L'Asie est le nouvel eldorado des jeunes en formation ou fraîchement diplômés. Et pour cause, les puissances montantes que sont la Chine ou l'Inde attirent les regards, alors que des pays comme le Japon, la Thaïlande ou Singuapour continuent de s'imposer sur la scène mondiale. Mais l'Asie, c'est aussi des villes de plus en plus multiculturelles, bondées de jeunes expatriés européens et américains, et une culture à mille lieux de ce que vous avez vécu jusqu'à présent.
Nous allons donc nous intéresser aux avantages principaux de réaliser tout ou en partie son cursus universitaire en Asie !
La politique de la plupart des gouvernements asiatiques est aujourd'hui de mettre l'accent sur le développement de l'éducation supérieure et des formations. De nombreux établissements sont créés afin de répondre à la demande nationale et internationale, alors que les plus anciens consolident leur position de leader. Cette accent sur le développement des institutions universitaires se voient déjà dans les "rankings" mondiaux : la Chine, Singapour, ou encore l'Inde apparaîssent déjà avec des dizaines d'établissements dans le top 500 mondial.
Rejoindre un cursus universitaire en Asie n'est donc pas anodin, et peut vous permettre d'accéder des formations de qualité et surtout reconnues à l'international !
Les différents pays d'Asie sont un rassemblement de cultures et de langues que vous ne verrez nul part ailleurs, et dont les points communs avec l'Europe sont très peu nombreux. Le dépaysement est garantie pour votre séjour en Asie, et ce quelque soit votre future destination d'études !
Les possibilités de voyages sur place sont multiples, et vous ne regretterez pas la petite dizaine d'heures de vol nécessaire pour rejoindre le continent.
Les entreprises européennes et mondiales recherchent aujourd'hui des jeunes prêts à s'expatrier à l'étranger dans des pays où l'économie est en croissance forte. L'expérience de pays en voie de développement tels que l'Inde ou la Chine est un plus inestimable sur votre parcours professionnel, qui saura attirer l'attention des recruteurs.
C'est aussi un passeport d'entrée pour les entreprises asiatiques directement sur le territoire !
Apprendre le Mandarin, le Japonais, ou l'Anglais en Inde est un avantage certain. Le Mandarin est requis pour beaucoup de postes professionnels en Chine, alors que le Japonais est toujours utile pour participer aux échanges avec la 4ième puissance mondiale ! Mais attention, ces langues demandent un investissement particulièrement important, et de vivre sur place pendant plusieurs années pour être pleinement maîtrisées.
Quand à l'anglais en Inde, l'accent un peu particulier des indiens les rend parfois difficiles à comprendre de tous. Une expérience prolongée en Inde garantira votre abilité à travailler avec eux !
Je m’appelle Julien, étudiant en école de commerce à Kedge Business School Bordeaux au sein du programme Grande école.
J’ai eu l’occasion de partir étudier un semestre en Corée du Sud à l’université de Sungkyunkwan à Séoul (SKKU) dans le cadre de mon échange international de niveau Master pour mon dernier semestre d’étude.
J’ai toujours voulu partir étudier à l’étranger ! Déjà, lorsque j’étais étudiant en DUT, je voulais faire un DUETI à l’étranger. Finalement, j’avais participé aux concours et rejoint une école de commerce en admission parallèle. Je savais à l’avance que celle-ci me permettrait de partir au moins 6 mois à l’étranger.
Une fois dans l’école, je voulais avant tout une destination vraiment éloignée, pour découvrir une nouvelle culture difficilement accessible depuis l’Europe. C’était plus particulièrement l’Asie et l’Océanie qui m’intéressaient.
Mon classement interne au sein de l’école, en fin de premier tiers de promotion, m’a donné l’opportunité de partir en Asie. J’ai longtemps hésité entre Bangkok et Séoul !
On entend beaucoup parler de la Chine, du Japon ou de l’Inde comme destination d’études, beaucoup moins de la Corée du Sud ou de la Thaïlande. Cet aspect assez nouveau m’a attiré et j’ai choisi la Corée du Sud après des retours très positifs de la part de ceux qui étaient partis précédemment.
La sélection pour les échanges se fait en temps réel, avec une semaine où l’ensemble de la promotion est convoquée afin de faire son choix. La première partie du classement obtient généralement son premier choix, alors que les possibilités diminuent au fur et à mesure de la semaine et que l’on descend dans le classement. Il y avait 10 places à Séoul pour l’année 2015, et j’ai dû être le 6ième ou 7ième à faire ce choix.
Kedge a énormément simplifié le processus d’inscription et de départ à l’étranger. Les démarches étaient simples et rapides. J’avais un point de contact avec les relations internationales de mon université d’accueil en Corée du Sud pour poser mes questions.
Voici un aperçu de ce qu’il m’a été demandé de faire :
1. Passer l’examen d’anglais du TOEFL avec un score d’au moins 80 (j’ai obtenu 93). Les cours étant en anglais, un minimum de maîtrise de la langue était requis pour pouvoir partir.
2. Un dossier d’inscription papier à remplir et à renvoyer. L’université coréenne m’a envoyé un dossier à remplir, ainsi que les démarches pour obtenir le visa étudiant, le logement sur place, souscrire aux cours en ligne et préparer mon arrivée à travers un guide pratique.
On m’a aussi fourni un planning à respecter pour les différentes procédures afin d’éviter tout retard. En plus, le contact de l’université nous envoyait des emails pour nous tenir à jour. Il était donc difficile de rater quelque chose !
Suivant les conseils de Kedge, j’ai postulé à la bourse régionale d’Aquitaine « Aquimob », grâce à laquelle j’ai réussi à obtenir 1600 euros pour toute la durée du séjour, ce qui me faisait 400 euros par mois.
Cette bourse était attribuée en fonction de la durée de l’échange et des revenus des parents. A cela s’ajoutait les bourses du CROUS sur critères sociaux de 460 euros par mois que je percevais déjà lors de mes études en France.
J’ai effectivement dû choisir mes cours en ligne avant mon départ. Ces choix n’étaient pas définitifs et avaient pour but de donner une première indication à l’université. Une fois sur place, j’ai d’ailleurs changé une bonne partie d’entre eux à cause de nombreuses contraintes et quelques surprises …
Je suis passé par les logements universitaires liés à SKKU pour me loger. La réservation du logement était compliquée car il fallait faire un paiement international et ma banque ne le permettait pas. Au final, je suis passé sur une autre banque française pour pouvoir payer le logement et souscrire à une offre étudiante par la même occasion.
Les étudiants savaient qu'ils allaient être deux par chambres, alors que les logements étaient répartis sur trois bâtiments. On ne pouvait pas choisir la chambre ni le bâtiment dans lesquelles nous allions nous retrouver, mais ils étaient tous proches du campus.
Pour le logement, il fallait compléter un formulaire qui faisait partie du dossier qui nous avait été envoyé et leur transmettre la version scannée.
Les deadlines étaient assez serrées, on a reçu le mail et on devait avoir fourni le formulaire et envoyé le paiement dans les 10 jours qui suivaient. Sachant qu’un virement international prend environ 5 jours, et que ma banque ne me laissait pas cette possibilité, j’ai vraiment du trouver une solution en urgence.
Il était aussi possible de trouver le logement par soi-même une fois sur place. Les étudiants que j’ai pu croiser une fois en Corée et qui ont cherché directement sur place ont trouvé très facilement un logement dans la semaine de leur arrivée. J’avais peur que cela soit compliqué et je me suis donc tourné vers les logements universitaires, mais dans les faits aucun n’a eu de difficultés !
Le logement universitaire représentait un budget d’environ 400 euros par mois. Ceux qui avaient un logement privé avaient un budget un peu plus important de 500 euros.
Le logement était vraiment très bien, mais il y avait énormément de contraintes. On était séparés entre garçons et filles, il n’était pas possible d’inviter des personnes extérieures à la résidence, et on avait un couvre-feu de 1 heure à 5 heures du matin.
Ces contraintes ne s’appliquaient pas bien sûr aux étudiants ayant un logement privé ! A prendre en compte donc lorsque vous choisirez votre futur logement en Corée du Sud.
L’université m’a envoyé un papier avec les formulaires à remplir. J’ai ensuite du envoyer le formulaire rempli à l’ambassade de Corée du Sud, ainsi qu’une preuve que je disposais d’au moins 4000 euros sur un compte en banque pour pouvoir couvrir mes dépenses durant mon semestre sur place.
J’ai obtenu mon visa dans les trois semaines suivant le début des formalités.
Pour le vol, j’ai juste pris un aller simple, et non pas un aller-retour. J’avais déjà prévu après mon semestre un road trip de 3 mois en Asie du Sud-Est, et je ne pensais pas repartir de Seoul. Cela me permettait d’être flexible et de ne pas avoir de contraintes concernant mon point de retour, bien que cela soit globalement plus cher.
A mon arrivée sur place, c’était le dépaysement total ! Dans la mesure où c’était ma première expérience en Asie, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Et dans les faits, comme attendu, la culture est totalement différente. Les premiers jours, je me baladais émerveillé dans les rues, au milieu des gens déguisés en mascotte pour t’attirer dans les restaurants.
Juste après mon arrivée à l’aéroport, je me suis rendu à mon logement, et j’ai rencontré mes premiers amis dont mon colocataire finlandais. J’ai dûarriver sur place 2 ou 3 jours avant le début des cours pour m’acclimater un peu, ce qui n’était pas de trop !
Au sein de l’université, on a eu une journée de présentation dans un amphithéâtre avec une soirée à la fin. La première semaine était très calme niveau ambiance, j’ai été assez surpris ! Il a bien fallu 10 jours avant que les gens commencent à se connaître et à sortir ensemble. Au final, au bout de 2 semaines, on sortait tous les soirs dans les 4 coins de la ville !
On était 400 internationaux pendant le semestre, avec 150 étudiants vraiment dans l’idée de profiter des avantages de la vie étudiante. C’est avec eux qu’un véritable esprit de groupe s’est créé ! Tout le monde était là pour rencontrer de nouvelles personnes et profiter un maximum de cet échange.
Que peux me dire sur l’université de Sungkyunkwan à Séoul ?
L’université de Sungkyunkwan à Séoul (SKKU) est la première université de Corée du Sud (Plus de 600 ans), et aussi l’une des plus réputées.
Les coréens accordent beaucoup d’importance à une bonne éducation et à la réputation d’un établissement. Lorsque l’on discutait avec les coréens, il était valorisant pour nous de dire que l’on venait de SKKU.
Comment devais-tu choisir tes cours à ton arrivée ?
Kedge m’a imposé de choisir 5 électifs en lien avec le management. On avait un énorme catalogue fourni par SKKU avec plus de 5000 cours toutes spécialisations comprises. En regardant de plus près, il y avait environ 200 cours de gestion / management. Sur ceux-là, seule une quarantaine était dispensée en anglais, ce qui représentait notre latitude dans le choix des modules.
Comment s’est déroulée la sélection de tes cours ?
La première semaine est une semaine de choix des cours : tu assistes à l’ensemble des cours qui peuvent potentiellement te plaire. Durant ce premier cours, le professeur présente le déroulement de son module au cours du semestre, et introduit les bases. A partir de là, à la fin du cours tu valides ou non ton inscription auprès du professeur.
Le choix des cours peut paraître assez simple, mais on a été pas mal d’entre nous à être confronté au fait que les professeurs coréens n’acceptaient pas les étudiants internationaux.
La plupart d’entre eux le font car ils savent par expérience que les étudiants internationaux fournissent un travail bien moins important que les étudiants coréens pour des travaux similaires. Les coréens se dédient à 100% à leurs études, et ils passent des heures et des heures chaque jour à travailler. La bibliothèque est toujours pleine à 22h, ce qui en dit long sur leur mentalité.
Il est vrai qu’à côté les étudiants internationaux n’ont pas du tout la même mentalité et sont beaucoup plus détendus et moins assidus …
A la fin de ma semaine d’initiation, je n’avais que 2 électifs sur 5 que je pouvais rejoindre à cause de ce problème. J’ai dû revenir vers mon école de commerce en France pour revoir les différents électifs sélectionnables afin d’élargir le scope.
Au final, j’ai réussi à prendre l’ensemble des modules en lien avec ma spécialisation Marketing et Management.
Que représentait la charge de travail liée à tes différents modules ?
1 électif représentait 3 heures de cours par semaine, ce qui me faisait un total de 15 heures/semaine. En termes de travail personnel, il fallait rajouter à peu près 6 heures de plus par semaine. Bien évidemment, les premières semaines étaient très calmes en termes de charge de travail, alors que les dernières étaient beaucoup plus stressantes.
Les cours étaient assez intéressants globalement mais cela restait du déjà vu par rapport à ce que j’avais fait en France. Cela ressemblait énormément à ce que l’on faisait en école de commerce, avec beaucoup de présentations à préparer, et un partiel à la fin du semestre. Selon les cours, il pouvait y avoir plus ou moins de travaux intermédiaires qui comptaient dans la note finale.
Pour la moitié des cours, j’étais uniquement avec des étudiants internationaux. Pour l’autre moitié, on avait des classes mixtes avec les étudiants coréens.
On avait un nombre importants de travaux de groupe avec des étudiants coréens. Ils prenaient l’ensemble des projets très à cœur et pouvait y passer des dizaines d’heures. En comparaison, les étudiants internationaux voulaient profiter de leur semestre en Corée du sud pour voyager et sortir. Cela a créé quelques sources de tension durant le semestre !
Il faut savoir que les sud-coréens sont des gens très ouverts et très gentils. Ils peuvent venir te voir dans le métro juste parce qu’ils sont heureux de parler avec toi. Des inconnus sont toujours prêts à t’aider, et prendre 10 minutes de leurs temps pour t’expliquer quelque chose si tu te retrouves bloqué ou perdu quelque part.
Au niveau des étudiants, avec l’université il y a de nombreuses associations que l’on peut rejoindre pour rencontrer des coréens. J’ai fait du Taekwondo depuis que je suis petit, et il se trouve que c’est le sport national ! Ils ont tous un très bon niveau et sont très contents de voir qu’un européen partage leur passion. J’ai donc pu faire plein de rencontres chaque semaine grâce à ce sport.
En revanche, il était difficile de rencontrer des coréens pendant les cours car ils étaient bien trop concentrés sur l’enseignement.
J’ai aussi une rejoint l’association d’échanges étudiants entre la France et la Corée du Sud « Kimchi-Camembert ». Chaque semaine, on faisait une sortie culturelle suivie par un dîner, et cela permettait de rencontrer beaucoup de monde de toutes les nationalités.
A première vue on peut penser que les coréens sont assez mauvais en anglais, mais c’est plus de la timidité de leur part que des lacunes importantes. Ils ne sont pas toujours très à l’aise, et peuvent préférer affirmer qu’ils ne parlent pas anglais que prendre le risque de le parler. Dans les faits, en les poussant un peu, on se rend compte que la très grande majorité d’entre eux sont capables de s’exprimer correctement en anglais.
On parlait toujours anglais entre étudiants internationaux, ce qui m’a permis de progresser très vite à l’oral. Je suis parti d’un niveau correct, et je suis revenu avec un niveau bon voir excellent, au moins à l’oral.
Il se trouve que j’avais beaucoup de chance avec mon emploi du temps, je n’avais cours que 3 jours d’affilés durant la semaine ! J’étais donc en weekend du Jeudi soir au Lundi soir. A cela s’ajoutait la possibilité de manquer 3 fois chaque module durant le semestre, sur un total de 16 semaines de cours.
Grâce à ces deux possibilités, j’ai beaucoup pu voyager !
J’ai d’abord fait un premier voyage au Japon qui est le pays voisin pendant 8 jours avec 3 amis, pendant la période des cerisiers en fleurs. On avait atterri à Kyoto, la ville impériale avec de nombreux temples. Ensuite, on a continué au Japon avec Osaka, puis Tokyo. L’avion nous avait coûté à peine 150 euros aller-retour, et le budget global pour les 8 jours était de 700 euros.
J’ai fait deux autres voyages au sein de la Corée du Sud : un à Busan, deuxième plus grande ville de Corée du Sud juste pour 4 jours. Le second, à la fin du semestre, avec une quinzaine de personnes, dans les îles« Jeju Islands », les iles paradisiaques coréennes. C’est une île à visiter avec un volcan, des plages, et des journées randonnée.
Il est aussi possible de rejoindre facilement les Philippines, même si je n’ai pas eu l’occasion de le faire.
Mon budget s’est découpé approximativement comme suit durant mon semestre :
Logement : 400 euros par mois
Nourriture : 180 euros par mois. En Corée du Sud, les prix en hypermarchés sont très élevés, alors que les restaurants sont très accessibles. On pouvait avoir un bon repas pour 7 euros, 24h sur 24h, du coup on cuisinait très peu et on mangeait tout le temps dehors.
Transport : 120 euros par mois. C’est cher car il n’y a pas de carte d’abonnement à Séoul, il faut donc payer chaque voyage indépendamment.
Assurance : 30 euros par mois. J’ai pris un pack offerte par ma mutuelle étudiante avant de partir.
Vol aller-retour : J’ai pris un aller simple pour 600 euros à cause de mon road-trip qui suivait. L’aller-retour se trouve autour des 800 euros. De mon côté, le retour me coûtera aussi 600 euros en partant de l’Indonésie.
Sorties : 200 euros par mois, on sortait beaucoup du coup cela coûtait cher.
Voyages : Environ 250 euros par mois, bien que cela varie sur la période en fonction du voyage.
A noter que j’ai réussi à financer quasiment l’intégralité du séjour grâce aux différentes bourses que j’ai reçu, ainsi que l’argent que j’avais réussi à mettre de côté après un an et demi de stages.
Séoul est une énorme métropole, la 4ième la plus peuplée au monde. Il y a plus de 10 millions d’habitants, et ça se ressent ! Il y a toujours du monde partout dans les rues, et les gens sortent énormément.
C’est une ville de pays développé, on trouve absolument tout. La vie nocturne est très importante, notamment dans le quartier Gangnam. On y retrouve les plus gros clubs du pays, et notamment le plus gros d’Asie.
Il y avait un autre quartier que je préférais, plus posé. C’était un énorme parc avec plein de concerts live gratuits, des jeunes en groupe partout dans le parc, et des bars tout autour.
Les coréens sortent beaucoup aussi, ils passent des heures et des heures à travailler la journée, et ils se servent des soirées pour décompresser. La culture entreprise est très forte, et ils sortent entre collègues quasiment sur une base quotidienne après le travail pour boire une bière. Ils ont une culture de la boisson, ils boivent très vite et son soûls dans les deux heures qui suivent leur arrivée.
Ils rentrent ensuite chez eux vers 22h, et il n’est pas rare de voir des coréens en très mauvais état dès 21h dans les rues.
Les transports fermaient entre 1 et 6h du matin, il fallait donc faire avec lorsque l’on sortait et s’adapter en conséquences.
Ce semestre d’échange à Séoul était au-delà de toutes mes attentes ! J’ai été très agréablement surpris par la ville, par les coréens. J’ai aussi pu rencontrer de très nombreux étudiants internationaux, et prendre du temps pour moi afin de voyager. J’ai adoré la culture, et la Corée du Sud est vraiment une expérience à faire !
.Singapour est une destination exotique pour vos études, qui promet une expérience exceptionnelle ! Pour vous garantir le meilleur séjour, il est indispensable de choisir une assurance santé adaptée.
En tant que résident européen, une fois hors Europe, vous n'êtes plus couvert par la carte européenne d'assurance maladie et il devient obligatoire de souscire à une solution pour étudiant expatrié. C'est ici que le choix d'une assurance adaptée aux séjours d"études en Asie rentre en jeu.
Afin de vous proposer une solution d'assurance adaptée, nous avons mis en place un partenariat avec Chapka Assurances et sa solution « Cap Student » qui rassemble tous les requis pour partir étudier partout dans le monde avec les meilleures conditions. En tant que visiteur de Étudions à l'étranger, vous pouvez bénéficier automatiquement de 5% de réduction en cliquant sur le lien ci-dessous !
Si vous avez fait le choix de partir pour vos études à Singapour, vous devez vous renseigner sur le fonctionnement de l’assurance santé pour vos études. Le système d’assurance santé à Singapour est bien différent de celui que l’on connait : il repose sur trois piliers, appelés les trois M.
Medisave: il est destiné aux salariés qui contribuent à hauteur de 6 à 8% de leur salaire pour alimenter le MSA (medical saving acount).
Medishield: système apparu dans les années 90 qui subvient pour la couverture des maladies plus rares et plus graves qui ne sont pas supportées par le MSA.
Medifund : est destiné pour aider les plus pauvres.
Nous allons donc découvrir ensemble le système de santé local, son fonctionnement, et vous proposer nos conseils pour souscrire à une assurance santé étudiante adaptée
A Singapour, le système de santé est l’un des plus performants d’Asie. La qualité des soins est remarquable aussi bien pour les établissements privés que publics. N’hésitez pas à lire cet article qui met en avant l’efficacité du système de santé Singapourien. De plus, il est accessible pour un grand nombre de la population car les prix des consultations sont très raisonnables (environ 13€).
Il faut être un résident permanent ou citoyen pour bénéficier des soins de santé primaires proposés par les établissements publics à savoir :
Nous vous conseillons de consulter le site du Ministère de la santé à Singapour pour avoir un aperçu plus global et mise à jour du fonctionnement du système singapourien.
La CEAM ou la carte européenne d’assurance maladie est une carte que vous pouvez acquérir avant vos voyages dans les pays européens. Elle permet d’être couvert au même titre qu’un citoyen du pays en question. Malheureusement, cette carte fonctionne uniquement pour les pays d’Europe et quelques exceptions que vous pouvez consulter ici.
Quelle couverture santé pour les étudiants étrangers ?
Les étudiants internationaux doivent souscrire à une assurance spécifique afin de couvrir leurs dépenses de santé sur place. Ils n'ont pas accès au système de santé local sans une couverture adaptée. Attention, certaines universités du pays requièrent que vous souscriviez à leur propre plan d'assurance destiné de leurs étudiants. C'est notamment le cas de la National University of Singapore, qui explique en détails ce qu'apporte sa couverture santé.
Quelle couverture santé pour les locaux ?
Une grande majorité des soins sont pris en charge par le système de santé singapourien qui sensibilise ses citoyens en leur demandant d’épargner sur leur salaire tous les mois pour économiser une somme qui servira à couvrir leurs soins quand il le faudra.
L’affiliation au système de santé singapourien est obligatoire pour les habitants mais aussi les résidents permanents de toutes nationalités. Certaines personnes venant de toute l’Asie viennent à Singapour pour la qualité des soins mais il faut savoir qu’une ordonnance étrangère ne sera pas prise en charge par le système local.
Pour les Singapouriens, il est obligatoire de participer au Medisave qui fait partie des trois M. Elle est disponible pour les employés qui cotisent sur un compte qui sera utilisé pour le remboursement des frais médicaux. En revanche, Medishield, le deuxième pilier est facultatif pour les citoyens. Il est utilisé pour les dépenses liées à des maladies rares qui nécessitent des traitements réguliers ou des opérations lourdes qui peuvent coûter très cher, vu la qualité des soins ou le type d’établissements consultés.
Qu'attendre du système de santé à Singapour ?
Les établissements privés sont plus nombreux que les établissements publics ce qui pousse les étrangers à consulter des cliniques privées, plus onéreuses. Malgré tout, les cliniques publiques sont privilégiées pour les cas d’urgences. Pour connaître la liste des établissements publics et privés de santé à Singapour vous pouvez consulter ici.
Concernant les médicaments, chaque hôpital possède une pharmacie ouverte 7j/7 et 24h/24. Presque la totalité des médicaments nécessite une ordonnance sauf certains comme les antidouleurs légers ou les médicaments pour la toux qui peuvent être achetés sans ordonnances dans les grandes surfaces. Les médicaments sont donc accessibles sauf pour ceux qui sont importés.
Comme expliqué au-dessus, la qualité des soins à Singapour est incomparable en Asie. Vous aurez la chance d’être soigné par des professionnels de santé généralement bilingues en anglais. Plus généralement, les étrangers ont plus facilement recours à des cliniques privées mais plus coûteuses. Il est alors conseillé de souscrire à une assurance santé complémentaire qui vous couvrira totalement en cas de besoin sur le territoire.
Si vous êtes un résident permanent vous êtes obligé de participer au Medisave. Mais si vous êtes un étranger, vous devez souscrire à des assurances complémentaires pour votre séjour.
En plus de la couverture des frais de santé sur place, les prestataires d’assurance santé offrent également des services non négligeables comme :
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1. Parcourir les offres d’assurance santé pour étudiants expatriés
Il existe de nombreux prestataires d’assurances qui proposent des couvertures complémentaires ou totales selon votre type de séjour.
Il est recommandé pour les étrangers de souscrire à une assurance car sur place le coût des frais de santé est assez élevé dans les cliniques privées. N’hésitez pas à prendre contact directement avec les assureurs pour réaliser des devis en fonction de votre besoin. Si vous désirez connaître un aperçu des coûts médicaux à Singapour vous pouvez visiter ce site internet dans la rubrique «aperçu des coûts médicaux à Singapour ».
2. S’informer sur les conditions de couverture et les plafonds
Chaque assureur dispose de ses propres conditions de couverture et des plafonds plus ou moins élevés. Si vous êtes un résident permanent et que vous participez déjà au Medisave il est important de regarder une assurance qui prend en charge le complément non pris en compte par le Medisave.
D’autre part, si vous êtes étudiant ou avec un contrat d’expatrié et que vous devez souscrire à des services d’assurances, il est important de s’intéresser aux antécédents médicaux avec des traitements réguliers ou des opérations onéreuses. Cela à un coût plus élevé mais vous bénéficierez sur place, d’une meilleure prise en charge.
3. Souscrire à l’assurance santé au moins 2 semaines avant votre départ
Il est indispensable de souscrire à votre assurance au moins 2 semaines avant votre départ pour Singapour. Ce requis n’est pas un hasard : les assureurs disposent généralement d’une période de carence allant de 10 à 20 jours avant que la police d’assurance ne soit valide.
L’objectif de cette carence est clair : éviter que des étudiants ayant besoin de soins dans les prochains jours souscrivent en urgence à une assurance santé complémentaire avant de se faire soigner.
Infos pratiques :
Le numéro d’urgence national pour les ambulances publiques est le 995.
Les services d’ambulance non urgents et privés peuvent être contactés au 1777.
Nb : Les coups de soleil, les insolations et la déshydratation sont les principaux problèmes de santé pour les étrangers venant à Singapour.
Tous les résidents sont tenus d'avoir une assurance maladie, qu'il s'agisse d'une assurance publique ou privée. Les étudiants étrangers qui résident au Japon doivent également souscrire une assurance maladie. Retrouvez notre guide pour choisir l'assurance adéquate !
Mumbai, anciennement connue sous le nom de Bombay, est une ville dynamique située sur la côte ouest de l'Inde. C'est la capitale financière, commerciale et de divertissement du pays, avec une population de plus de 18 millions d'habitants. Certaines des universités les plus populaires d'Inde sont présentes à Mumbai, notamment l'Université de Mumbai, l'Institut indien de technologie de Bombay (IIT Bombay), l'Université de médecine Tata et l'Université Jamnalal Bajaj.
Étudier à New Delhi offre une expérience unique et enrichissante, car la ville est connue pour ses universités prestigieuses, ses sites historiques et sa culture vibrante. Les étudiants peuvent bénéficier d'un enseignement de qualité dans divers domaines, notamment la technologie, les sciences, les arts et les sciences sociales
Je m’appelle Louise, j’ai 23 ans et je suis partie en Inde à l’âge de 21 ans dans le cadre de mes études à Science Po Strasbourg. Le parcours au sein de Science Po se déroule sur 5 ans, et la troisième année se fait à l’étranger, que cela soit pour un stage ou des études.
Je suis partie en Inde quand j’étais plus jeune avec mes parents et j’avais vraiment adoré le pays ! Lors de mon cursus à Science Po, j’ai donc décidé d’y faire mon échange universitaire pendant un an.
Malheureusement, Science Po Strasbourg ne disposait pas de partenariats avec les universités en Inde malgré les dizaines d’échanges possibles ! J’ai donc décidé de faire les démarches par moi-même afin de pouvoir partir en Inde dans le cadre d’un projet personnel, à la Jawaharlal Nehru University (JNU).
J’ai commencé à préparer mon inscription à partir de Octobre de l’année précédent mon départ dans la mesure où Science Po attendait un premier bilan de notre projet personnel dès le mois de Janvier.
Il y avait une étudiante de Science Po déjà sur place à l’époque qui m’a beaucoup aidée dans les démarches. Après avoir pris contact, elle m’a présenté son université en Inde et le cursus qu’elle suivait sur place. En m’inspirant de son projet, j’ai préparé un dossier de projet personnel que l’école n’a pas hésité à valider dans la mesure où une autre étudiante l’avait déjà mené à bien avec succès.
Au niveau de l’université en Inde, il était possible de candidater dès mars. Mais les résultats n’étaient communiqués qu’en juin. Science Po demandait des preuves d’inscription dès le mois de Janvier. Afin de justifier de ma future inscription, je me suis servi des nombreux échanges par mail avec l’université indienne comme preuve de ma volonté de m’inscrire pour étudier en Inde. Après revue des différents documents que je leur avais fournis, ils ont accepté que je continue et j’ai pu candidater en mars. J’ai reçu la lettre d’admission en juin, ce qui m’a laissé un bon mois pour préparer mon départ (les inscriptions à JNU se déroulant en juillet-août).
Au niveau des formalités, j’ai commencé les démarches dès le mois de Janvier à travers le portail d’inscription interne de l’université indienne. Après avoir rempli le dossier pendant plusieurs heures, j’ai eu quelques difficultés, notamment :
Le système de notation ne correspondait pas à notre grille de notation, où ils demandaient des A ou A+ et je n’avais pas de grille de correspondance
Des documents supplémentaires d’identification propres à l’Inde dont les étudiants internationaux ne disposent pas étaient demandés. Il a fallu que je remplisse les cases par des «N/A »
Au niveau des documents demandés, j’ai du fournir :
Les diplômes obtenus
Les notes obtenues depuis la Terminale
Les langues parlées et mon niveau dans chacune d’entre elles
Les expériences préalables à l’étranger
Les expériences professionnelles
Mon intention de travailler ou non durant mes études en Inde
Après avoir soumis l’ensemble de mon dossier en ligne, j’ai contacté l’université pour m’assurer que la candidature était validée. En réalité le site n’était pas opérationnel, et on m’a indiqué que je devais faire un dossier papier. Au final, le dossier reprenait les mêmes documents mais en beaucoup moins détaillés (alors que j’avais passé des heures à tout obtenir). Au final, j’ai envoyé le dossier papier directement par courrier à l’université.
J’ai senti dès le départ que le processus ne serait pas forcément simple. J’ai donc suivi régulièrement mon dossier en les relançant par mail et par téléphone de manière très régulière. Je voulais m’assurer que tout fonctionnait correctement. De son côté, l’étudiante déjà sur place est allée vérifier auprès de l’administration plusieurs fois que le dossier était bien en cours de traitement.
D’une manière globale, ils ont énormément de demandes même de la part des étudiants internationaux. Des pays asiatiques comme le Népal, la Thaïlande ou la Chine envoient un nombre impressionnant d’étudiants en Inde chaque année. Ils ont aussi beaucoup de partenariats avec les universités européennes, et ne manquent pas de candidats. Il est important de montrer sa motivation pour que votre dossier passe au-dessus de la pile.
Ils ont finalement envoyé une lettre pour confirmer mon admission vers la fin du mois de Juin, tout en me transmettant une version électronique par mail. A l’époque, cela avait suffi pour lancer les démarches de visa étudiant pour l’Inde. Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir la lettre originale pour se rendre à l’ambassade.
Au niveau des démarches pour le visa, il faut impérativement la faire en ligne à travers un site web dédié : VFS Global
Au niveau des documents à fournir, voici ce qui m’a été demandé :
Formulaire en ligne à remplir et à imprimer indiquant les raisons du futur séjour en Inde
Une photocopie du passeport
La lettre d’acceptation à l’université
Le véritable passeport afin d’y apposer le visa étudiant
Il est possible d’envoyer la demande par courrier si vous n’êtes pas sur Paris, ou vous rendre directement sur place pour aller plus vite. Pour ma candidature, il a fallu à peine trois jours pour recevoir le visa par la poste, mais il est conseillé d’avoir au moins 3 semaines de marge pour lancer les démarches.
Dans les cas extrêmes, il est possible de faire la procédure en urgence dans la journée même en cas de problème et moyennant finance.
Je suis arrivée le soir à minuit à New Dehli, j’ai pris le taxi pour partir directement sur le campus. J’ai dormi dans la chambre d’une amie indienne de l’ancienne étudiante française en échange qui était prête à m’accueillir.
Au final, lorsque je suis arrivé au sein des chambres universitaires, impossible de trouver la chambre de l’amie en question. J’ai par chance rencontré une étudiante qui était dans une autre chambre. On a fait le tour des salles de la résidence, et on n’a trouvé personne. Après une demi-heure de recherches, elle a décidé de me laisser dormir dans sa chambre vu que sa colocataire n’était pas là.
Comme j’étais considérée comme auditeur libre (non obtention du diplôme en fin d’année), il fallait que je valide plusieurs documents avec l’administration, notamment des feuilles validant ma présence au sein de l’université.
Au niveau du choix des cours, des feuilles présentant chaque cours étaient affichées dans chaque faculté. J’ai pris connaissance des modules qui étaient affichés dans chaque bâtiment, et j’ai fait mon choix en fonction de ce que j’avais déjà appris à Science Po, mais aussi en fonction de ce qui pouvait être complémentaire à ma formation actuelle.
Point important à prendre en compte : il est important de choisir ses cours en tant qu’étudiant internationaux en prenant en compte le professeur ! En effet, certains ne font cours qu’en Hindi, malgré la présence d’étudiants internationaux. Il faut donc s’assurer que l’enseignement sera bien en anglais avant de finaliser son emploi du temps. Au final, j’ai principalement pris des cours en Relations Internationales et en Droit.
Par rapport au suivi de la part de Science Po, ils m’ont demandé de valider au moins la moyenne dans l’ensemble des cours que je suivais. Obtenir un résultat en fin de semestre était aussi la garantie pour eux que je suivais bien l’enseignement en Inde.
Concernant l’emploi du temps, j’avais 3 heures de cours par module, avec 4 modules par semestre. On avait donc un total de 12 heures de cours chaque semaine. Cela peut sembler peu à première vue, mais il est nécessaire de travailler en dehors des cours pour obtenir des résultats satisfaisants. Des « Lectures » sont à faire chaque semaine afin de préparer le cours, et il faut compter au moins une dizaine d’heures supplémentaires par semaine pour être capable de suivre le cours dans les meilleures conditions. Après, libre à chacun de travailler ou non ses cours en Inde !
Lors de mon départ pour l’Inde, j’avais un niveau très moyen en anglais. Ils ne m’ont pas demandé de passer le test du TOEFL ou de l’IELTS pour valider un niveau minimum lors de l’inscription, mais je me sentais capable de suivre des cours en anglais.
A mon arrivée, l’accent était très difficile à comprendre. Puis après un petit moment, l’oreille s’habitue et la langue se met à rouler les R. Les indiens ont gardé l’anglais qu’ils avaient lors de colonisation : ils ont donc un anglais de très bon niveau, plutôt soutenu, peut être mieux sur certains points que l’anglais européen ou américain.
L’étudiante précédente avait réussi à obtenir un logement universitaire sur le campus, j’ai donc espéré pouvoir faire de même à mon arrivée. Le campus a un aspect rassurant : tu es entouré d’étudiants, la communauté d’internationaux est développée, et il y a la possibilité de rester en groupe au même endroit. En revanche à ton arrivée, la ville représente plus l’inconnu et il est moins rassurant de chercher un logement seul.
Point plus qu’appréciable, l’État indien subventionne les chambres universitaires ! Au final, la chambre ne coûte que 50 roupies par semestre, soit l’équivalent de … 3 euros ! Oui 3 euros pour 6 mois de logement !
J’ai cependant eu beaucoup de mal à trouver un logement universitaire pendant deux mois. J’ai insisté auprès de l’administration de manière continue pour l’obtenir, avec des hauts et des bas, avant que cela se finisse par un non définitif de leur part.
Du coup, je me suis inscrit sur les réseaux sociaux indiens, notamment Yuni-net, un forum Yahoo qui est de plus en plus actif sur Facebook, et Expat Info Delhi sur Facebook. Les gens postent leurs offres d’appartements et de colocations dessus. J’ai donc posté une annonce pour indiquer que je recherchais un appart, et j’ai été contacté par une agence qui t’aide à trouver un logement et se rémunère à la commission.
Lors de mes recherches, j’ai rencontré un allemand nommé Tobias, lui aussi sans appartement. On a donc continué à chercher tous les deux et on a fini par trouver un logement au bout de 7 jours pour deux personnes. Les propriétaires ont alors acceptés de nous le louer au départ, mais les choses se sont compliquées par la suite. Dès que l’on a indiqué que nous étions un garçon et une fille qui n’étaient pas en couple mais simplement colocataire, ils ont refusés de nous le louer.
Du coup, on a continué à chercher et on a trouvé un appartement pour 3 après 3 jours. Une mexicaine s’est jointe à nous par la suite, et on s’est installé tous les 3.
Concernant le loyer, il était plutôt élevé comparé au niveau de vie en Inde. Pour l’appartement dans sa totalité, on payait 16 000 roupies par mois, l’équivalent de 200 euros. Pour ce prix, chacun avait une salle de bain avec une chambre de 20 m2 pour un appartement qui devait faire au total 150 m².
Les premières semaines se sont déroulées à merveille ! La découverte du pays était aussi magique que l’on pouvait l’espérer. New Dehli est le cliché indien dans certaines parties de la ville, et c’était vraiment incroyable à découvrir.
Dans mon quartier, j’allais faire mes courses, je me baladais, j’allais boire le thé avec ma vendeuse de gâteaux. J’ai choisi d’apprendre les bases de l’hindi pour pouvoir me débrouiller dans la rue avec les indiens qui ne parlaient pas anglais. Je suis arrivée en période de mousson. L’air était difficile respirable, très humide, j’avais tout le temps soif.
Il y a eu de l’intégration de la part des étudiants indiens qui s’occupait d’organiser des évènements pour l’université. Officiellement les cours commencent en Aout, mais au final, ils commencent vraiment en Septembre. Du coup, j’ai préféré partir en voyage pendant quelques semaines plutôt que de participer aux évènements.
Dès que je suis allé en cours j’ai rencontré des indiens, j’ai aussi traîné avec des étrangers parce que c’était plus facile de voyager avec eux. J’ai compris le concept du communautarisme en vivant dans un pays si différent. D’une manière globale, je sortais moitié avec des indiens et moitié avec des internationaux.
Je suis tombé malade dès la première semaine par rapport à la nourriture sur place, et cela ne s’est arrêté qu’à la fin de l’année une fois parti de l’Inde. Tous les internationaux avaient des problèmes, n’espérez donc pas passer outre ! Prenez des médicaments, et espérer que cela ne soit pas trop fort…
J’ai alterné les cours et les voyages chaque semaine, avec trois semaines de cours, puis 2 semaines de voyages qui se suivaient chaque mois.
Les profs n’étaient pas très regardant sur la présence en cours, il était donc possible de partir en périple de manière régulière pendant la semaine. Il était néanmoins important d’assurer une présence minimum et d’être là lors des examens.
J’avais des amis indiens, qui m’invitaient à manger chez eux. J’avais aussi des amis français, allemands. Il y avait beaucoup d’expos dans la ville, j’en ai énormément profité.
Au niveau de l’Inde, j’ai vu énormément d’endroits qui peuvent faire rêver en un an. J’ai été du sud au nord, puis de l’Est à l’Ouest en traversant tout le pays.
Il ne faut pas hésiter à sortir des recommandations des différents guides parce qu’ils sont loin d’être exhaustifs.
Pour le tourisme « cliché » : le Rajasthan et ses fabuleux palais, et le Taj Mahal, évidemment !
Pour le tourisme « confortable » : Le Sud
Pour le tourisme « aventureux » : le merveilleux site archéologique d’Hampi
Pour le tourisme « sportif » : un trek dans le Ladakh
Pour le tourisme « anglais » : Calcutta
J’ai rarement eu à cuisiner sur place : il est possible de se faire livrer pour 2 euros le plat directement chez toi, et c’est absolument divin. L’Inde est un paradis au niveau de la nourriture. Entre les poissons de Calcutta, les Pains du Nord, les légumes du sud, les plats aux influences chinoises, on redécouvre la cuisine et on se ne se lasse jamais.
Voici un mon budget avec une estimation de chacune des dépenses :
Logement : 200 euros / Mois
Nourriture : 120 euros en étant large, très large
Transport : 1.2 euros tous les jours pour aller à l’université. J’habitais loin à Rickshaw, ce qui rendait le transport assez cher.
Voyage : le billet de train est peu cher. En fonction de la classe, tu payes rarement plus de 10 euros. Voyager 2 semaines par mois coûte environ 200 euros tout compris (la nuit à 2 euros dans des hôtels, mais à ce prix-là, il ne faut pas s’attendre à des palaces !)
Frais d’inscription : 700 euros par semestre
Billet d’avion aller-retour : 600 euros à l’aller et 500 euros au retour. J’ai pris un billet Open aller-retour, je pouvais changer la date comme je le souhaitais (Air France).
Cinéma : 4 ou 5 euros la place (cher comparé au niveau de vie, mais les films Bollywoodiens et le public communiquant ses émotions en valent la peine !)
Assurance étudiante : Au niveau de l’assurance, j’avais pris un pack avec mon assurance étudiante de Science Po.
Téléphone sur place : Plus cher qu’en France ! 1 roupie le SMS, il n’existait alors pas de forfait tout à volonté. Internet n’est en revanche pas terrible.
L’Inde ça passe ou ça casse. Les différences culturelles sont énormes, il faut bien en être conscient avant de se décider. L’élève qui est partie après moi n’est finalement resté qu’un semestre et elle est rentrée plus tôt que prévue. Cela peut être plus difficile pour une femme que pour un homme, la faute aux clichés et idées reçues, encore une fois !
Mais à condition de respecter des règles de sécurité (ne pas sortir le soir seule, s’habiller correctement…), l’Inde n’est pas un pays dangereux.
Si c’était à refaire, je le referais 1000 fois ! Rentrer au bout d’un an, c’était retrouver le confort à la française et arrêter de se battre constamment (pour acheter des tomates, négocier un rickshaw), mais c’était aussi tourner le dos à une expérience fantastique.
Salut, je m’appelle Laetitia et j’ai 24 ans. Après un cursus classique en classe préparatoire j’ai intégré l’école de commerce de Rouen, aujourd’hui appelée NEOMA. J’ai toujours aimé voyager et me confronter à l’inconnu, et dès mon premier stage j’ai choisi de partir à l’étranger pendant 6 mois à Londres.
En fin de master 1, dans le cadre de mon cursus, j’avais la possibilité de partir à nouveau grâce à l’échange universitaire : une occasion en or pour partir vivre à l’autre bout du monde et découvrir de nouvelles cultures.
Au moment où j’ai fait mes choix, je savais que je voulais partir en Asie car je n’avais encore jamais été sur ce continent, mais j’hésitais entre 3 grandes villes : Bangkok, Shanghai et Singapour.
Après réflexion, j’ai mis en premier choix Singapour ; c’est une nation melting pot avec 4 langues officielles (Anglais, Chinois, Malay, Tamoul) dont la localisation permet de voyager partout en Asie assez facilement. C’est un état-nation aux multiples facettes, mélange d’occidentalisation et de cultures traditionnelles. L’excellence académique de l’école partenaire, Singapour Management University (SMU) était aussi pour moi un critère important. Pour finir, j’avais également eu beaucoup de retours positifs de mon entourage, des membres de ma famille ayant vécu 10 ans sur place. Ce sont toutes ces raisons qui m’ont donné envie de partir étudier à Singapour avant tout !
La destination est très prisée des étudiants, mais par chance je l’ai tout de même obtenue, étant classée dans le premier quart de ma promotion.
Dès que j’ai su que j’étais prise, j’ai commencé à me renseigner de toutes les manières possibles (sites web, articles de blog, contact de gens qui étaient partis là-bas, etc…)
Avant de partir, tu dois déjà faire des démarches pour le Visa étudiant afin d’obtenir une pré-autorisation pour lancer les démarches. Tu dois suivre des procédures avec de très nombreuses dates limites. Il ne faut absolument pas rater l’une des deadlines au risque de voir ta demande de Visa stoppée.
L’école de commerce française nous avait fourni tous les documents nécessaires à l’avance pour être sûr que tout fonctionne. Dans la mesure où ils devaient faire face à cette situation chaque année, ils ont su nous donner des conseils appropriés.
J’ai cherché s’il y avait possibilité de financement externe, comme la bourse de la région Haute-Normandie ou de l’Ile-de-France (ma région d’origine), mais il n’y avait rien pour les étudiants partant hors d’Europe.
Il faut savoir que Singapour est une destination d’études assez chère, ce qui peut être un frein conséquent. Bangkok par exemple est réputée pour être beaucoup plus accessible financièrement. Heureusement je sortais d’un an de césure, où j’étais retournée habiter chez mes parents, ce qui m’avait permis de mettre de côté en prévision de mon échange.
Oui, on a eu la possibilité d’émettre des choix avant le départ, à travers le portail internet de l’université d’accueil.
J’ai énormément utilisé les témoignages des étudiants de mon école partis à Singapour précédemment afin de comprendre le fonctionnement de SMU. Cela m’a permis notamment d’apprendre que le choix des cours se faisait sur la base de la règle du premier arrivé, premier servi. Il fallait donc être présent dès l’ouverture du portail de choix des cours pour espérer obtenir ceux qui m’intéressaient !
Le seul problème étant qu’avec le décalage horaire entre la France et Singapour, le lancement du choix en ligne en pleine nuit. Je me suis donc mis un réveil pour espérer obtenir mes choix à temps. Mais même en me connectant à l’heure, en quelques secondes la moitié des cours étaient déjà pleins. Je n’ai donc pas eu tout ce que je voulais, et c’est une fois sur place que j’ai découvert leur solution assez originale au problème : un système d’enchères et de paris. J’ai à peu près obtenu les cours qui m’intéressaient le plus.
J’ai un peu cherché avant mon départ pour trouver un logement, mais je me suis vite rendue compte que c’était impossible. Il vaut mieux réserver quelques nuits en auberge de jeunesse et visiter en arrivant.
De plus, je voulais rejoindre une colocation internationale et le meilleur moyen d’y arriver est de rencontrer des gens sur place pendant la première semaine. Au final, je me suis retrouvée dans une colocation internationale de 6 au total, avec un américain, une belge, un danois, une suédoise et une autre française, une amie, qui partageait ma chambre.
Lors de notre arrivée à Singapour, nous avons mis 9 jours à trouver le logement, en y consacrant plusieurs heures par jour. Les tarifs sont extrêmement élevés, et la demande est plus forte que l’offre puisqu’il y a 600 étudiants internationaux qui arrivent en même temps avec à peu près les mêmes critères de recherche. Cela ne facilite pas les choses pour trouver un logement satisfaisant et pas trop cher. J’ai privilégié la possibilité d’être avec plusieurs nationalités différentes, pour pratiquer l’anglais et vivre une expérience différente, et le fait d’être situé dans le centre de Singapour pour découvrir facilement la ville.
Je payais un peu moins de 700 euros par mois pour une chambre de 10m2 que je partageais avec ma colocataire française. L’appartement au total devait faire dans les 70m2, avec un grand salon, une cuisine et deux salles de bain. En revanche nous avions accès à une piscine olympique au sein même de notre résidence, ce qui est très appréciable vu les températures locales.
J’ai lancé les démarches plusieurs mois avant le départ comme me l’avait conseillé mon école. C’est une procédure très encadrée par l’ambassade singapourienne. Concrètement, tu as un compte sur le portail officiel, et il est indispensable de se connecter régulièrement en ligne pour faire les démarches. A chaque nouvelle étape, et/ou validation de l’ambassade, tu reçois une notification pour t’informer des prochaines actions à effectuer.
Il ne faut pas se précipiter car les prix des billets fluctuent énormément. A quelques jours, il peut y avoir plusieurs centaines d’euros de différence. Réserver le plus tôt possible n’est donc pas forcément la meilleure solution. De mon côté, j’avais pris Swiss Airlines, l’une des compagnies européennes les moins chères avec plusieurs vols par jour vers Singapour. Il ne faut pas hésiter à prendre des compagnies du Moyen-Orient qui ont souvent des vols intéressants.
Je m’y suis pris 3 mois à l’avance et j’ai payé un peu moins de 900 euros au final pour l’aller-retour depuis la France.
Je suis arrivée à l’auberge de jeunesse avec une amie française deux jours avant le début de la semaine d’intégration. Grâce au système de buddy mis en place pour l’intégration des internationaux, mon buddy singapourien est venu me chercher à l’aéroport pour m’emmener à l’auberge de jeunesse. Un bel accueil !
L’arrivée a été un véritable choc physiquement parlant : entre le décalage horaire de 6-7 heures, la différence de température de 15°, et un taux d’humidité de 90%, on est littéralement assommé par l’air ambiant en sortant de l’aéroport surtout en Août.
J’ai beau avoir déjà pas mal voyagé, j’ai vraiment eu l’impression d’être dans une autre dimension. On se prend le dépaysement en pleine figure ! Si Singapour est plus occidentalisé que les autres pays d’Asie, la vie au quotidien, elle, est très différente de la France.
Physiquement, j’ai eu du mal à m’acclimater au début, principalement à cause de l’humidité !! De plus, à l’auberge de jeunesse, il est difficile de se poser. On voulait tout découvrir dès le départ alors que l’on devait aussi trouver un logement. On a alors enchaîné les visites et les heures de découvertes. Au final c’est génial mais tu fatigues beaucoup !
C’est vraiment une université d’excellence. Leur pédagogie est tournée vers la participation des élèves et c’est beaucoup plus interactif que ce dont on a l’habitude en France.
Le corps professoral est très impliqué. Par exemple, notre enseignante de sciences politiques a réussi à faire intervenir des ambassadeurs de Norvège et de Corée du Sud pour animer certains modules. Les professeurs sont très proches de nous, et il est possible de discuter avec eux en dehors des horaires classiques. Il y a moins de barrière entre les enseignants et les élèves.
Le campus est magnifique, tout est fait pour que l’on puisse travailler. Tu peux réserver des salles quasiment tout le temps quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit. Particularité singapourienne, il y a une vie parallèle souterraine entre les différents bâtiments de l’école, pour protéger les étudiants en cas de pluies torrentielles ou de chaleurs trop fortes.
En revanche, il n’y a pas de résidences universitaires directement sur le campus. Au niveau qualité des infrastructures, il y a du Wifi absolument partout, et des ordinateurs accessibles à tous les étudiants. Il y a aussi beaucoup de soutien apporté aux élèves comme une clinique gratuite pour les étudiants (accessible aussi aux étudiants en échange), une énorme bibliothèque, une librairie papèterie, ou encore un support informatique. Une des associations était dédiée aux étudiants étrangers.
L’université singapourienne nous envoie par mail une liste de cours auxquels on peut s’inscrire, et ensuite il y a plusieurs étapes en ligne pour s’y inscrire.
Une fois passé le premier tour depuis la France où je n’ai eu que la moitié des cours que je souhaitais, le deuxième et le troisième tour ont directement eu lieu à Singapour.
Une fois sur place, ils ont un système complètement incroyable pour les seconds et troisièmes tours de sélection ! Concrètement, on disposait d’une monnaie virtuelle où on nous demandait à travers un système d’enchère de miser sur les cours qui nous intéressaient le plus. On pariait un certain montant en espérant que celui-ci serait suffisant pour obtenir le cours de notre choix. Les attributions se faisaient donc en fonction de l’offre et de la demande. Une vraie leçon d’économie en live !
Au final, au bout de 3 tours j’ai fini avec les cours suivants :
Management in China
Ethics
Introduction à la Politique
Advertising
Chaque module représentait environ 3 heures de cours, et je me suis arrangée pour les grouper sur quelques jours en semaine. Du coup, j’avais un milieu de semaine intense, et de longs week-ends. Il y avait en revanche un véritable travail de préparation pour les cours, avec des lectures, des cas à travailler, et des travaux de groupe. Au total, cela me faisait au moins 2 heures supplémentaires pour préparer chaque cours en travail personnel, allant même jusqu’à 3 ou 4 heures, en fonction de l’investissement personnel que je souhaitais y mettre.
La plupart de mes cours étaient vraiment passionnants : nous étions au maximum 5 étudiants en échange par module, et l’immersion était totale. Sachant qu’à SMU la participation était très importante, cela a donné lieu à des débats animés avec les étudiants singapouriens. Par exemple en cours de Politique ou d’Ethique, les points de vue variaient énormément entre locaux et internationaux, nous permettant de réaliser à quel point les différences entre nous étaient importantes. Pour les professeurs avoir des étudiants en échange permettait de stimuler leurs classes et ils nous faisaient donc énormément participer. J’ai eu l’occasion de faire une simulation d’élection présidentielle, de débat à l’ONU, d’échanger avec 2 ambassadeurs, etc…
Les singapouriens sont extrêmement investis dans les cours, ils souhaitent être les meilleurs dans leur domaine. Cela rend les travaux de groupe exigeants car tout le monde est motivé !
Au final, j’ai choisi des cours qui m’intéressaient, je n’ai donc pas trouvé ça particulièrement dur et je me suis investie dedans. J’ai privilégié l’aspect culturel aux matières plus classiques (comme la finance) pour faire quelque chose de différent par rapport à mes modules en France.
L’intégration à SMU est rapide, autant grâce à l’accueil de l’administration qu’à celui des associations étudiantes ! Les singapouriens sont très sympas. Les 4ième ou 5ième année déjà partis en échange sont habitués aux étudiants internationaux, tandis que les plus jeunes qui ne sont pas encore partis en échange sont particulièrement curieux et n’hésitent pas à nous poser des questions aux pauses. En revanche comme on change de module et donc de classe pour chaque cours, il est difficile de dépasser le stade de « camarade de classe ».
En dehors des cours, je me suis fait quelques très bons amis locaux, notamment mon buddy qui m’a énormément aidé quand j’étais sur place. Il m’a fait découvrir des spécialités culinaires, il m’a fait visiter la ville et s’est occupé de ma valise quand je suis partie en roadtrip à la fin de mon séjour. Ce programme de parrainage est organisé par l’association de SMU qui gère les étudiants en échange.
Plus globalement, les gens sont très gentils, mais ils gardent une certaine réserve et une certaine distance. Nous étions énormément d’étudiants en échange (plusieurs centaines), et 4 mois sur place cela reste très court… du coup on n’a pas forcément le temps de s’investir dans une véritable relation avec les singapouriens et inversement. C’est un peu dommage !
Il n’a pas évolué parce que j’avais déjà habité en Angleterre pendant 7 mois, 2 ans auparavant, et que l’anglais Singapourien est très particulier. Ils ont des expressions bien à eux.
En revanche tout le monde parle anglais sur place, cela facilite l’échange et il est très facile de communiquer et de se déplacer en Asie, même au-delà de Singapour !
J’ai fait plusieurs types de voyages : des longs-week-ends dans les pays proches (Indonésie, Malaisie, Thaïlande), 10 jours de « break » à backpacker en Thaïlande et à Bali, et un long roadtrip d’un mois à la fin de mon séjour à Singapour pour découvrir le Vietnam et la Birmanie.
Cela a notamment été possible parce que j’avais décidé de privilégier les voyages aux sorties et aux soirées (hors de prix sur Singapour). Il est possible de voyager pour très peu cher en s’y prenant bien : il faut se renseigner sur les bons plans (il est par exemple beaucoup plus avantageux de prendre un bus local de Singapour jusqu’à la frontière, et ensuite de prendre un bus malais que l’on paye en ringgit, que de réserver un bus en ligne de Singapour jusqu’à l’endroit désiré en Malaisie… on peut payer jusqu’à 3x moins cher !). Il faut accepter de se laisser un peu de marge de manœuvre et d’incertitude, et privilégier le fait de réserver sur place tout ce qui est guide, excursion ou autres.
Comme beaucoup d’étudiants étrangers voyageaient dans les pays alentours, j’ai glané des informations au fur et à mesure en me renseignant autour de moi. Nous nous échangions conseils et bonnes adresses, ce qui a été très utile pour préparer certaines destinations un peu plus reculées et pour lesquelles il est difficile de se renseigner sur internet.
Être en échange à Singapour, c’est vraiment une occasion unique pour découvrir toute la région ; pour donner un ordre de grandeur, un A/R en avion pour Bangkok m’a couté 80€. C’est bien moins cher qu’un billet de TGV pour le sud de la France !
Concernant les moyens de transports, pour les longs trajets j’ai utilisé l’avion lorsque nécessaire (avec principalement Air Asia, Tiger Air et Jetsar) et sinon le bus. Dans les villes : pied, taxi (peu chers en Asie), vélos, etc. Lorsque nous voyagions à plusieurs, il était parfois plus rentables de louer une voiture avec chauffeur (il est peu conseillé de conduire soi-même, surtout en Indonésie par exemple).
Dans les sites « connus » je recommande Tripadvisor, tripinasia.com et Booking.com qui m’ont été fort utiles.
Vous aurez le wifi quasiment partout, que ce soit en Malaisie ou en Thaïlande ou ailleurs, ce qui est assez pratique pour contacter les gens avec WhatsApp.
J’avais fait un budget estimatif avant de partir, basé sur les témoignages des étudiants partis l’année d’avant en échange.
Billet Paris-Singapour : 900 euros (car date d’arrivée imposée)
Loyer : environ 700 euros pour une chambre de 12m2 partagée à deux dans un « condo ». Les loyers sont hors de prix à Singapour et beaucoup sont en colocation voire partagent leur chambre. En revanche nous étions en plein centre, dans une résidence avec piscine et salle de sport… les « facilities » proposées par les résidences sont souvent impressionnantes. Pour payer moins cher, il faut vraiment s’excentrer ou trouver une chambre dans un appartement qui n’est pas en « condo ».
Globalement ce sont les deux principaux postes de dépenses ; en dehors du logement, il est possible de très bien s’en sortir à Singapour.
Nourriture : si tu manges local, il est possible de manger pour 3 ou 4 euros max par repas. Tout le monde mange dans les food courts où il y a des petits stands, cela revient peu cher ; c’est déjà cuisiné et super pratique. J’ai pu tester plein de spécialités différentes de toute la région asiatique. En revanche dès qu’on sort des plats asiatiques, tout est hors de prix. 10€ le camembert et 8€ le kilo de fromage blanc : on change vite ses habitudes !! Faire ses courses soi-même revient plus cher.
Transport sur place : environ 50 euros par mois. J’avais une carte de transport où tu payes à la distance à chaque trajet.
Sorties : plutôt chères à Singapour. Les prix sont supérieurs à ceux de Paris pour un verre. En revanche pour les filles il y a le « ladies night » un soir par semaine : les entrées dans les bars sont gratuites avec parfois un ou plusieurs verres offerts.
C’est une ville à la fois très réglementée, très propre, qui parait occidentalisée, mais aussi très proche de la culture asiatique et assez dépaysante.
On s’y sent bien, la ville est assez verte et n’est pas étouffante, il est facile de se repérer et de circuler. Le fait que l’anglais soit parlé par tout le monde ou presque facilite la communication.
Il y a beaucoup de balades à faire et de chose à tester, comme la cuisine locale.
Allez-y, vous ne le regretterez pas !
En toute transparence, trouver un logement au Japon n’est pas une mince affaire, encore plus en étant un étudiant étranger.
En effet, qui dit culture différente, dit également système administratif différent. Pour louer un appartement en dehors du campus, il faudra mettre la main au portefeuille, sans doute parler japonais, et montrer patte blanche. C’est pourquoi vous avez aussi la solution de vivre sur le campus, sans doute la solution la plus facile pour vous.
Mais pas d’inquiétude, ce guide vous présente les options qui s’offrent à vous, tant au niveau des types de logement que des endroits où chercher.
Sommaire |
Est-il facile de trouver un logement pendant vos études sur place ?
La plupart des universités proposent des logements on-campus aux étudiants. Sinon, ceux qui vivent off-campus sont confrontés aux mêmes difficultés que les Japonais et les étrangers pour trouver un logement abordable, sachant qu’il faut généralement passer par une agence plutôt que par les propriétaires.
Sans oublier que le système de location de nombreuses sociétés immobilières n'est pas très convivial pour les étrangers...
Quel est le loyer moyen pour une chambre au Japon ?
Selon la taille du logement et la localisation, le loyer mensuel d'une chambre en colocation à Tokyo se situe généralement entre 40 000 (300€) et 90 000 yens (670€) par mois.
À tire de comparaison, un appartement privé coûte généralement au moins 100 000 (750€) yens par mois d’après Japan-guide.
Quelle est l’évolution des loyers ces dernières années au Japon ?
Avec une densité de population de plus de 330 personnes par kilomètre carré, la demande de logement au Japon est toujours élevée, mais les prix restent stables selon Housing Japan.
Cependant, petit à petit depuis 2012, les loyers augmentent chaque année, comme le montre Trading Economics.
Comme mentionné plus haut, rechercher un logement n’est pas une mince affaire pour diverses raisons culturelles, vous avez donc 4 solutions :
Habiter on-campus dans une chambre en résidence universitaire;
Rendre visite aux agences immobilières près d’où vous souhaitez habiter, mais il faut dans ce cas parler japonais;
S’adresser aux agences spécialisées pour les étrangers car de nombreux propriétaires japonais refusent de louer un logement à un étranger ;
Habiter dans une « Gaijin House»
La sous-location est en revanche inimaginable de par la régulation autour du logement. Nous avons donc séparé les types de logements, sur longue ou courte durée.
Vous recherchez un logement avant votre départ ? Vous voulez vous garantir un logement sur place dès votre arrivée ? Vous ne parvenez pas à trouver de logement de courte durée ? Face à la compétition importante dans les grandes villes pour trouver un logement, Uniplaces vous propose des logements de courtes ou longues durée réservables en ligne. Et avec le code ETUDIONSALETRANGER, vous bénéficiez de 15% de réduction sur les frais de service !
Vivre dans une chambre au sein d’une résidence universitaire, on-campus :
Elle figure en première option car c’est la plus répandue au Japon. Vivre dans les university dormitories présente des avantages distincts, comme un coût (relativement) faible, un emplacement pratique et la présence d'autres étudiants comme vous.
De plus, vous êtes proche de l’école, un vrai avantage ! Etant donné que les règles sont strictes dans le pays, les espaces communs sont censés être propres également, de quoi rassurer les plus maniaques !
Où chercher : via votre université bien évidemment, ou via L’AISF qui a fait une liste des résidences dans le pays.
Vivre dans un studio ou un appartement :
Cependant, certains n'aiment pas les dorms, comme les chambres partagées. Si c’est votre cas, vous préférez tout simplement vivre seul.
Si vous avez la possibilité de louer des appartements en ville, le loyer sera beaucoup plus cher. Sinon, si vous souhaitez garder un budget raisonnable, vous risquez de vivre loin du campus, donc d’avoir plus de temps de transports et moins de temps pour étudier... Bref, il faut peser le pour et le contre.
Où chercher : via les agences ou par le site Sakura House entre autres.
Vivre en colocation :
Autre solution, à votre arrivée au Japon, vous serez peut-être un peu désorienté en vivant dans cette culture différente.
La colocation peut être est un moyen de vous rassurer en vivant avec d’autres étudiants étrangers, qui seront sans doute dans le même cas que vous. Vous avez ainsi votre chambre, et vous partagez les espaces communs.
Où chercher :
Sites internet: Student.com qui liste par ville ou université ; Erasmusu, Sakura House, ou plus ‘haut de gamme’, vous avez Oak house.
Groupes Facebook comme « Tokyo Housing, Rooms, Apartments for share, rent, buy», qui enlèvent donc les étapes contraignantes des agences immobilières. N’hésitez pas à taper votre ville.
Les « gaijin houses », ou maisons d'étranger :
C’est un type d'hébergement bon marché pour les étrangers qui séjournent au Japon pendant 1 mois ou plus et qui veulent éviter les tracas et les dépenses liés à la location et à l'aménagement d'un appartement classique.
En anglais, cela se traduit par guest house. C’est pour vous l’occasion de découvrir de plus près la vie quotidienne des Japonais.
Il existe de nombreuses pensions de famille à Tokyo, mais on en trouve également dans d'autres grandes villes japonaises. Si certaines sont des maisons individuelles, gérées de manière indépendante, d'autres appartiennent à des sociétés immobilières qui gèrent plusieurs maisons dans la ville. Certaines sociétés accueillent seulement des étrangers, et proposent des contrats à la semaine.
Dernier point, les gaijin ne sont pas spécialement les bâtiments les plus récents ou les plus modernes, mais vous disposez tout de même du minimum avec une cuisine et des ustensiles de base, d'un lit, et éventuellement d'une télévision.
Les logements temporaires pour votre arrivée :
Vous préférez jouer la carte de la sécurité en passant par une agence, et voir d’abord les logements avant de les réserver. Dans ce cas, vous pouvez passer par :
Des hôtels via Booking ou en passant par une chaine japonaise Sakura Hotel & Hostel; ou bien des logements privés via Airbnb ou Japan experience.
Des auberges de jeunesse : Japan youth hostel qui liste les différentes auberges, le site est aussi disponible en français.
Des expériences insolites, comme les Capsules hotels qui proposent seulement un lit, juste de quoi dormir ! Ils sont souvent situés aux abords des gares pour permettre aux businessmen and businesswomen de se reposer une nuit à un prix raisonnable. Vous pouvez choisir sur TripAdvisor.
Des pensions traditionnelles japonaises, qui incluent différents services comme les repas le petit-déjeuner et le dîner, c’est une manière de vivre une expérience japonaise :
Les ryokhan via Japanese guest houses, haut de gamme
Les minshuku, plus chambres d'hôtes gérées par une famille, un peu moins confortable que les ryokhan.
Selon vos préférences, le temps que vous restez étudier sur place, et si vous voulez même éviter les tracas administratifs, certains étudiants peuvent privilégier ces options.
Où s’informer ?
Pour les conseils ou les questions, vous pouvez vous orienter vers Study in Japan. Les universités possèdent très souvent un service dédié au logement dû aux options que ces dernières proposent aux étudiants, elles seront donc de bons conseils.
S’adresser à la ville est aussi une très bonne option. Le gouvernement métropolitain de Tokyo, ainsi que certaines municipalités, proposent des consultations et peuvent vous donner des informations et des conseils.
Pour un aspect plus légal, regardez le site Iclg (en anglais) qui vous indique les principales lois reliées au logement. Les règles sont régies par le Code Civil de 1996.
Les quelques trucs à savoir :
Diplomatie.gouv vous éclaire un peu plus sur ce qu’il y a à prendre en compte en choisissant un logement privé et en passant par une agence. C’est bien entendu à prendre en considération, car si vous restez peu de temps, c’est un gros investissement.
Le tetsukekin, ce sont les frais de réservation pour vous garantir que l'appartement ne sera pas donné à quelqu'un d'autre, et pour que vous ne changiez pas d'avis. C’est donc une somme que vous payez lorsque vous faites une demande d'appartement. Ces frais sont remboursés après la signature du contrat et équivaut généralement à 1 mois de loyer.
Le shikikin, c’est une caution remboursable partiellement, d’environ 2 mois de loyer. En effet, il est souvent difficile de la récupérer en intégralité car les Japonais changent les moquettes et tapisseries après chaque locataire.
Le reikin, c’est un "cadeau" à faire au propriétaire avant d’emménager qui respecte une tradition japonaise d’après-guerre. Elle est particulièrement respectée dans les grandes agglomérations, et s’élève en général à 2 mois de loyer (non récupérable). Cette tradition à tendance à diminuer, voire disparaître, en fonction de la situation géographique du logement selon Japan talk.
Le chukai ryôkin ou tesuryô est un versement à l’agence immobilière, des honoraires, correspondant à environ 1 mois de loyer pour la commission.
Notez la différence entre l’apato, un appartement plus vieillissant, et manshon, qui sont plus récents, confortables et donc plus chers.
Autre chose, lorsque vous choisissez un logement, pensez à regarder ce petit détail : la climatisation, c’est un vrai plus en juillet-aout... Pensez également à regarder la distance entre votre logement et l’université, ou bien le temps de transport pour y aller.
Vous recherchez un logement avant votre départ ? Vous voulez vous garantir un logement sur place dès votre arrivée ? Vous ne parvenez pas à trouver de logement de courte durée ? Face à la compétition importante dans les grandes villes pour trouver un logement, Uniplaces vous propose des logements de courtes ou longues durée réservables en ligne. Et avec le code ETUDIONSALETRANGER, vous bénéficiez de 15% de réduction sur les frais de service !
Les principaux droits à connaître :
Vous devrez payer le 1er mois de loyer avant d’emménager. Par la suite, les loyers se paient toujours en fin de mois pour le mois suivant. Attention, une pénalité peut être réclamée en cas de retard, et il n’y a pas d’excuse à avoir.
Autre point, lisez consciencieusement votre contrat ! C’est la clé qui vous évitera de passer à la section suivante ci-dessous ! Soyez sûr d’accepter les règles demandées par le propriétaire, faites un bon état des lieux à votre arrivée, et respectez le contrat.
Si les fêtes sont interdites, n’en faites pas chez vous par exemple. De plus, vous recevez un document supplémentaire indiquant l’état dans lequel vous devez rendre le logement, ainsi que vos responsabilités à la restitution. En d’autres termes, cela vous permet d’avoir un contrat clair et bien établi, c’est plutôt positif finalement ?
Pour finir, dans la plupart des cas les appartements ne sont pas meublés et les charges ne sont pas incluses dans le loyer, faites attention aux charges supplémentaires.
Du moins, la notion de « meublé » n’est pas la même qu’en Europe, les fours ou les machines à sécher le linge sont généralement introuvables.
Comment se défendre en cas de litige ?
Le gouvernement japonais a publié un guide en anglais pour prévenir des litiges dans la capitale.
Disponible sur l’Ambassade de France au Japon, il est très rare d’arriver à ce point car tout est écrit dans le contrat pour éviter d’en arriver à ce stade. Autrement, le dialogue est la première chose à instaurer : expliquez votre problème au propriétaire et essayez de trouver une solution ensemble.
Sinon, il est conseillé de s’adresser aux autorités compétentes. Généralement des services de consultation sont dispensés dans les villes. En prenant l’exemple de Tokyo, vous avez :
Services |
Consultation |
Langue |
Realty Section, Housing Planning Department, Office for Housing Policy, Tokyo Metropolitan Government |
Sur les transactions immobilières |
Japonais |
Tokyo Metropolitan Special Consultation Office for Real Estate Transactions |
Avec un avocat |
Japonais |
Tokyo Metropolitan Comprehensive Consumer Center |
Pour les consommateurs (y compris l'immobilier) |
Anglais |
Foreign Residents’ Advisory Center |
Pour tous conseils |
Anglais |
(Source: Guidebook for Tenants & Landlords – Office for Housing Policy, Tokyo Metropolitan Government)
Hong Kong est une ville bouillonnante de vie mais qui possède aussi de grands espaces naturels. Les étudiants viennent du monde entier pour étudier à Hong Kong qui accueille les meilleures universités d'Asie.
Le TRKI, aussi nommé TORFL en anglais (« Test of Russian as a foreign language ») est le test officiel de Russe reconnue dans l’ensemble de l’éducation supérieure en Russie.
Il a pour but de déterminer si un étudiant étranger maîtrise suffisamment le Russe pour pouvoir suivre des cours au sein d’une université sur place.
Le TRKI est divisé en six niveaux différents afin d’évaluer précisément la capacité de compréhension mais aussi d’expression de l’étudiant en Russe. Le niveau TRKI-1 est nécessaire pour être accepté au sein d’une université, et correspond au troisième niveau du diplôme. Les différents niveaux du test sont :
Le TRKI-4 est nécessaire pour rentrer des formations comme la médecine, ou la recherche. Globalement, le niveau TRKI-1 correspond à une capacité de compréhension et d’expression permettant à l’étudiant de communiquer et de se faire comprendre dans la majorité des situations sans pour autant maîtriser la langue parfaitement. C'est souvent le niveau demandé pour la plupart des formations, bien que cela puisse varier pour une même formation selon les universités.
La durée du test dépend du niveau choisi, mais il prend en moyenne entre un à deux jours, selon la durée des épreuves. Le test est divisé entre 5 épreuves, la compréhension écrite (lecture), orale, la grammaire, l’expression écrite et orale.
Il existe de nombreux stages de langue disponibles afin d’améliorer votre niveau de russe et vous préparer au test. On retrouve les stages linguistiques gratuits en été, mais aussi des stages payants au sein des universités russes tout au long de l’année. Le centre culturel Russe à Paris vous accueillera aussi volontier pour des cours de langue russe.
Étudier en Inde permet de découvrir un pays en croissance constante depuis près de 20 ans, et qui rivalisera avec l’Europe et les États-Unis d’ici une quinzaine d’années.
Le système universitaire proche du système anglo-saxon propose des formations de plus en plus qualitatives, dans des universités de plus en plus modernes. Étudier en Inde, c’est faire un pari sur l’avenir !
S'inscrire aux universités indiennes / Le DASA, inscription en ligne
Les démarches pour s'inscrire aux universités en Inde en ligne ou par dossier. L'ensemble des documents importants ainsi que les délais à respecter sont présentés !
Les frais d'inscriptions aux universités / L'année universitaire en Inde
Le coût moyen pour s'inscrire et étudier dans une université en Inde, ainsi que les dates clées durant l'année universitaire, de la rentrée jusqu'à l'année suivante.
Les bourses d'études pour étudier en Inde
Quelles sont les bourses d'études accessibles aux étudiants souhaitant étudier en Inde ? Voici des aides financières auxquelles vous pouvez être éligible.
Les documents nécessaires pour partir étudier en Inde
Les documents nécessaires une fois accepté dans une université indienne à préparer avant votre départ, pour s'assurer de ne rien oublier !
Les avantages et inconvénients à faire ses études en Inde
L'Inde est un pays particulier qui présente beaucoup d'avantages mais aussi des inconvénients pour les étudiants étrangers. A vous de vous faire un avis sur votre projet.
Trouver un job étudiant pendants ses études en Inde
Est il possible pour un étudiant de trouver un job sur place ? Si les jobs étudiants pendant les études ne sont pas autorisés par la loi, d'autres solutions existent.
Les logements étudiants en Inde
Les différentes possibilités offertes par les universités indiennes aux étudiants étrangers, mais aussi les conseils pour trouver un logement privé une fois sur place.
Louise est partie étudier un an en Inde dans le cadre de son cursus à Science-Po.
Découvrez son expérience incroyable de son arrivée aux nombreuses découvertes qu'elle a pu faire pendant 12 mois !
Singapour est à l'heure actuelle le 4ième centre financier du monde et une des économies asiatiques connaissant le plus fort développement. Centre des échanges entre l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord, le pays propose de nombreuses opportunités professionnelles.
Dans ces conditions, rejoindre une formation au sein de l'un des nombreux établissements réputés à Singapour est une excellente initiative, profitable sur le long terme, d'autant plus valable pour les étudiants souhaitant orienter leur carrière vers les marchés asiatiques.
S'inscrire aux universités à Singapour
Les démarches pour partir étudier à Singapour peuvent s'avérer relativement longues, découvrez donc ce qui vous attend, que cela soit de manière générale, au niveau bac, après une Licence, ou après un Master !
Les programmes Bachelors / Les programmes Masters
Les formations de niveau Bachelor et Master représentent les deux premiers cycles universitaires dans les établissements à Singapour. Apprenez-en plus sur les requis pour y accéder, la reconnaissance de ces formations et le coût moyen !
Les MBA, formation d'excellence / Les PhD, la recherche universitaire
La poursuite d'études après avoir été diplômé offrent de nombreuses possibilités à Singapour, que cela soit dans le cadre d'une formation professionnelle (MBA), ou dans le cadre d'une formation dédiée à la recherche (PhD).
Le calendrier universitaire à Singapour
Les différentes dates clés pour envoyer vos dossiers et préparer votre arrivée sur place. Le calendrier est sensiblement similaire au calendrier universitaire français, mais présente quelques surprises et spécifités !
Les frais d'inscription aux établissements
Basé sur le modèle anglo-saxon, le système universitaire Singapourien implique des frais d'inscriptions aux différentes formations bien plus élevés qu'en France. Mais des plusieurs solutions de financement existent !
Les démarches pour obtenir le "Pass étudiant"
Chaque étudiant international à SIngapour doit se faire enregistrer auprès des autorités et obtenir son "Pass étudiant". Découvrez les différentes démarches nécessaires et ce que l'obtention du Pass vous apportera sur place.
Trouver un logement étudiant à Singapour
Il existe de nombreuses offres de logements destinées aux étudiant à Singapour, des classiques appartements et colocations aux hôtels appartements qui peuvent être une alternative plus qu'intéressante pour certains.
En plus d’être une ville trépidante, Tokyo abrite aussi la plupart des universités prestigieuses avec des infrastructures très complètes. Vous serez donc mélangés entres les gratte-ciels environnants, les temples ou les parcs de la ville.
Si c’est le dépaysement que vous recherchez, Shanghai est faite pour vous . C'est l'une des villes asiatiques qui attire le plus d’étrangers : expatriés, touristes et étudiants se mêlent à la culture chinoise et font de la ville un mélange culturel riche et très dynamique !
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !