier que le travail personnel est important ! Ceci dit, le job étudiant ou saisonnier, est très formateur et permet de découvrir une manière différente de travailler.
Naturellement, c’est aussi un sacré atout pour votre portefeuille car le job vous permet également de financer vos études.
Suivant la province où vous vous trouver, au Québec ou ailleurs, il est recommandé de connaître un minimum d’anglais. Alors si vous voulez en savoir plus, voici notre guide pour trouver un job étudiant au Canada dans les meilleures conditions !
Sommaire : Trouver un job étudiant au Canada |
Comme introduit, il n’est pas rare que les étudiants cumulent leurs études avec un job étudiant.
Bien que les études coûtent moins chères que leurs homologues anglosaxons (Etats-Unis, Australie ou Royaume-Uni), elles s’élèvent tout de même à une moyenne de 6,571 $CAN par an selon Statistiques Canada.
Évidemment, cela dépend de votre cycle et du type d’études, mais pour vous, en tant qu’étudiant non-canadien, les frais de scolarité sont bien supérieurs et sont d’environ 20,000 $CAN. Le job étudiant est donc une bonne idée ! Au niveau national, il y a 3 façons de les classer :
Travailler sur le campus, en restauration ou dans l’administratif.
Travailler hors campus, c’est-à-dire à peu près partout, en entreprise par exemple.
Être stagiaire ou étudiant d’un programme d’enseignement coopératif, dit stage coop. C’est un peu équivalent à l’alternance en France.
Ces possibilités possèdent quelques points communs : vous ne pouvez travailler au Canada qu’après avoir commencé votre programme d’études ; vous devez posséder un visa d’études valide qui stipule que vous êtes autorisé à travailler ; et vous devez avoir un numéro d’assurance sociale (NAS). Cependant, il y a quelques différences.
Critères d’admissibilité |
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Travailler sur le campus |
Être un étudiant postsecondaire* à temps plein dans un de ces établissements : • Un établissement d’enseignement postsecondaire public tel qu’un collège ou une université (exception Québec : ou un CÉGEP) • Une école privée canadienne qui peut légalement décerner des diplômes (exception Québec : une école privée de niveau collégial régie par les mêmes règles que les écoles publiques). |
Travailler hors campus |
• Étudier à temps plein dans un établissement d’enseignement désigné (EED). • Être inscrit à un programme postsecondaire de formation générale, théorique ou professionnelle (exception Québec : ou à un programme de formation professionnelle de niveau secondaire). • Rester au moins 6 mois et obtenir un diplôme ou un certificat. |
Stage coop |
• Avoir une lettre de votre école qui confirme que vous devez accomplir un stage pour obtenir votre diplôme. • Le stage doit représenter au maximum 50 % de la durée totale de votre programme d’études. |
*postsecondaire = ce qui suit l’enseignement secondaire, soit après le baccalauréat.
Si vous souhaitez plus de détails, il faut bien regarder sur le site de la province dans laquelle vous vous trouvez. Chacune possède une réglementation différente.
Plus de détails : "La réglementation du travail au Canada : le guide"
La rémunération change suivant les provinces mais il y a pour autant un salaire minimum mis en place.
Le « SMIC » est compris entre 11,45 $CAN (province de Saskatchewan) et 16 $CAN (province de Nunavut) en 2021. Cela dépend bien sûr, de votre job, de votre niveau d’étude et d’expérience (et dans la restauration du pourboire). Pour être à jour sur le salaire minimum du pays, nous vous conseillons de consulter la page dédiée au salaire minimum du Retail Council.
En respectant tous les critères cités ci-dessus, vous êtes sur le même pied d’égalité qu’un étudiant canadien. Vous ne devez pas dépasser les 20 heures par semaine, soit 60 heures par mois.
Ceci-dit, si vous êtes en période de vacances, vous disposez de plus de temps pour travailler. Durant ces périodes, libre à vous de faire des heures supplémentaires, c’est entièrement autorisé. Assurez-vous simplement que votre employeur respecte toutes les lois provinciales sur la rémunération des heures supplémentaires.
En comptant les quelques jours fériés, le Canada n’est pas le pays le plus généreux ! Dans la plupart des provinces, vous avez le droit à 2 semaines de congés payés par an si votre ancienneté est de moins de 5 ans. Pour un job étudiant, on peut supposer que vous rentrez dans ce cas, l’indemnité est alors égale à 4 % du salaire annuel brut.
Petite particularité pour le Québec, avec une ancienneté inférieure à une année, vous avez un jour de congé par mois travaillé.
Pas d’exception si vous êtes étudiant : vous avez un impôt sur le revenu, et des cotisations sociales supplémentaires. Il se peut que les cotisations RPC (Régime de pensions du Canada) et celle d'assurance-emploi (AE) soient retenues sur votre salaire.
Dans tous les cas, lorsque vous décrocherez votre emploi, vous aurez besoin de remplir le formulaire TD1 (Déclaration des crédits d'impôt personnels). Celui-ci détermine le montant d'impôt fédéral et provincial ou territorial à retenir sur votre revenu. Il est possible de le retrouver sur le site du gouvernement canadien.
A noter qu’en tant qu’étranger et étudiant, vous n’avez pas le droit de travailler dans le secteur de l’enfance, de l’éducation et de la santé.
Vous avez là plusieurs possibilités selon le domaine ou l’avancement de vos études.
Vous pouvez donc très bien travailler à la cafeteria, pour un membre du corps professoral en tant qu’assistant, une organisation d’étudiants, une entreprise privée (typiquement s’il y a un Starbucks sur le campus) ou bien pour un entrepreneur privé qui fournit des services à l’école sur le campus.
Administration et entreprises :
Réceptionniste, secrétaire ou préposé en centre d’appels, ce type de job peut paraître répétitif, mais vous forge une grande expérience.
Les métiers du service :
Restaurants, Cafés, Hôtellerie, sont sans doute les lieux où vous trouverez facilement du travail. Sans forcément beaucoup d’expérience, vous pouvez facilement devenir serveur ou barista dans les grandes chaînes de restauration par exemple. Sans oublier vendeur en magasin ou hôte d’accueil qui demandent avant tout de la motivation et de la patience.
L’agriculture :
Le Canada est un territoire très grand, avec un important rôle dans l’exportation mondiale. Bien que le secteur attire moins que le tertiaire, vous pouvez peut-être trouver dans certaines campagnes provinciales des petits jobs comme mécanicien, ouvrier dans les champs, conducteur d’engin, manutentionnaire... Par contre, ce type de métier est souvent très physique, et en extérieur.
Travail indépendant :
Vous connaissez surement Uber, en tant que taxi ou pour se faire livrer à manger ? Vous avez la possibilité dans les grandes villes du Canada d’avoir le statut de travailleur indépendant. En vous promenant dans la rue vous pouvez facilement reconnaitre les marques présentes localement. Vous pouvez adapter votre emploi du temps comme bon vous semble, mais sachez tout de même que cela reste un job précaire.
Avant de commencer à chercher, assurez-vous d’être prêt à entrer dans le monde du travail ! Pour cela, plusieurs points sont à respecter :
1. Obtenir un numéro de sécurité sociale
Vous devez avoir un numéro NAS (numéro d’assurance sociale) et un compte bancaire canadien pour recevoir votre salaire.
2. Éditer votre CV au bon format
Par exemple, il n’est pas recommandé de mettre une photo, d’indiquer sa nationalité ou son sexe. Important, pensez à renseigner sur votre CV le nombre d’heures souhaitées par semaine et votre niveau de flexibilité.
3. Débuter vos recherches
Pour votre recherche, vous pouvez aller directement dans les magasins pour déposer votre CV. Imprimez-en quelques-uns, et rendez-vous dans la rue commerçante ou celle des restaurants. Evitez les heures de pointe, et présentez-vous en expliquant ce que vous recherchez. Il se peut qu’un responsable vous rappelle et vous prenne en essai.
Comme évoqué précédemment, vous avez la possibilité de travailler à l’université. Dans ce cas, vous pouvez vous renseigner dans le service dédié et demander des renseignements : existe-t-il des postes vacants, quels sont les profils recherchés ? De plus, pensez à regarder autour de vous : des petites annonces peuvent être scotchés à la cafétéria, ou dans la bibliothèque.
Une autre possibilité, le digital ! Les groupes d’entraide sur Facebook sont nombreux. Pensez à regarder sur les groupes étudiants, sur les groupes de type ‘Student job Canada’ ou même les groupes dédiés à la ville dans laquelle vous vous trouvez par exemple. Il y a également des portails spécialisés sur lesquels les annonces sont nombreuses. Voici notre liste non exhaustive :
En plus des sites nationaux, vous avez ceux spécialisés par provinces. Pour le Québec, vous avez notamment Jobboom et Emploi Québec, l’équivalent du Pôle Emploi. A vous de regarder suivant l’endroit où vous vous trouvez !
Pour finir, si vous avez un peu de patience, il y a également les agences d’intérim parmi lesquelles :
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !