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Salut, je m’appelle Laetitia et j’ai 24 ans. Après un cursus classique en classe préparatoire j’ai intégré l’école de commerce de Rouen, aujourd’hui appelée NEOMA. J’ai toujours aimé voyager et me confronter à l’inconnu, et dès mon premier stage j’ai choisi de partir à l’étranger pendant 6 mois à Londres.
En fin de master 1, dans le cadre de mon cursus, j’avais la possibilité de partir à nouveau grâce à l’échange universitaire : une occasion en or pour partir vivre à l’autre bout du monde et découvrir de nouvelles cultures.
Au moment où j’ai fait mes choix, je savais que je voulais partir en Asie car je n’avais encore jamais été sur ce continent, mais j’hésitais entre 3 grandes villes : Bangkok, Shanghai et Singapour.
Après réflexion, j’ai mis en premier choix Singapour ; c’est une nation melting pot avec 4 langues officielles (Anglais, Chinois, Malay, Tamoul) dont la localisation permet de voyager partout en Asie assez facilement. C’est un état-nation aux multiples facettes, mélange d’occidentalisation et de cultures traditionnelles. L’excellence académique de l’école partenaire, Singapour Management University (SMU) était aussi pour moi un critère important. Pour finir, j’avais également eu beaucoup de retours positifs de mon entourage, des membres de ma famille ayant vécu 10 ans sur place. Ce sont toutes ces raisons qui m’ont donné envie de partir étudier à Singapour avant tout !
La destination est très prisée des étudiants, mais par chance je l’ai tout de même obtenue, étant classée dans le premier quart de ma promotion.
Dès que j’ai su que j’étais prise, j’ai commencé à me renseigner de toutes les manières possibles (sites web, articles de blog, contact de gens qui étaient partis là-bas, etc…)
Avant de partir, tu dois déjà faire des démarches pour le Visa étudiant afin d’obtenir une pré-autorisation pour lancer les démarches. Tu dois suivre des procédures avec de très nombreuses dates limites. Il ne faut absolument pas rater l’une des deadlines au risque de voir ta demande de Visa stoppée.
L’école de commerce française nous avait fourni tous les documents nécessaires à l’avance pour être sûr que tout fonctionne. Dans la mesure où ils devaient faire face à cette situation chaque année, ils ont su nous donner des conseils appropriés.
J’ai cherché s’il y avait possibilité de financement externe, comme la bourse de la région Haute-Normandie ou de l’Ile-de-France (ma région d’origine), mais il n’y avait rien pour les étudiants partant hors d’Europe.
Il faut savoir que Singapour est une destination d’études assez chère, ce qui peut être un frein conséquent. Bangkok par exemple est réputée pour être beaucoup plus accessible financièrement. Heureusement je sortais d’un an de césure, où j’étais retournée habiter chez mes parents, ce qui m’avait permis de mettre de côté en prévision de mon échange.
Oui, on a eu la possibilité d’émettre des choix avant le départ, à travers le portail internet de l’université d’accueil.
J’ai énormément utilisé les témoignages des étudiants de mon école partis à Singapour précédemment afin de comprendre le fonctionnement de SMU. Cela m’a permis notamment d’apprendre que le choix des cours se faisait sur la base de la règle du premier arrivé, premier servi. Il fallait donc être présent dès l’ouverture du portail de choix des cours pour espérer obtenir ceux qui m’intéressaient !
Le seul problème étant qu’avec le décalage horaire entre la France et Singapour, le lancement du choix en ligne en pleine nuit. Je me suis donc mis un réveil pour espérer obtenir mes choix à temps. Mais même en me connectant à l’heure, en quelques secondes la moitié des cours étaient déjà pleins. Je n’ai donc pas eu tout ce que je voulais, et c’est une fois sur place que j’ai découvert leur solution assez originale au problème : un système d’enchères et de paris. J’ai à peu près obtenu les cours qui m’intéressaient le plus.
J’ai un peu cherché avant mon départ pour trouver un logement, mais je me suis vite rendue compte que c’était impossible. Il vaut mieux réserver quelques nuits en auberge de jeunesse et visiter en arrivant.
De plus, je voulais rejoindre une colocation internationale et le meilleur moyen d’y arriver est de rencontrer des gens sur place pendant la première semaine. Au final, je me suis retrouvée dans une colocation internationale de 6 au total, avec un américain, une belge, un danois, une suédoise et une autre française, une amie, qui partageait ma chambre.
Lors de notre arrivée à Singapour, nous avons mis 9 jours à trouver le logement, en y consacrant plusieurs heures par jour. Les tarifs sont extrêmement élevés, et la demande est plus forte que l’offre puisqu’il y a 600 étudiants internationaux qui arrivent en même temps avec à peu près les mêmes critères de recherche. Cela ne facilite pas les choses pour trouver un logement satisfaisant et pas trop cher. J’ai privilégié la possibilité d’être avec plusieurs nationalités différentes, pour pratiquer l’anglais et vivre une expérience différente, et le fait d’être situé dans le centre de Singapour pour découvrir facilement la ville.
Je payais un peu moins de 700 euros par mois pour une chambre de 10m2 que je partageais avec ma colocataire française. L’appartement au total devait faire dans les 70m2, avec un grand salon, une cuisine et deux salles de bain. En revanche nous avions accès à une piscine olympique au sein même de notre résidence, ce qui est très appréciable vu les températures locales.
J’ai lancé les démarches plusieurs mois avant le départ comme me l’avait conseillé mon école. C’est une procédure très encadrée par l’ambassade singapourienne. Concrètement, tu as un compte sur le portail officiel, et il est indispensable de se connecter régulièrement en ligne pour faire les démarches. A chaque nouvelle étape, et/ou validation de l’ambassade, tu reçois une notification pour t’informer des prochaines actions à effectuer.
Il ne faut pas se précipiter car les prix des billets fluctuent énormément. A quelques jours, il peut y avoir plusieurs centaines d’euros de différence. Réserver le plus tôt possible n’est donc pas forcément la meilleure solution. De mon côté, j’avais pris Swiss Airlines, l’une des compagnies européennes les moins chères avec plusieurs vols par jour vers Singapour. Il ne faut pas hésiter à prendre des compagnies du Moyen-Orient qui ont souvent des vols intéressants.
Je m’y suis pris 3 mois à l’avance et j’ai payé un peu moins de 900 euros au final pour l’aller-retour depuis la France.
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