Peux-tu te présenter en quelques lignes?
Je m'appelle Bérénice, après le bac je suis entrée en classe préparatoire à l'ISCID-CO, l'école de commerce de Dunkerque. Je suis aussi la co-rédactrice et co-créatrice du blog "Jeunes à l'étranger".
Quand es-tu partie au Japon ? Dans quelles conditions ?
Je suis partie en 2009/2010 au Japon après mes deux années de classe préparatoires intégrées. Mon école avait créé un partenariat avec une université à Osaka (Osaka Gakuin University). Cette université ne proposant que des cours de japonais et de culture pour les étrangers, cette année d'études était en fait une année de césure. En gros, lorsque je suis revenue en France, j'ai repris mes études là où elles s'étaient arrêtées.
Qu’est ce qui t’as incité à partir à Osaka et prendre une année de césure ?
Ma passion pour la culture japonaise. Je voulais découvrir ce pays mais pas en tant que touriste. Je pense que visiter et vivre un pays sont deux approches totalement différentes. Quand on reste dans un pays pendant un an on a le temps de voir les "mauvais côtés" aussi et comprendre la culture et les mentalités.
Quelles ont été tes démarches avant et une fois sur place ?
Sur place mon université japonaise m'a très bien accompagnée. On était placé en famille d'accueil et ma famille s'est particulièrement bien occupée de moi. Avant d'y aller j'ai du postuler pour obtenir des bourses. Mon université française m'a accompagnée dans les démarches pour obtenir les bourses. Et une fois sur place il n'y avait que la carte de transport à acheter.
Quels étaient les requis internes à ton école pour partir en échange au Japon ?
J'ai du passer le test TOEFL avant de partir pour prouver que je pourrai me débrouiller en anglais sur place. Ensuite j'ai écrit une lettre de motivation et comme nous étions peu d'éléves intéressés par le Japon, et que mes professeurs connaissaient mon intérêt pour le pays, j'ai tout de suite été acceptée.
As-tu trouvé les formalités difficiles ?
Le test d'anglais n'était pas facile. Pour les démarches administratives c'était très simple. Les universités fournissent tous les documents nécessaires.
Comment s’est déroulée ton arrivée à Osaka ? Comment était l’accueil de l’établissement japonais ?
A mon arrivée, un étudiant japonais qui savait parler anglais est venu me chercher à l'aéroport et m'a conduit à ma famille d'accueil. Le petit "hic" c'est que ma valise était restée à Singapour où j'ai eu un transfert d'avion. Le transfert ne durait qu'une heure et le premier avion ayant eu du retard, la valise n'a pas suivi.... Heureusement le service de l'aéroport est venu me la rapporter le lendemain avec un peu de monnaie pour s'excuser de la gêne...
J'étudiais au centre international de l'université, c'est à dire que je ne pouvais pas étudier avec les japonais qui suivaient des cours dans leur langue. Dans ma classe, j'avais des étudiants de tous les pays : Allemagne, Australie, Mexique, Finlande, Etats-Unis, Thailande... L'ambiance était au top, beaucoup d'événements étaient également organisés pour que nous puissions rencontrer des locaux. Les japonais adorent les étrangers donc s'intégrer n'a pas été difficile !
Comment as-tu ressenti tes premiers jours au Japon? Dans quel état d’esprit étais-tu après quelques semaines ?
Les premiers jours, j'hallucinais sur tout ce que je voyais... Et après quelques semaines aussi ! Ce pays est tellement différent du notre, tellement complexe et culturellement riche. Les japonais ne sont pas encore habitués à cottoyer des étrangers et parfois leurs réactions sont étranges. Ils nous regardaient beaucoup, parfois avec admiration, parfois avec étonnement.
Quels ont été les évènements organisés lors des premiers mois ? Les rencontres que tu as effectuées ?
Les premiers mois il y a eu le "Kishibe festival" ce sont les portes ouvertes de l'université et nous, les étudiants étrangers, avons du organiser un stand et faire l'animation. On a eu beaucoup de succès !
Ensuite il y avait beaucoup de festivals en automne, ma famille m'y a emmenée. Il m'ont aussi emmené chez leur famille à Nara en espérant que je me marie avec leur fils célibataire (haha). J'ai aussi bien voyagé avec l'école, on a eu des déplacements à Kyoto pour les cours d'art ou d'histoire.
Grâce à ces déplacements, j'ai rencontré beaucoup de japonais mais aussi des gens du monde entier. Il y a quelques mois je suis allée à Bangkok rendre visite à une amie thailandaise rencontrée là-bas.
L’immersion était t’elle rapide ou un temps adaptation a t’il été nécessaire ?
Avant d'aller au Japon, j'avais beaucoup lu sur la culture et les mentalités. Je sais pas si j'ai eu un temps d'adaptation ou non mais je peux dire que cette année a été divisée en deux. La première partie était un émerveillement constant et a duré plusieurs mois. Je découvrais la ville d'Osaka et la région. Je faisais beaucoup la fête aussi avec des amis internationaux et japonais.
C'était aussi une période où j'ai beaucoup travailler le japonais, j'écrivais des lignes de kanjis dans ma chambre le soir. Pendant la seconde partie de mon année j'essayais de comprendre. J'ai eu des malentendus parfois, j'ai du me plier à des façons de faire que je n'aimais pas. Mais il faut comprendre la société japonaise et leur histoire pour s'y faire.
Et au niveau du logement ? Comment se déroulait ta vie au sein d'une famille japonaise ?
Ma famille d'accueil était géniale. Ils ne parlaient presque pas anglais mais faisaient des efforts pour utiliser des mots simples. Ils avaient la soixantaine mais étaient très dynamiques ! Ils tenaient un restaurant dans la maison donc autant dire que j'ai très bien mangé aussi. La maman était très drôle, elle me racontait ses journées et se moquait beaucoup de son mari. La papa était timide mais très gentil.
Parfois il venait m'apporter une pomme coupée en morceaux pour me donner du courage quand je travaillais mes kanjis sur le bureau. Ils m'apprennaient aussi des mots nouveaux, ils m'ont acheté plusieurs livres pour apprendre à écrire. Ils étaient aussi très ouverts et on pouvait parler des mentalités.
Comment se passe la vie étudiante au sein de l’université japonaise ?
Il y avait des sorties organisées pour les étudiants internationaux. Elles étaient organisées par des étudiants japonais qui voulaient rencontrer des étrangers et améliorer leur anglais. On est allé à Kyoto, dans des musées et des parcs d'Osaka. On a aussi fait la fête, on a fait Noël, on faisait les anniversaires, les fêtes japonaises. En Mars, à mon anniversaire nous sommes allés à Okinawa, une petite île paradisiaque, c'était génial.
Comment fonctionnait ton programme et tes cours ? Qu’en penses tu ? Quelle est la charge de travail ?
J'avais cours de japonais tous les matins, et les après-midi j'avais des cours en anglais sur la culture japonaise. A la fin je me suis inscrite à un cours d'histoire tout en japonais. Ce n'était pas facile mais j'ai réussi à m'accrocher. La charge de travail dépendait des ambitions des étudiants. je pense qu'il était facile de valider les cours mais si on veut être meilleur dans la langue il vaut mieux travailler beaucoup.
Comment a évolué ton niveau de langue ? Difficile de comprendre la japonais ?
Quand je suis arrivée là-bas je savais tout juste me présenter et je connaissais les caractères de base. J'ai beaucoup appris grâce à ma famille d'accueil. A la fin j'ai réussi à suivre un cours en japonais donc je suis plutôt fière de mes progrès !
L’intégration auprès des étudiants locaux est-elle facile ?
Oui j'ai rencontré des locaux car beaucoup de japonais aiment les étrangers. Mais je dirais que les relations avec les internationaux étaient plus intenses car on vivait tous la même expérience loin de notre pays et la communication est plus simple en anglais qu'en japonais.
La vie en dehors des cours ? Les possibilités de voyager le weekend ?
J'ai eu un mois de vacances en mars donc j'ai eu le temps de voyager. Kyoto et Nara, les deux anciennes capitales de Japon ne sont pas loin d'Osaka (environs 45 minutes de train pour aller à Kyoto) donc je m'y suis souvent rendue les weekends. Kyoto est une ville impressionnante, il y a beaucoup de choses à voir et je crois qu'en un an je n'ai pas eu le temps d'en faire le tour !
Comment as-tu trouvé Osaka? Quels étaient les coins sympas ? Les choses à ne pas rater ?
Osaka est super. C'est plus petit, moins étouffant et moins cher que Tokyo. Il y a deux centres ville : Umeda et Shinsaibashi. Umeda est chic, il y a beaucoup de magasins. Shinsaibashi c'est plutôt le quartier branché avec les boîtes de nuit et les publicités flashy. J'ai bien aimé aussi Banpaku-koen, c'est un grand parc et il y a un musée de l'ethnologie au milieu.
Ton avis personnel sur ton experience à Osaka ?
Cet échange était une expérience très importante dans ma vie. J'ai beaucoup appris sur les autres et sur moi-même. J'aimerais beaucoup y retourner pour y revoir ma famille d'accueil, j'ai l'impression qu'une partie de moi est encore là-bas, tellement j'y ai vécu de choses.
Vous pouvez retrouver les conseils de Bérénice pour partir étudier au Japon sur son blog "Jeunes à l'étranger" !
Plus d'infos pour partir étudier en Écosse !
Études antérieures à l'Écosse :
J'ai obtenu un DUT Techniques de Commercialisation en alternance à l'IUT de Cergy-Pontoise. J'ai décidé d'étudier pendant un an à l'étranger après ce diplôme afin d'apprendre une autre langue, de me changer les idées et de faclité mon entrée dans les meilleures écoles de commerce en France par la suite à travers les concours passerelles.
Pourquoi vouloir partir étudier en Écosse ?
J'avais déjà effectué un tour d'Ecosse en 3 semaines, 2 ans plus tôt, qui avait vraiment été une expérience formidable. J'ai donc voulu revivre dans ce pays magnifique, et y apprendre l'anglais.
A la base je devais partir en partenariat avec mon IUT à l'école d'Abertay Dundee en Écosse. Seulement, l'IUT qui avait tendance a "oublier" les alternants par rapport aux formations initiales pour la plupart des informations générales, ne m'a tout simplement pas fait passer la selection interne. Le nombre de places tant limitées, une fois que celle-ci étaient attribuées, impossible de revenir sur leur décision, car me donner une place aurait signifié enlever la place d'une personne déjà selectionnée.
Évidemment, cela s'est très mal passé par la suite, non seulement cela faisait plus d'un an que j'en avais parlé au responsable des relations internationnales, mais j'avais l'habitude d'aller le voir tout les deux mois pour lui poser des questions. J'avais même envoyé plusieurs mails, il connaissait donc parfaitement mon projet. Cependant, il refusait de changer quoi que se soit, et n'a jamais reconnu être en faute. Les derniers e-mails étaient d'ailleurs très "chauds".
Même un an après, je considère toujours que je ne suis pas en faute dans ce qui s'est passé, et que ce qu'ils ont fait n'était pas correct. Cependant, j'ai réussi a trouver un autre moyen de me rendre en Écosse.
Plus d'infos pour partir étudier en Écosse !
Comment es-tu parti par la suite ?
L'IUT en lui-même ne m'a pas aidé, hormis ma prof d'anglais. J'ai décidé de profiter d'un autre partenariat avec l'université d'Heriot-Watt en Écosse sur le campus de Galashiels, où j'ai appris comment utiliser le système d'inscription UCAS, qui correspond a notre site internet Post-Bac. J'ai donc postulé pour plusieurs universités, dont celle d'Abertay Dundee, où j'ai été reçu. J'ai donc pu partir dans la même école que d'autres étudiants de mon IUT, mais sans partenariat. Concrètement, cela ne changeait absolument rien, le partenariat se résumant à une selection interne plutôt qu'à une selection sur dossier par l'université.
Quelles ont été concrètement les formalités ?
J'ai du m'inscrire sur le site UCAS au mois de Janvier, sachant que la date limite était le 15. J'ai du fournir mes notes de Bac et post-bac, c'est à dire les 3 premiers semestres de mon DUT.
Il est demandé deux lettres de motivation de la part de différents professeurs, ainsi qu'une lettre d'un ancien employeur si possible. Dans mon cas, étant en alternance, je n'ai eu aucune difficultés à les trouver. Il vous faut aussi décrire un maximum votre parcours scolaire et professionnel, fournir des contacts nommés "References", que l'université peut appeler pour vérifier les sources (ce qu'ils n'ont pas fait dans mon cas).
Quand as-tu obtenu la réponse ?
J'ai obtenu la réponse fin avril-début mai de mémoire, mais j'ai fait une grosse erreur de compréhension, car je n'avais pas lu toutes les rêgles et tutorials proposés par le site, car étant donné qu'ils sont en anglais, j'avais un peu la flemme... En tout cas j'ai retenu la leçon ! En effet, pour l'université d'Abertay Dundee, la réponse était "Conditionnal", que j'ai traduit sans trop de relfexion par "Liste d'attente" selon ma logique.
Ce n'est que 15 jours plus tard, vers 1h du matin en lisant les rêgles et explications sur UCAS parce que je n'avais rien d'autre faire (véridict) que j'ai lu que "Conditionnal" signifiait être accepté sous condition(s)!
Ma seule condition étant ... d'obtenir 85 au TOEFL ou 6.5 à l'IELTS. Cela a été un grand moment de joie ... que j'aurais pu vivre deux semaines plus tôt si j'avais fait l'effort de lire les explications en Anglais, même si il y en a pour des dizaines de pages !
Et donc le test d'anglais s'est passé comment?
En faîte, j'avais déjà passé le TOEIC au sein de l'IUT et j'avais obtenu un score de 845 qui est plutôt bon, et donc en me renseignant sur le site de l'université, j'ai cherché à savoir si je pouvais m'en servir pour valider mon niveau d'anglais. J'ai eu le droit à la surprise de voir que le TOEIC était accepté et qu'il fallait un score minimum de ... 850 !!!
J'ai cru que c'était une mauvaise blague, j'ai donc quand même envoyé mon score en scannant la fiche remise par l'organisme du TOEIC et en l'envoyant par mail. A côté de cela, je me suis inscrit à l'IELTS, au cas ou cela ne suffisait pas... 3 jours après, je reçois une réponse positive de l'université qui m'affirme que le score est suffisant ! J'avais donc réussi à intégrer l'école, seul manquait l'obtention de mon DUT pour passer en "Unconditionnal", chose qui s'est faite deux mois après. Pour l'IELTS, vous pouvez vous inscrire et ne payez que une semaine après, si le paiement n'est pas effectué, vous êtes juste desinscrit, ce que j'ai fait !
Globalement, je dirai que l'inscription a été plutôt facile sur le fond, mais laborieuse sur la forme car je ne savais pas toujours à quoi m'attendre par la suite, j'ai fait des erreurs ridicules, et je stressais car je n'avais pas forcément de plan de secours si je n'étais pas accepté. Ma mésaventure avec l'IUT m'a fait comprendre que l'on est néammoins jamais mieux servi que par soi-même !
Je pense que j'ai malgré tout manqué un peu d'informations, et votre site m'aurait vraiment aidé à l'époque, j'espère que d'autres auront la chance de pouvoir l'utiliser !
Plus d'infos pour partir étudier en Écosse !
Parce que les expériences des autres permettent à tous d'apprendre énormément, voici des témoignages d'étudiants partis étudier à l'étranger :
Lucile est partie étudier à Vienne en Autriche pendant 6 mois grâce au programme Erasmus intégré à son cursus à l'ISIT.
Parcourez son expérience au sein de la capitale autrichienne, et découvrez les possibilités qui s'offrent à vous lors de votre séjour d'études en Autriche !
Jean-Baptiste a rejoint Budapest en Hongrie pendant 6 mois dans le cadre du programme d'échange de son école de commerce.
Découvrez sa vie d'étudiant Erasmus au sein de l'une des plus belles villes d'Europe de l'Est, tout en vous familiariant avec le système universitaire hongrois.
Valentin a décidé de partir étudier en Estonie pendant 6 mois pour découvrir la vie étudiante en Europe de l'Est.
A travers son témoignage, c'est une occasion idéale de mieux comprendre pourquoi les destinations d'Europe de l'Est gagnent en popularité pour les séjours d'études à l'étranger !
Julien est parti étudier un semestre à Séoul en Corée du Sud dans le cadre de son échange en école de commerce.
Pendant près de 6 mois, il a pu découvrir et profiter de la vie étudiante en Corée du Sud et parcourir une bonne partie de l'Asie !
Julie a réussi à partir en échange Erasmus à Hanovre en Allemagne pour une durée de 6 mois grâce à son école.
Faîtes connaissance avec le système d'enseignement allemand, la ville d'Hanovre, et les joies de la vie d'étudiant Erasmus en Allemagne !
Emma est partie étudier à Montréal pour trois ans dans le cadre d'un Bachelor "Computer Sciences".
Découvrez sa vie au Canada au sein de l'université de Concordia, et les démarches qui lui ont permis de partir étudier au Québec après l'obtention du bac.
Mathieu est parti étudier 6 mois au Canada au sein de la Queens University à Kingston grâce au programme de son école de commerce.
Faîtes connaissance avec la vie étudiante canadienne au sein de l'une des meilleures universités du pays, ainsi que les possibilités qui s'offrent à vous une fois étudiant au Canada.
Louise est partie étudier en Inde pendant un an lors de son année de césure lors de son cursus à Science Po Strasbourg.
Pendant son cursus à Sciences Po, elle a eu l'occasion de partir étudier un an à Delhi et de découvrir la vie étudiante indienne !
Yassine est parti faire un stage de 3 mois à Londres en Angleterre dans le cadre sa Licence Commerce International.
Dans le cadre de sa Licence Commercial International, Yassine a décidé de découvrir le monde du travail anglo-saxon à travers une expérience professionnelle au sein de la City !
Angelique est partie en stage aux Philippines pour une période de 6 mois dans le cadre de sa Licence LEA.
Avide de découvrir l'Asie et ses cultures, elle a eu l'occasion de profiter d'une expérience unique au coeur de Manille et de voyager tout au long de son séjour.
Benoît est parti une année complète au Chili dans le cadre d'un échange universitaire au sein d'une école d'ingénieur.
Découvrez sa vie à Val Paraiso, ses voyages, ses rencontres tout au long de son année universitaire dans son témoignage sur son experience au Chili !
Alexandre est parti en semestre d'échange au Mexique à Querétaro, durant son cycle Master en école de commerce.
Particulièrement attiré par l'Amérique Latine, découvrez ce que son expérience au sein du système universitaire mexicain lui a apporté !
Bérénice est partie étudier à Osaka au Japon pendant un an dans le cadre d'une année de césure en ESC.
Partagez son expérience unique à l'autre bout du monde, en immersion totale au sein de la culture japonaise !
Nicolas est parti effectuer l'ensemble de ses études en Pologne pendant 5 ans, du cycle Bachelor au cycle Master.
Découvrez les raisons de son départ, les avantages de son projet, et sa vie d'étudiant en Europe de l'Est à travers son expérience !
Maximilien est parti étudier un semestre en Chine à Pékin dans le cadre d'un échange universitaire avec l'EDHEC.
Vivez à travers son témoignage la découverte de la vie étudiante en Chine, des différences culturelles et de l'intégration sur place.
Louis est parti en stage de deux mois au Québec grâce à un programme spécifique dans le cadre de son DUT GEA.
Découvrez quelles sont les démarches pour partir grâce à l'Office la jeunesse Franco-Québecoise, ainsi que le déroulement de son stage une fois sur place !
Émilie est partie en stage à San Francisco pour une durée de 6 mois, au sein d'une agence immobilière.
Parcourez en détails ses démarches, les aides obtenues, sa vie à San Francisco, mais surtout son stage dans une entreprise américaine !
Jérôme est étudiant à Ottawa au Canada depuis 4 ans et effectue l'ensemble de ses études au Canada.
Découvrez la vie d'un étudiant expatrié qui a mené seul ses démarches pour pouvoir étudier au Canada !
Marie, étudiante en Master à Paris-Dauphine, est partie étudier en Suède un semestre grâce au programme Erasmus.
Découvrez le déroulement de son projet avant son départ, son arrivée sur place et la découverte de la vie étudiante suédoise !
Elodie est partie étudier pendant un an en Norvège via le programme Erasmus dans le cadre de sa Licence.
Découvrez donc la vie d'un étudiant Erasmus dans un pays aussi accueillant, unique et surprenant que la Norvège !
Anthony est parti travailler pendant un an à Londres à travers plusieurs jobs étudiants après son DUT.
Découvrez l'ensemble de son projet, de la préparation avant le départ à la vie sur place et la recherche d'emploi.
Marion est partie deux mois et demi en stage au Québec dans le cadre de son DUT Techniques de Commercialisation.
Découvrez sa vie à Montréal, les démarches à effectuer pour partir en stage au Québec et ses conseils pour réussir son séjour.
Etienne est parti un an en Angleterre en tant que professeur assistant de français, après sa Licence LEA.
Découvrez les démarches pour y parvenir, son expérience dans la ville de Leeds, et sa vie en tant qu'assistant prof de français en Angleterre.
Billy est parti étudier 5 mois au Japon en 3ième année de Licence Langues étrangères appliquées (LEA).
Découvrez comment partir étudier au Japon quelle a été sa vie étudiante dans ce pays dont la culture est si différente, et son avis sur son expérience hors du commun !
JB, étudiant en Bachelor Business Studies en Écosse, nous raconte son inscription via le système UCAS
Découvez son expérience, et les erreurs à éviter lorsque l'on souhaite s'inscrire pour étudier au Royaume-Uni via le site internet officiel.
Agathe est partie étudier en Espagne pendant un an via le programme Erasmus dans le cadre de sa Licence STAPS.
Découvrez la mise en place de son année Erasmus, son arrivée et son année en Espagne dans la ville de Séville.
Philipp, étudiant français ayant décidé de faire ses études de médecine en Allemagne, nous raconte ses quelques 8 ans de formation.
Découvrez les démarches administratives pour étudier la medecine en Allemagne, les nombreux avantages par rapport à la France, la vie sur place et divers conseils.
Baptiste, étudiant au Royaume-Uni en 3ième année de Bachelor nous raconte comment il a réussi à entreprendre les démarches d'inscription seul.
Découvrez donc à travers son témoignage plus de précisions sur comment s'inscrire via UCAS et quelles difficultés et incertitudes peuvent être rencontrées.
Marie, étudiante en DUT STID a fait un stage de 2 mois et demi à Wiesbaden en Allemagne, au sein d'une PME.
Découvrez ses impressions, son arrivée en Allemagne et quelles sont les méthodes qu'elle a utilisé pour trouver une entreprise.
Elena, étudiante en Bachelor European Business Studies en Allemagne, est venue étudier un semestre en France dans l'ESC Troyes.
Découvrez ses impressions sur sa vie en France et surtout son avis sur l'ESC qui n'est pas forcément des plus reluisants ... Plus d'infos dans l'interview d'Elena !
Thibault est étudiant en programme Master à l'université de Tokyo depuis 2 ans.
Thibault a fait les démarches seul pour s'inscrire à Tokyo, ainsi qu'obtenir les bourses d'études du gouvernement japonais. Découvrez les différentes étapes de son projet et sa vie au Japon !
Je m'appelle Philip, j'ai aujourd'hui 28 ans et je suis interne en deuxième année d'internat d'anesthésie. J'avais 19 ans lorsque j'ai obtenu mon bac franco-allemand avec une mention bien. En ce qui concerne les études de médecine en Allemagne, le premier "diplôme" est le Physikum, la barrière avant la "Clinique" au bout de quatre semestres.
J'étais un étudiant comme les autres, c'est-à-dire que je devais bosser pour subvenir à mes besoins, même si j'avais un peu d'argent de mes parents. Le reste fut gagné par le biais de petits jobs.
Pourquoi avoir choisi l'Allemagne pour faire médecine... Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord il n'y a pas le concours de première année qui fait échouer près de 85 à 90% des étudiants lors de la première année. Ces rejetés n'ont qu'une seconde chance pour réussir le concours. Si échec il y a, les deux ans passés à la fac auront été en vain, car ils ne sont pas reconnus.
En Allemagne il faut passer par un organisme qui distribue les places, la ZVS (Zentrale Vergabestelle für Studienplätze). La ZVS gère certaines études et matières, surtout les études avec un diplôme d'état à la clef. Le facteur le plus important est le numerus clausus, la moyenne à la virgule du bac français. Il faut calculer la moyenne française et la convertir en une moyenne allemande. A savoir que les notes vont de 1 à 6 voire même de 1 à 15. Pour les facteurs de conversion il faut se renseigner au ZAB, www.anabin.de
Ensuite il y a de plus en plus de facs qui organisent des entretiens en allemand bien sûr qui peuvent compenser une moyenne pas trop bonne et ce avec un important coefficient. Il est donc fortement conseillé d'y participer. C'est là que l'on comprend l'importance de maîtriser la langue... Vous aurez plus de renseignements auprès du DAAD (www.daad.de).
Il faut savoir que le numerus clausus varie d'une ville à l'autre. Les villes du sud étant plus convoitées, le "NC" y est plus bas (en sachant que la note 1 est la meilleure en Allemagne, 6 la moins bonne. En ce qui concerne le système à 15 points, c'est exactement l'inverse). Pour ce qui des Allemands, la ZVS tient aussi compte du lieu de résidence, qui peut s'avérer être un petit bonus si ce dernier est à proximité de la fac souhaitée, car l'on doit indiquer sur le feuille d'inscription au moins six facultés.
La deuxième raison sont les loyers qui sont nettement moins chers qu'en France. Même dans les grandes villes il est possible d'avoir soit une chambre dans une résidence universitaire (le bail peut aller de deux, trois ans et avec un peu de chance jusqu'à la fin des études... chez moi à Ulm c'était trois ans, ensuite il fallait que je me trouve une chambre chez un particulier). Les loyers sont abordables. Il y en a pour toutes les bourses.
Pour l'inscription j'ai déjà fait une petite description ci-dessus. Il faut donc envoyer le bac à la ZVS et demander les documents d'inscription, bien évidemment si la matière souhaitée dépend de la ZVS. Les autres matières / places sont accordées par les facultés respectives de l'université désirée. Sinon il y aussi le site hochschulSTART.de.
Depuis peu il n'est plus demandée de titre de séjour pour les ressortissants de l'UE, ce qui était le cas pour moi en 2001. Il suffit d'avoir un compte en banque allemand. Pour ce dernier il est utile d'avoir déjà une adresse en Allemagne.
Pour ce qui est des études à proprement parler, chaque université règle les choses à sa manière. Les matières ne sont pas enseignées dans le même ordre, mais toutes les matières seront enseignées avec, à la fin, l'examen d'état.
En ce qui concerne l'alternance entre les deux pays, je n'ai pas fait de vraies études en France. Je m'y suis rendu pour faire des stages de médecine à partir du cinquième semestre. Ces stages sont reconnus par les facs allemandes. Par contre je n'ai pas fait d'études réelles en France par exemple, car la majorité des stages ne sont pas reconnus. Il y a par contre des universités qui ont un partenaire en France, comme Bochum et Strasbourg par exemple qui travaillent main dans la main et où les cursus sont reconnus.
Study Experience est une agence spécialisée dans l'accompagnement des étudiants pour partir étudier à l'étranger. Grâce à leur expertise, ils envoient chaque année plusieurs dizaines d'étudiants étudier la santé (médecine, kinésithérapie, Dentaire, Vétérinaire) vers des formations à l'étranger reconnues en France.
Si vous souhaitez vous aussi rejoindre un cursus de santé à l'étranger, ils sauront vous orienter vers les formations les plus adaptées et vous accompagner tout au long des démarches.
Pour ce qui est de la reconnaissance des diplômes, il vaut mieux terminer ses études dans l'un ou l'autre pays, car les cursus ne sont absolument pas les mêmes. Une fois le diplôme allemand ou français obtenu, il est facile de s'inscrire dans l'UE. Mais là aussi il y a une différence qu'il ne faut pas négliger. Si jamais un étudiant d'un pays X veut faire sa spécialisation en France, il doit passer par l'ECN, l'épreuve classante nationale qui est très difficile pour quelqu'un qui n'a pas fait ses études en France et même pour les Français c'est un défis.
Petites anecdote: Je me suis placé parmi les 4500 premiers sur près de 8000 étudiants de toute la France... Le système allemand n'est donc pas trop mauvais.
Par contre l'Allemagne redevient attractive une nouvelle fois pour les étudiants issus de l'UE, car il suffit de postuler avec son diplôme d'état ou un diplôme équivalent. L'Allemagne ne demande pas de concours comme en France, là-bas c'est l'offre et la demande qui régulent le marché des places. Et il y en a assez. Peut-être pas toutes à Berlin, mais sinon un ressortissant de l'UE trouvera au moins une place dans sa spécialité voulue, contrairement aux Français qui doivent s'avouer vaincus et à qui il ne reste que la possibilité de retenter leur chance une seconde et dernière fois à l'ECN.
Et je ne sais pas si cela est un honneur de travailler en France pour plus de 1000 Euros de moins par rapport à l'Allemagne... car les impôts de ce salaire misérable n'ont pas encore été déduits!!!!
Une fois la spécialité terminée, il est très facile de faire reconnaître le diplôme dans l'UE. Pour la France, il suffit de s'inscrire à la Chambre des Médecins du département souhaitée, avec une traduction des diplômes assez coûteuse, mais là, pour la première fois, la France redevient intéressante sur le plan pécunier (du moins le fossé salarial est moins prononcé).
Un diplômé français peut faire la même chose en devenant membre d'une Ärztekammer d'un Bundesland, ce qui se produit llorsque l'on obtient un emploi dans un hôpital.
Pour se faire une opinion des deux systèmes, il aurait fallu que j'y étudie moi-même. Mais je n'ai jamais regretté d'avoir quitté la France pour l'Allemagne, car l'ambiance qui règne en France ne laisse pas beaucoup d'espace pour de l'amitié, car chacun doit battre l'autre et cette procédure d'écrémage est plus que nocive. J'exagère un peu, mais le système est injuste et ne produit dans la majorité des cas que des caractères narcissiques.
Je me suis inscrit à l'ECN car j'avais un peu d'espoir qui s'est vite volatilisé. On pourrait croire qu'un élément bon à l'ECN soit un médecin en herbe prêt à "l'emploi", mais il n'en est rien. Les Français n'apprennent que stupidement pour régurgiter ensuite, sans grande réflexion. C'est ainsi que sont basées la majorité des études en France, cela commence à l'école. Moi-même j'ai pu en faire l'expérience.
Je conseille donc le système allemand, bonheur à ceux qui se sont bien placés à l'ECN ou qui font médecine générale, domaine pour lequel le résultat à l'ECN est plus que secondaire, vu le nombre impressionnant de places qu'il y a. Le gouvernement français essaie par ce biais de réduire le nombre de vraies spécialités (sur 8000 places, 4000 sont allouées à la médecine générale) afin de faire baisser les coûts de la santé.
Pour clore ma petite histoire, je veux mettre l'accent sur l'importance de la maîtrise linguistique. Il est capital de parler l'Allemand ou la langue nationale du pays.
Autrement, il est impossible de pouvoir comprendre grand-chose lors des conférences. Il ne faut pas avoir le niveau de Goethe, les bases rudimentaires suffisent, j'ai moi-même appris les termes techniques en moins de six mois en France lors de mes 18 mois d'internat en médecine générale qui ont été très bénéfiques, même si je voulais faire anesthésie ce que je fais aujourd'hui en Allemagne à Berlin.
Études :
Je suis un étudiant de 21 ans. J'ai obtenu un BTS Commerce International à Compiègne dans l'Oise au sein de l'institution Guynemer. Mes résultats étaient plutôt bons, avec une moyenne générale aux alentours des 12.75, et une moyenne de 15 en anglais. J'ai décidé de partir étudier à l'étranger car j'ai pensé que c'était une bonne opportunité d'apprendre l'anglais, de continuer mes études en commerce international et de découvrir un nouveau pays.
Pourquoi le Royaume-Uni ?
J'avais déjà fait plusieurs stages à l'étranger pendant mon BTS à Coventry en Angleterre, et je voulais retourner en Angleterre, pas forcément dans cette ville, mais retourner là où j'avais passé de bons moments et découvrir un peu plus le pays. En BTS, j'avais appris à trouver mes stages seul suite à des recherches très très longues, et sans trop y réflechir, je me suis dis que je me pouvais très bien me débrouiller seul pour trouver une université en Angleterre sans passer par la France.
Plus d'infos sur les démarches d'inscription !
Comment se sont déroulées les démarches ?
Grâce à un ami qui a la double nationalité, et qui voulait faire ses études en Angleterre, j'ai pu avoir de nombreux informations concernant l'inscription dans ce pays. Je m'y suis pris très tôt vers le mois de décembre jusqu'à janvier. Donc je me suis inscrit via le site internet UCAS, ce qui a pris une bonne demi-journée, rien de dur, mais c'est vraiment long. Les universités que j'ai choisie était celle que je connaissais avant, celle de Coventry et celle où mon ami c'était inscrit. Il y avait celle de Birmingham, Conventry, Kent, Bath, et une dernière université. Pendant trois mois, aucune nouvelle, ce qui est assez stressant. On se demande ce qui se passe, tu fais d'autres projets, tu te prépares à l'éventualité de rester en France. Puis finalement en avril, je reçois les résultats, déception totale ayant été refusé dans les 5 universités.
Je suis donc retourné sur UCAS, étant donné que lorsque tu as 5 choix refusés, tu peux rajouter un choix d'université. Si tu es refusé à nouveau, tu peux à nouveau rentrer un nouveau choix jusqu'à ce que tu sois accepté où que les inscriptions soient terminées. Cela a duré près de 3 mois pour moi, de Avril à Juin. En Juin, j'ai pensé à la possibilité d'aller ailleurs qu'en Angleterre, j'ai choisi une des universités d'Edinburgh (Heriot-Watt) qui m'a refusé immédiatement. J'ai ensuite postulé à Abertay Dundee, vraiment le coup de la dernière chance, et j'ai finalement été accepté fin Juin ! Il me demandait quand même deux conditions pour être accepté définitivement, c'était de passer mon BTS et d'avoir 85 au TOEFL. Début Juillet, j'ai obtenu mon BTS, après toutes ces difficultés, j'ai quand même eu des doutes sur mon envie de partir étudier au Royaume. J'ai finalement passé le TOEFL, début Juillet, puis j'ai attendu les résultats pendant facilement 3 semaines, et finalement j'ai obtenu 76, niveau normal pour un étudiant de fin de BTS. J'ai envoyé les résultats, et pendant tout le mois d'Aout, aucune réponse, puis finalement j'ai reçu une réponse écrite le 13 Septembre, alors que la semaine d'accueil des étudiants internationaux avait déjà commencé le jour même.
J'ai eu des doutes sur mon départ, l'année venait déjà de commencer, la réponse avait mis un mois à arriver, j'avais peur d'arriver en retard, et je trouvais que cela ne faisait pas très sérieux de la part de l'université. J'y suis quand même parti 2 jours plus tard malgré mes quelques réticences.
Et finalement, regrettes tu d'être parti ?
Malheuresement oui, je suis assez déçu d'être parti. Le milieu universitaire en général m'a déçu. En BTS, j'étais habitué à avoir 30h à 35h de cours par semaine, tandis qu'à l'unversité anglais j'étais limité à seulement 8h par semaine ! Il n'y avait pas non de suivi des étudiants au cas par cas. Je regrette aussi d'être parti car mon niveau d'anglais était déjà bon avant mon départ, et je n'ai que peu progressé sur place, tandis que les matières étudiées sont une redite de ce que j'avais fait en BTS.
Vu le peu d'heures de cours, je trouvais le temps assez long et je n'apprécie que peu l'ambiance étudiante, les soirées avec des centaines d'étudiants alors que je préfère les soirées entre amis et en petit comité. En revanche, j'ai pu découvrir pas mal de pubs durant mes études sur place, au moins une vingtaine...
J'ai surtout eu de TRES gros problèmes de colocation, je me suis retrouvé avec 6 mecs de première année, avec une moyenne d'âge de 17 ans, qui ne savaient pas vivre en communauté, qui se levaient à midi et se couchaient à 4h du mat. Il n'y avait aucun respect, il faisait du bruit toute la nuit et ne savaient pas tenir propre un appartement, notamment les parties communes.
Au final, j'ai décidé de quitter l'université à la fin du premier semestre, sans aucun regrets, même si je garde de très bons souvenirs avec des amis que je me suis fait sur place, la rencontre avec de nombreux étudiants étrangers, mais trop de choses n'allaient pas pour que je reste toute l'année. Malgré mon expérience, je dirai qu'il ne faut surtout pas hésiter à partir étudier à l'étranger, c'est une expérience formidable, mais si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à demander conseil à votre entourage.
Elena a passé un semestre en France à l'ESC Troyes dans le cadre de son Bachelor European Businnes Studies en Allemagne, pendant sa seconde année en 2010. Elle nous présente son expérience en France, et son avis sur l'école de commerce, qui n'est pas particulièrement positif ...
Présentation d'Elena, étudiante allemande :
Bonjour, je m'appelle Elena, j'ai 21 ans. L'année dernière je suis partie étudier en France pour le 4ième semestre du diplôme que je préparais en Allemagne, un Bachelor "European Business Studies". J'avais le choix entre l'ESC Saint Etienne ou l'ESC Troyes, et c'est cette dernière que j'ai choisi pour effectuer mon semestre d'études en France.
Pourquoi avoir choisi la France pour étudier ?
L'université allemande dans laquelle je me trouvais "FH Aachen" avait un partenariat avec plusieurs écoles de commerce en Europe. En allemagne, partir étudier à l'étranger durant ces études est quasiment une obligation, cela dépend du diplôme préparé, mais en "Business" près de 30% à 40% des étudiants partent chaque année dans un pays étranger. C'est vrai que dans certaines filières comme le droit ou les ingénieurs, les étudiants partent moins.
J'ai choisi la France un peu par obligation, je n'étais pas assez doué en Espagnol pour partir étudier en Espagne et je à la fin de mon année universitaire allemande, je devais passer un test pour deux langues étrangères, dans mon cas j'ai pris l'Anglais et le Français.
Quelles ont été tes démarches pour étudier en France ?
J'ai tout d'abord du passer un test de français le DELF, qui est un test réparti sur 6 niveaux différents (A1-A2-B1-B2-C1-C2), le A1 étant le niveau el plus faible et C2 le plus élevé. Chaque niveau est indépendant et correspond à un diplôme particulier. Il fallait que j'ai un niveau B1 pour partir ce que j'ai obtenu.
Pour les autres démarches, je n'ai rien eu à faire, l'université à tout fait, j'ai juste eu à remplir des papiers pour l'université, le logement, et j'ai du remplir ce qu'on peut appeler le "leaning agreement", une liste des différents cours que je peux choisir, et qui ont une équivalence dans mon université allemande.
J'ai du aussi contacter l'université de Troyes, pour le logement, qui nous a fourni des appartement privés pour les étudiants étrangers, dont les étudiants allemands.
Comment cela s'est il passé sur place ?
Une fois installés sur place, on s'est vite rendus compte que les français ne parlaient pas beaucoup avec nous. On a essayer de parler avec eux mais ils semblaient assea arrogants, que cela soit pendant les cours ou en dehors. On a donc été assez déçu... Selon les matières, on avait deux ou trois classes différentes, et à chaque fois sur la trentaine d'élèves, seul 4-5 étudiants nous parlaient.
Pendant les cours, les étudiants français ne faisaient pas grand chose, ils étaient assez distraits. Les étudiants étrangers travaillaient beaucoup plus car ils voulaient avoir de bons résultats et un bon dossier lors de l'obtention de leur diplôme. Les professeurs de l'école de commerce le savaient et nous mettaient souvent en groupe de 3-4 avec toujours un étudiant international pour motiver le groupe. Dans les faits, à la place de les motiver, c'était surtout lui qui faisait la très grande majorité du travail...
Globalement, on avait la sensation que les professeurs n'apportaient pas une grande attention aux étudiants français, voir n'en avaient rien à faire. Ils avaient d'ailleurs des notes inféreurs par rapport aux étudiants étrangers, ce qui est un peu ridicule...
En gardes-tu alors un bon souvenir de ton passage en France ?
Pour moi les 6 mois de cours en école de commerce ont été une perte de temps, j'ai l'impression de ne pas avoir appris grand chose, en tout cas beaucoup moins que ce que j'aurai pu apprendre en Allemagne. En revanche, j'ai rencontré des gens intéressants en dehors de l'université, au cours de Salsa notamment, et clubs de sports . On restait en majorité entre étudiants allemands et étudiants internationaux, ce qui fait que l'on parlait beaucoup anglais. Il faut savoir aussi que beaucoup des étudiants étrangers ne connaissaient pas le français, et étaient ici uniquement pour les cours en anglais.
Ce que j'ai appris n'était vraiment pas utile, je connaissais déjà tout ce qui était enseigné, le plus ridicule était les cours d'anglais, qui étaient très limités, le prof ne parlait que 20 min en anglais, et répétait ensuite en français car la majorité des étudiants français ne comprenaient pas...
Et qu'as tu pensé de la ville de Troyes ?
La ville de Troyes est assez sympa, mais moyennement animée. Il y avait en revanche beaucoup de fête à l'ESC, bien que l'on en ait fait très peu, cela avait tendance à toujours partir dans l'excès d'alcool...
Globalement, j'ai bien aimé mon semestre en France, mais l'école de commerce était en revanche vraiment peur intéressante, et seul mon niveau de français s'est amélioré.
Je m'apelle Agathe, et j'ai aujourd'hui 22 ans. Je suis partie il y a 3 ans dans le cadre de sa licence STAPS, management du sport, en Espagne, via le programme Erasmus lorsque j'étudiais à l'université de Nantes.
La façon la plus simple de partir à l'étranger quand tu es étudiant. Selon moi, cela dépend des facs. Dans les formations sportives, il n'y a pas forcément beaucoup de demande, c'est donc assez facile.
Ma fac avait beaucoup de relations avec les universités en Espagne, de plus je connaissais des espagnols que j'avais rencontré à Nantes en première année, et avec qui j'avais bien sympathisé. Cela m'avait donc tenté d'aller l'année suivante à Seville pour les rejoindre. J'avais aussi envie d'apprendre l'espagnol, d'autant plus que je n'avais jamais pris de cours et que je n'avais aucune connaissance avant de partir. Je ne pense pas qu'il soit possible de faire la même chose aujourd'hui, les rêgles du programme Erasmus étant surement plus strictes.
Il y avait une première réunion en décembre au sein de l'université, et quelques autres par la suite. On devait rendre notre dossier en Mars au service des relations internationales de l'université. Dans le dossier, il y avait plusieurs documents dont :
Une Lettre de motivation que je devais rédiger dans la langue d'accueil et en français. Je ne l'avais fait qu'en français, vu que ma fac était assez flexible et que je n'avais pas le niveau d'espagnol.
Ensuite, il fallait faire un petit dossier avec 3 choix dans l'ordre de préférence où tu veux partir. J'avais pris Seville, Grenade et Sunderland en Angleterre. Le choix se fait en fonction des résultats et du nombre de demandes. J'ai pu partir en Espagne car j'avais de très bons résultats en première année. Ils n'ont donc pas trop prêter attention à mon niveau d'espagnol.
Les notes étaient déjà en leur possession, je n'ai donc pas eu à leur fournir, mais elles étaient comprises dans le dossier. Il fallait aussi que je valide ma première année et que j'obtienne les crédits ECTS.
Globalement, j'ai trouvé le dossier relativement simple à réaliser ! Il y a aussi eu des demandes de bourses à remplir, ils nous ont fourni les formulaires. Cela concernant la bourse regionale et la bourse Erasmus. La bourse Erasmus, on y a le droit 9 mois au total, soit une année d'études complète. Elle peut marcher sur plusieurs séjour d'études à l'étranger. Ainsi, si un étudiant part seulement un semestre avec Erasmus, et qu'il souhaite un an plus tard partir à nouveau avec Erasmus, il aura encore le droit à un semestre de bourse.
Il nous avait demandé de rentrer en contact avec l'université, d'envoyer notre dossier d'inscription à la fac espagnol. Bien que plein d'étudiants ne l'ont pas fait et ont du s'inscrire sur place. Je me suis débrouillée pour m'inscrire et envoyer des mails en espagnol, avec de l'aide extérieure, puis le référent espagnol parlant français, on a finit en français.
Comment s'est déroulée ton arrivée ?
J'ai été logée pendant deux semaines chez un ami espagnol que j'avais rencontré à Nantes. J'ai trouvé un appartement sur le site" Easypiso", que mon ami avait visité, et dont il avait pris des photos pour me dire si il était bien ou non. Mais il n'était disponible que deux semaines après mon arrivée, j'ai donc du attendre deux semaines chez lui.
Les deux premières semaines, je n'avais qu'une envie, c'était de rencontrer du monde ! Sachant que j'étais venue 2 semaines avant les cours ... Au début, c'est difficile de rencontrer des gens sans les cours à l'université pour faire des rencontres. Mais j'étais allée à Seville avec 4 autres filles de la fac, que je ne connaissais pas forcément. Donc on s'est entraidées pour les démarches avant notre départ, et une fois sur place on a fait pas mal de choses ensemble, du moins au début. C'était rassurant de ne pas être seule.
Et ton intégration dans l'université ?
Pour intégrer les étudiants internationaux, le personnel de l'université nous a présenté la fac après le début des cours. Ensuite tous les mercredis, l'association des étudiants internationaux organisait des soirées avec les étudiants pour rencontrer des gens, ce qui m'a permis de faire pas mal de rencontres. Ils ont aussi organisé un voyage Erasmus à Tarifa, dans le sud de l'Espagne, ce qui a permit de créer des liens pendant 3 jours, avec visites, plage, soirées ...
Comment s'est déroulé ton apprentissage de l'espagnol ?
Les cours d'Espagnol ont commencé à la mi-octobre à hauteur de 6 heures par semaine, jusque ici j'ai un peu appris sur le tas. Ils ont fait des cours de niveau à hauteur de 6 heures d'Espagnol, pendant le premier semestre, renouvelable pour le deuxième semestre. A la fin des cours, ils donnent une certification de niveau, avec une validation de 6 crédits ECTS si tu validais ton niveau.
Et au niveau de la colocation, comment cela s'est t'il passé ?
J'étais dans une colocation avec deux espagnoles et une colombienne, et une anglaise vers la fin de l'année. On avait un grand appartement, chacun sa chambre, avec un grand et petit salon., un salon et une salle de bain, mais pas de chauffage. Les deux-trois mois d'hiver ont été assez dur... Mais je payais 200 euros par mois.
Par rapport aux cours à l'université ?
En Espagne, ils ont cours soit le matin soit l'après midi. Nous en revanche, vu qu'on avait fait en fonction des cours en France, on avait 18 heures de cours plus 6 heures d'Espagnol. On avait donc cours le matin et l'après midi. Les examens se sont fait sur 3 semaines en Janvier et Juin/Juillet, mais les Erasmus avaient pu avancer leurs examens et finir fin Juin.
On a pas été tant que ça des "privilégiés", il n'y avait qu'une quinzaine d'Erasmus dans la fac de sport. Quelques profs ont adaptés leurs examens pour nous mais dans l'ensemble c'était plus facile qu'en France car il y avait beaucoup de QCM. Il n'y a pas de dissertation ou de redaction à faire, les espagnols ne font pas ce genre d'exercice. On est noté sur 10 en Espagne, et j'ai tout validé du premier coup, mais certains amis ont du repasser certaines matières pour valider. Leur rattrapge ont été avancé pour leur permettre de partir plus tôt.
Et en tant qu'étudiante Erasmus ?
Je faisais la fête 5 jours sur 7. La particularité de l'Espagne, c'est les Botellon, des grandes places où tout les gens et étudiants se rassemblent pour boire et faire la fête et faire des rencontres. Un peu comme les apéros géants en France, mais de manière plus régulière. Ce n'est pas complètement légal, mais l'état espagnol les tolères jusqu'à minuit.
Les bars, il y a très peu de places pour s'assoir, tu es debout et tu parles avec des gens. Pendant l'année, il y a eu deux événements assez typiques, la semaine Sainte, fête religieuse où il y a des processions dans la ville pendant toute la semaine. Si possible, ne pas rester dans la ville pendant cette semaine. Rester un jour pour voir ce que c'est, et partir en voyage après, cela peut être une bonne idée !
Il y a aussi eu la Féria de Seville, chaque personne paye pour une petite maison/tente où il invite des gens, des amis pour faire la fête. Ils viennent en habits typiques, dansent, parlent... Cela reste assez fermé à Seville, il faut connaître des gens qui possèdent leur propre caseta (petite maison en espagnol), bien que quelques unes soient publiques.
Comment as-tu trouvé la ville de Seville ?
Seville est une ville magnifique, il y a beaucoup de choses à faire à la fois en tant que touriste et étudiant. Tu peux tout faire à pied dans le centre-ville. En revanche, ma fac était en dehors de la ville, ce qui était assez embêtant. Mais il existe une fac dans le centre de la ville, que je conseille.
L'avantage de Seville, c'est que c'est bien placé pour voyager, le Portugual et le Maroc sont pas loin. C'est vraiment pas mal pour voyager, et peu chère. Pour aller à Madrid, c'est environ 30 euros aller-retour. Les Corridas sont bien à aller voir une fois, vu que c'est toujours le même rituel.
Premièrement, il vaut mieux trouver son appartement avant de venir pour éviter de chercher sur place et de prendre le premier appartement venu. Il ne faut pas non plus hésitez à aller voir les espagnols si vous en avez en Erasmus en France. Ils pourront vous aider par la suite une fois en Espagne.
Pour moi, cela a été une très bonne expérience, lorsque je suis repartie je parlais espagnol correctement. En revanche, une fois de retour en France, il faut essayer de continuer à parler espagnol pour conserer son niveau de langue. Le mieux à faire est de se mettre en coloc uniquement avec des espagnols !
Études :
Agathe, 22 ans, est partie il y a 3 ans dans le cadre de sa licence STAPS, management du sport, en Espagne, via le programme Erasmus.
Pourquoi avoir choisi Erasmus :
La façon la plus simple de partir à l'étranger quand tu es étudiant. Selon moi, cela dépend des facs. Dans les formations sportives, il n'y a pas forcément beaucoup de demande, c'est donc assez facile.
Pourquoi l'Espagne ?
Ma fac avait beaucoup de relations en Espagne
Je connaissais des espagbols à Nantes en première année avec qui j'avais bien sympathisé, et cela m'avait tenté d'aller l'année suivante à Seville dans leur ville. Et j'avais envie d'apprendre l'Espagnol, d'autant plus que je n'avais jamais pris de cours et que je n'avais aucune connaissance avant de partir. Je ne pense qu'il soit possible de faire la même chose aujourd'hui.
Les démarches :
Il y avait une première réunion en décembre, et rendre notre dossier en Mars.
Dossier :
Lettre de motivation : dans la langue d'accueil et en français. Je l'avais fait qu'en français, vu que ma fac était assez flexible.
Faire un petit dossier avec 3 choix dans l'ordre de préférences où tu veux partir. J'avais pris Seville, Grenade, Sunderland en Angleterre. Le choix se fait en fonction des résultats et du nombre de demandes. J'ai pu partir en Espagne car j'avais de très bons résultats en première année. Ils n'ont donc pas trop prêter attention à mon niveau d'espagnol.
Les notes étaient déjà en leur possession.
Il fallait que je valide ma première année et que j'obtienne les crédits.
Le dossier était vraiment simple à réaliser.
Il y a aussi eu des demandes de bourses à remplir, ils nous ont fourni les formulaires. Cela concernant la bourse regionale et la bourse Erasmus. La bourse Erasmus, on y a le droit 9 mois au total, soit une année d'études complète.
Il nous avait demandé de rentrer en contact avec l'université, d'envoyer notre dossier d'inscription à la fac espagnol. Bien que plein ne l'ont pas fait et ont du s'inscrire sur place. Je me suis débrouillé pour m'inscrire et envoyer des mails en espagnol, avec de l'aide extérieure, puis le référent parlait français, donc on a finit en français.
Une fois en Espagne :
J'ai logé pendant deux semaines chez un ami espagnol que j'avais rencontré à Nantes. J'ai trouvé un appartement sur un site, que mon ami avait visité, et prendre des photos pour me dire si il était bien ou non. Mais il n'était disponible que deux semaines après mon arrivée.
Les deux premières semaines, j'avais qu'une envie c'était de rencontrer du monde, sachant que j'étais venue 2 semaines avant les cours. Au début, c'est difficile de rencontrer des gens sans la fac pour faire des rencontres.
Je suis allé à Seville avec 4 autres filles de la fac, que je ne connaissais pas forcément. On s'est entraidées pour les démarches avant notre départ, et c'est toujours rassurant de ne pas partir tout seul.
Quand on a commencé les cours, ils ont présentés la fac, tout les mercredis, l'association des étudiants internationaux organisait des soirées avec les étudiants pour rencontrer des gens. Ils ont organisé un voyage Erasmus à Tarifa, dans le sud de l'Espagne, ce qui a permit de créer des liens pendant 3 jours, avec visites, plage, soirées ...
Le niveau d'Espagnol :
Les cours d'Espagnol ont commencé à la mi-octobre, jusque ici j'ai un peu appris sur le tas. Ils ont fait des cours de niveau à hauteur de 6 heures d'Espagnol, pendant le premier semestre, renouvelable pour le deuxième semestre. A la fin des cours, ils donnent une certification de niveau, avec une validation de 6 crédits ECTS si tu validais ton niveau.
La vie sur place :
J'étais dans une colocation avec deux espagnoles et une colombienne, et une anglaise vers la fin de l'année. On avait un grand appartement, chacun sa chambre, avec un grand et petit salon., un salon et une salle de bain, mais pas de chauffage. Les deux-trois mois d'hiver ont été assez dur... Mais je payais 200 euros par mois.
En espagne, ils ont cours soit le matin soit l'après midi. Nous en revanche, vu qu'on avait fait en fonction des cours en France, on avait 18 heures de cours plus 6 heures d'Espagnol. On avait donc cours le matin et l'après midi. Les examens se sont fait sur 3 semaines en Janvier et Juin/Juillet, mais les Erasmus avaient pu avancer leurs examens et finir fin Juin. On a pas été tant que ça des "privilégiés", il n'y avait qu'une quinzaine d'Erasmus dans la fac de sport. Quelques profs ont adaptés leurs examens pour nous mais dans l'ensemble c'était plus facile qu'en France car il y avait beaucoup de QCM. Il n'y a pas de dissertation ou de redaction à faire, les espagnols ne font pas ce genre d'exercice. On est noté sur 10 en Espagne, et j'ai tout validé du premier coup, mais certains amis ont du repasser certaines matières pour valider. Leur rattrapge ont été avancé pour leur permettre de partir plus tôt.
Je faisais la fête 5 jours sur 7. La particularité de l'Espagne, c'est les Botellon, des grandes places où tout les gens et étudiants se rassemblent pour boire et fair ela fête et faire des rencontres. Un peu comme les apéros géants en France, mais de manière plus régulière. Ce n'est pas complètement légal, mais l'état espagnol les tolères jusqu'à minuit.
Les bars, il y a très peu de places pour s'assoir, tu es debout et tu parles avec des gens. Pendant l'année, il y a eu deux événements assez typiques, la semaine Sainte, fête religieuse où il y a des processions dans la ville pendant toute la semaine. Si possible, ne pas rester dans la ville pendant cette semaine. Rester un jour pour voir ce que c'est, et partir en voyage après, cela peut être une bonne idée !
Il y a aussi eu la Féria de Seville, chaque personne paye pour une petite maison/tente où il invite des gens, des amis pour faire la fête. Ils viennent en habits typiques, dansent, parlent... Cela reste assez fermé à Seville, il faut connaître des gens qui organise leur évenement, bien que quelques unes soient publiques.
L'avantage de Seville, c'est que c'est bien placé pour voyager, le Portugual et le Maroc sont pas loin. C'est vraiment pas mal pour voyager, et peu chère. Pour aller à Madrid, c'est environ 30 euros aller-retour.
Les Corridas sont bien à aller voir une fois, vu que c'est toujours le même rituel. Seville est une ville magnifique, il y a beaucoup de choses à faire à la fois en tant que touriste et étudiant. Tu peux tout faire à pied dans le centre-ville. En revanche, ma fac était en dehors de la ville, ce qui était assez embêtant. Mais il existe une fac dans le centre de la ville, que je conseille.
Les conseils :
Trouver son appartement avant de venir.
Ne pas hésitez à aller voir les espagnols si vous les avez en Erasmus en France. Ils pourront vous aider par la suite une fois sur place.
Pour moi, cela a été une très bonne expérience, je suis repartie, je parlais espagnol correctement. En revanche, une fois partie, il faut essayer de continuer à parler espagnol pour conserer son niveau de langue. Le mieux à faire est de se mettre en coloc uniquement avec des espagnols.
J'ai fait une licence en langue étrangère appliquées à l'université François Rablais de Tour que j'ai obtenu à l'âge de 23 ans. Je suis ensuite parti l'année d'après en tant que professeur assistant de français en Angleterre à Leeds dans le Yorkshire. Je suis resté un an là bas, pendant une année scolaire, soit de Septembre à Juin.
Le département d'anglais de l'université faisait de la publicité par rapport à l'organisme SIEPP, qui gère justement l'assistanat des profs de langues en Angleterre. Ne sachant pas quel Master faire, j'ai fait le dossier à tout hasard pour réfléchir l'année suivante et réfléchir à quel formation je pouvais postuler.
Pourquoi avoir décidé de partir ?
Je revenais de Madrid, donc j'avais envie de repartir à l'étranger, et comme c'était quelque chose de rémunéré, je pouvais faire une année de césure sans pour autant dépendre de mes parents. J'avais envie de faire le point. J'ai eu ce poste qui s'est proposé.
Quelles ont été les démarches ?
Les démarches se sont faites au mois de Mars-Avril de l'année précédente. Pour le dossier à envoyer à la SIEPP, il fallait :
Les écoles en Angleterre ont accès au fichier de tous les candidats, et c'est à elle de décider et de leur proposer un poste. Il est préférable d'avoir fait un diplôme où tu parles anglais, mais tu peux partir en théorie si tu possèdes un niveau bac +3, quel qu'il soit. Il recherche avant tout une personne parlant français.
J'ai obtenu la réponse d'une université très tard, on est censé l'avoir début aout, mais je ne l'ai eu que début Septembre. Il avait pris quelqu'un d'autre mais celui-ci s'etait desisté. En plan de secours, je m'étais inscrit à une fac d'espagnole en 3ième année, mais j'ai préféré partir en Angleterre. Je ne voulais pas commencer un Master dès maintenant.
En tant que professeur assistant, j'avais 12 heures de travail par semaine seulement. Mon but était avant tout de faire partager ma culture aux élèves dont le niveau allait de la 6ième à la terminale. Je préférais les élèves de terminal car le niveau de français était plus poussé. Il préparait leur bac et les cours ressemblaient plus à des séances de discussions en français, des mini-débats. On parlait de pas mal de sujets comme la musique, l'actualité...
Au début , tu observes un peu comment cela se passe en cours, comment le prof de français se débrouille. Tu es censé venir avec du matériel en français, comme des magazines, des films... J'avais pris quelques magazines sur la musique, comme Rock and Folk. Des trucs ciblés sur les adolescents. Ce qui était amusant, c'était que le premier lycée était catholique, tandis que le second était à majorité musulman. J'ai autant apprécié les deux écoles, le contact avec les élèves étaient faciles et agréables.
J'ai aussi du faire quelques présentations powerpoint adaptés au niveau de chaque classe, avec des phrases basiques pour les premiers niveaux, alors que pour les plus vieux, c'était déjà beaucoup plus élaboré. J'ai aussi eu des cours d'anglais mais pas vraiment sur la langue en elle-même mais surtout sur la culture britannique. Cela représentait deux heures le mercredi après-midi, mais ce n'était pas obligatoire. C'était plutôt enrichissant.
La rémunération était de 850 livres par mois soit 16 pounds de l'heure. J'ai aussi pu faire des heures supplémentaires dans le lycée d'à côté car ils n'avaient pas d'assistant. J'ai donc eu des mois de salaire à 1000 livres, ce qui est plutôt pas mal. On avait un bon pouvoir d'achat pour faire la fête !
Sur place, ce qui est plutôt sympa, c'est que tous les assistants sont en contact donc c'est un peu un Erasmus version rémunérée. J'ai rencontré pas mal de jeunes, de France mais aussi d'Allemagne, d'Espagne, d'Amérique du Sud... On faisait pas mal de soirées, on profitait.
Je me suis bien entendu avec les professeurs dans l'école, quelque soit le département. Ils ont même été satisfait de mon travail avec eux, ils ont organisé un voyage pour les élèves de 4ième en Ardèche en France, ils m'ont proposé de venir cette année pour les aidés. Un cadeau de remerciement, je me suis donc senti assez apprécié même professionnellement, cela m'a appris beaucoup.
La ville de Leeds est elle agréable pour un étudiant ?
La ville de Leeds est dans une région minière et tout s'était éteint dans les années 80, et depuis la ville se reconvertit dans les activités tertiaires. La ville n'est pas particulièrement belle,, c'est plutôt une ville nouvelle avec très peu de patrimoine historique mais pour le shopping et les sorties c'est parfait. En revanche, la campagne du Yorkshire est très jolie, avec des villages plus typiques et de très beaux paysages (les Yorkshire Dales). J'ai pu faire quelques randonnées justement pour les admirer.
Et pour le logement sur place ?
J'ai vécu chez l'habitant avec deux anglais, dans une maison. J'ai pu parler anglais tout le temps et j'ai pu m'inprégner de la culture. L'inconvénient, c'est que par respect pour eux, on ne pouvait pas vraiment inviter d'amis pour faire la fête.
Très bonne expérience dans l'ensemble, aucun regret, très bon souvenir. Si possibilité de le faire, faîtes le! Cela vaut une année Erasmus autant en fun qu'en apport linguistique et culturel, et je sais de quoi je parle vu que j'avais passé un semestre en Espagne auparavant.
C'est en quelques sortes un Erasmus un peu plus adulte. On ne peut pas vraiment arrivé à l'école après avoir fait la fête toute la nuit, bien que pour l'avoir fait une fois, ils le prennent beaucoup mieux qu'en France, et que cela les a surtout fait rire.
Pourquoi être parti étudier au Japon, qui est un pays assez atypique ?
J'avais 20 ans et j'étais en troisième année de Licence LEA. Je voulais partir super loin et mon université me proposait de partir là bas, j'ai donc accepté sans hésiter. C'est le côté complètement différent qui m'a attiré.
Comment es-tu parti ?
Ma fac possède un partenariat avec deux universités au Japon, une à Kobe et une à Osaka. Je me suis rendu sur celle d'Osaka, qui s'appelle "Momoyama gakuin St Andrews". C'etait une université privée assez chère, environ 8000 euros par an, bien que pour nous elle ait été gratuite. Elle est assez connue dans la région, il y avait des publicités dans le métro ou dans la ville.
J'ai du faire la demande d'un certificate of eligibility pour pouvoir étudier au Japon à l'ambassade Japonaise de Paris. Je suis allé directement à l'ambassade avec les papiers nécessaires que j'ai préalablement trouvé sur ce site. Il y avait un certains nombre de papiers à fournir :
La procédure prend entre 1 et 3 mois à se terminer selon la période, et si vous avez des difficultés à constituer votre dossier, vous pouvez contacter ou vous rendre à l'ambassade du Japon pour demander de l'aide.
Tu avais obtenu une bourse d'études pour partir ?
J'avais la bourse FSDIE LEA, d'un seul versement de 800 euros et aussi la bourse Mobicentre hors Europe de 260 euros par mois, et 400 euros par mois de la bourse CMB. Et à cela il faut ajouter la bourse nationale du CROUS sur critères sociaux. De plus, j'avais travaillé avant pour payer les loyers sur place que j'ai pu régler en trois versements. Mes parents ont finalement payé deux des trois versements, j'avais donc pas mal d'argent pour moi.
Comment s'est passée ton arrivée sur place ?
J'ai atteri à Osaka, aéroport du Kansai international. Une fois sur place, une étudiante japonaise (assistante) est venue me chercher. Elle avait été selectionnée avec 4 autres étudiants japonais pour s'occuper de tous les étudiants étrangers de la fac. Ces étudiants devaient venir nous chercher, organiser les fêtes, organiser les événements divers. Ils savent très bien te recevoir et sont très doués pour gérer les différents types d'évènements.
On a eu une première semaine d'orientation Week, où ils nous ont présentés la ville : la gare, le métro, la poste, le magasin le plus proche, les centres commerciaux, les banques. Ils nous ont expliqués comment ouvrir un compte en banque, comment payer ses factures, etc ...
Premières impressions vis à vis de l'université ?
Absolument énorme, l'université est très technologique et très très moderne. Tout est Hight-Tech, des portes qui s'ouvrent seules, aux toilettes hautes technologies, jusqu'aux ordinateurs présents partout.
Comment se sont passés les cours ?
Nos cours étaient en anglais. Nos profs venaient des États-unis ou d'Angleterre, mais vivaient au Japon depuis des années. J'avais 9h de cours de Japonais par semaine et 1h de "comparaison des cultures" entre les différentes nationalités présentes dans la classe et le Japon. Le prof étant de nationalité anglaise, il pouvait nous expliquer les choses avec du recul. Pour les cours, tu choisis ceux que tu veux, mais tu dois avoir au minimum 7 modules. J'avais pris le minimum, mais en moyenne les étudiants japonais ont une quinzaine d'heures de cours.
J'avais donc seulement 10h de cours par semaine, le Lundi, Jeudi et Vendredi avec la fin du semestre des exams assez faciles. Pour les cours de Japonais, au début ils étaient en anglais, puis à partir des deux mois sur place, ils étaient uniquement en Japonais. A chaque cours, qui durait 3h, on avait un quizz au début pour évaluer notre niveau et ce que l'on avait appris pendant le cours. Cela comptait dans la moyenne finale, donc cela force à apprendre et être attentif pendant l'ensemble de la session.
Par rapport à ma moyenne en France, les résultats obtenus au Japon comptaient pour 5 points sur 20, le plus important étant le rapport final, représentant 15 points sur 20.
Ils ont énormément de complexes sportifs qui sont gratuits pour les étudiants, j'en ai donc beaucoup profité. Il y avait un emploi du temps pour chaque sport afin que les complexes soient réservés seulement à quelques sports selon les heures. Une fois que t'es en cours, tu vas dans l'International Center, tu te poses avec ton ordinateur, tu te prends un truc à manger et tu parles avec les gens.
La vie était pas chère sur place, la nourriture ne coûte rien, alors que le choix est monstrueux, il y a absolument tout et les rayons sont énormes. Ils boivent énormément de thé, surtout en bouteille, bien plus que l'eau. Ils vont même jusqu'à vendre "UN" oeuf dur. Le choix de nourriture est vraiment incroyable, souvent très sain, et j'avoue ne jamais en avoir vu autant. Vu que l'euro est plus fort que le Yen, j'étais vraiment avantagé et j'avais un pouvoir d'achat assez monstrueux.
Comment faisais-tu pour payer ses factures au Japon?
Tu reçois une petite facture en japonais dont la seule chose que tu comprends est le numéro correspondant au montant. Tu dois ensuite aller dans un magasin de proximité pour payer, le "Lawson", un convenient store, et tu payes tes factures de la même manière que tu vas dans un bureau de tabac en France.
Et par rapport au logement sur place ?
C'était une résidence universitaire uniquement pour les étudiants étrangers, seuls quelques japonais étaient là, c'est à dire les assistants qui aidaient les étudiants étrangers. C'était à 25min à pied de la fac et les appartements étaient plutôt grands, environ 19m² pour une seule personne, complètement équipés, avec machine à laver, balcon, frigo, salle de bains, autocuiseur (pour le riz) ... C'était petit pour tout mettre, mais extrêment bien organisé.
Je payais 240 000 yens pour 6 mois de loyer, divisé en 3 versements. Même si je ne restais que 4 mois et demi. En revanche, tu n'as pas l'électricité, l'eau ni internet compris dans le loyer. Pour Internet on s'était arrangé avec ma voisine du dessous qui partageait avec 3 personnes, et on avait des cables très longs qui passaient par dehors pour avoir un seul abonnement pour 5 ... Étant donné que c'était la fibre optique, on a eu aucun problème de vitesse et je ne payais que 1200 yens par mois.
La télévision, je ne l'utilisais pas, tout était en japonais et il y avait essentiellement des programmes de cuisine à ce que j'en ai vu.
Par rapport au restaurants, boîtes de nuits et autres activités ?
Les restaurants c'est le paradis, le principe est simple, tu payes une certaine somme et tu manges à volonté pendant 1h ou 2h, et tu bois ce que tu veux en boissons softs et parfois des alcools forts.
Les Japonais ne sont pas trop alcool, la plupart ne tiennent pas l'alcool. Les Japonaises prennent énormément soin d'elles donc elles sont plutôt belles, alors que les japonais beaucoup moins. Ils y a un gros problème de dents là bas vu que le dentiste coûte cher.
Les boîtes de nuit sont assez spéciales. Il y a des offres promotionnelles du style "si les filles ont des talons hauts, elles ne payent pas". Le coût moyen était de 20 euros, avec certaines possèdant des offres particulières avec alcool à volonté.
Le métro s'arrétant à minuit, on ne pouvait plus rentrer, donc obligation de faire la fête toute la nuit jusqu'à 5h du mat ...
La ville où j'étais était une ville "dortoire" les gens vivaient dans la ville et allaient travailler ou étudier ailleurs. Les gens sont vraiments réglés, tu as ton propre espace personnel, tu suis ta ligne à toi, et tu ne débordes pas sur celle des autres. C'es très calme, et ils sont super respectueux. On a beaucoup à apprendre d'eux, au niveau de la discipline, mais ils ont aussi à apprendre de nous, surtout savoir se lacher un peu.
Certains étudiants n'ont pas supporté la différence culturelle, surtout parce que la plupart étaient assez fermés. Ils ont préférés partir au bout de d'un semestre au lieu d'un an, ou d'autres sont partis à la moitié de leur séjour.
Les gens en général sont très disponibles pour toi. Un jour j'étais perdu, j'ai demandé à une dame de m'aider alors qu'elle faisait ses courses. Elle a laché son cadis et m'a accompagné jusqu'à la poste à 5 min à pied. Les étrangers sont vraiment très bien traités et on est des rois. C'est les étrangers qui dépassent quelques fois les rêgles, mais les japonais sont très patients, ils ont une culture qui évite le conflit, il y a très peu de chances qu'ils s'énervent. Si un japonais te fait une remarque ou t'engueules, c'est que tu l'as vraiment cherché. La seule fois où je me suis fait engueulé c'était dans le métro, après une soirée, j'étais allongé sur une banquette dans le métro, et un des japonais m'a demandé de me tenir correctement et de m'assoir. Je comprenais parfaitement que ce que je faisais n'était pas correct, mais les lendemains de soirée sont durs !
Et pour finir, quelque chose à ajouter ?
Je regrette pas, cela m'a apporté vraiment une énorme ouverture d'esprit, je m'adapte beaucoup plus vite aux situations nouvelles. Cela fait du bien de savoir qu'ils existent des gens comme ça, que l'on est pas tous pareil.
Après, ça m'a developpé mon envie de voyager, quand j'ai eu ma licence j'ai pris une année sabbatique, j'ai bossé l'été et je suis parti un an en Australie dans le cadre du visa-vacances (Working Holiday). Puis je suis parti étudier un an en Écosse. Il faudrait vraiment que tout le monde voyage, c'est incroyable, cela te change la vie.
Je m'appelle Elodie et je suis partie étudier en Norvège lorsque j'avais 19 ans. J'ai choisi ce pays parce que mon université n'avait pas de partenariat avec un pays du Royaume-Uni, et que j'avais uniquement le choix entre un pays de l'est comme la Roumanie, la République Tchèque, ou les pays nordiques Suède et Norvège. J'avais pris la Norvège en premier choix, et la Suède en deuxième afin d'apprendre l'anglais.
Je n'ai eu aucun problème à pouvoir partir via le programme Erasmus, étant donné que les étudiants motivés par ce type de séjour était vraiment très peu nombreux. Seules 5 personnes de ma promotion éco-gestion ont fini par partir et à la fin, il restait même des places vacantes.
Pour le dossier Erasmus, je l'ai rendu au mois de février de l'année précédente. De mémoire, voici ce qu'il y avait dans le dossier :
Ensuite, l'université en Norvège m'a contacté directement. Les démarches ont été très rapides et très claires, ils sont vraiment super efficaces, la moindre demande de notre part est réglée dans les plus brefs délais. Pour vous donner un exemple, dans le cadre de mon projet de poursuite d'études après la Norvège, j'avais besoin de lettre de recommandation que mon université française n'a pas été capable de me donner, alors je me suis tourné vers l'université norvégienne, qui m'a répondu dans la journée, alors que la lettre de motivation était faîte dans l'après-midi ...
Génial ! Des étudiants norvégiens qui faisaient partis de l'association des étudiants internationaux nous attendaient à la gare routière de Kristiansand. De là, ils nous ont emmené dans nos résidences étudiantes et donné nos clés. Dès le deuxième soir, il y avait une soirée étudiante pour les étudiants internationaux, pour que tout le monde fasse connaissance.
C'était un simple dîner organisé avec de la nourriture norvégienne, du saumon et du caviar un peu partout, c'était vraiment sympa. Puis après on a été faire un volley tout en continuant à boire.
L'intégration dans l'université a été super facile, l'association ESN 'Erasmus student Network" s'occupait de tous les évenements, et certaines semaines, il y avait des soirées tous les soirs. Ils organisaient aussi des activités, des randonnées, et des voyages (au ski, dans les Fjords, à Oslo, au Danemark).
Pour les fêtes, on avait vraiment le choix, il y avait les soirés étudiantes Erasmus mais aussi celles de l'université en générale, ce qui fait qu'on avait beaucoup d'occasions de sortir. On avait même des soirées une fois par semestre sur un ferry en direction du Danemark. Il y avait près de 700 étudiants sur le ferry, avec un aller de 4h et un retour de 4h mais le but n'était pas de se rendre au Danemark mais de pouvoir boire moins cher grâce au Duty free du bateau.
J'ai pris des cours de Norvégien sur place pour apprendre les bases et se débrouiller malgré que les cours soient en anglais. Ils ont un excellent niveau d'anglais, quasiment sans accent, bien qu'il existe quelques exceptions. Même la télévision est en anglais là bas, ils ont tous les TV shows américains (CNN, Fox). Je ne parlais jamais français, même avec les étudiants français qui étaient en minorité là bas, et avec qui je n'avais pas particulièrement de liens particuliers, sauf une.
Et tous les étudiants internationaux parlaient anglais entre eux. J'étais vraiment coupée du français, les seuls étudiants un peu pénalisés étaient les allemands qui étaient une quarantaine et restaient un peu trop entre eux.
J'étais dans un logement étudiant, dans un appartement à deux chambres, comme toutes les résidences universitaires quasiment là-bas. Ma première colocataire était allemande, et cela s'est très bien passé, puis une américaine l'a remplacé au deuxième semestre, assez spéciale, qui avait des difficultés à s'habituer. Au risque de faire stéréotype, elle ne mangeait que des sandwichs, ne faisait pas de sport, était assez forte, et elle faisait partie d'une association chrétienne, prônant l'abstinence avant le mariage, et elle allait à la messe tous les dimanches.
Au niveau du prix, je payais dans les 400 euros par mois, internet et charges compris. C'était un logement étudiant lié à la fac. Dans chaque résidence, il y avait une grosse salle pour faire des soirées, que tu pouvais louer gratuitement pour organiser tes propres "party". Il y avait plusieurs salles pour se relaxer, avec des canapés, et de vieilles télévisions pour regarder les Jeux Olympiques d'Hiver qui se déroulaient pendant mon année sur place, et qui sont très populaires en Norvège.
Au niveau de l'emploi du temps, c'était vraiment très léger, avec 8 heures de cours par semaines en moyenne, malgré quelques semaines "surchargées" à 13h de cours. L'Université était très design, très moderne, très agréable. Ils ont énormément de moyens, et les salles sont remplies d'ordinateurs et d'écrans. Ils sont très basés sur le travail de groupe, donc il y a une centaine de salles individuelles, qui permettent de travailler à l'écart, chacune étant équipée d'un écran plat et d'un tableau.
Il n'y avait pas grand chose à faire au niveau du travail personnel donc j'ai pu profiter pas mal des "à côtés". Les cours étaient assez atypiques, il nous est même arrivé une fois de faire cours à l'extérieur, le prof nous avait demandé d'aller chercher du bois pour faire des feux de camp, et on avait grillé des saucisses en écoutant le prof faire son cours. Ils sont très basés sur le bien être personnel, et le développement de soi, plus que sur les connaissances en elles-même, et n'hésitent pas à faire quelques écarts à l'enseignement traditionnel.
J'avais 4 matières différentes par semestre en anglais. Au niveau des exams, il y a eu quelques matières avec des courseworks mais la plupart des exams se faisaient à la fin du semestre. L'ambiance était très cool, même les profs nous ont dit en début d'année "vous êtes jeunes profitez en !". Les notes vont de A à F et il te suffit d'avoir un E pour passer, ce qui correspond à un 6/20 ...
Là bas ils passent leur baccalauréat fin Mai, et la fête nationale se fait le 17 Mai. A partir de cette date, les lycéens font le "Rus", ils portent une salopette et pendant 3 semaines, ils ont le droit de faire absolument tout ce qu'ils veulent. Ils boivent tous les soirs pendant trois semaines, font la fête, se font des défis entre eux où ils doivent gagner des récompenses. Le but avoué est de leur donner tous les droits, dans les limites légales, et personne ne peut leur reprocher quoi que se soit. Ils doivent garder leur salopette sans la laver pendant ces trois semaines. Cela donne une idée de la mentalité et de l'ouverture du pays.
Il faisait souvent beau là bas, hormis en octobre-novembre-decembre, où il pleuvait beaucoup, les températures allaient de moins 20 degrès en hiver à 24 degrès en été, sachant que la ville est située à la pointe sud de la Norvège.
C'est vraiment un pays très beau, même en Hiver, il faisait beau, avec le soleil et la neige. Au mois de décembre, il ne fait presque pas jour, et c'est assez difficile de supporter le froid.
La vie était excellente, une association faisait tout pour organiser des évenements pour nous, la plupart des norvégiens sont déjà partis étudier à l'étranger et savent comment nous aider. On apprend très vite à se connaître, je me suis fait pas mal d'amis. On a vécu des expériences assez incroyables, on s'est retrouvé perdue au fin fond de la Norvège pendant plusieurs heures, dans le froid, cela a créé des liens...
Je me levais tous les jours vers midi, la vie était vraiment cool. Le retour en France a été dur ensuite, surtout quand j'ai commencé à travailler une semaine après et reprendre un rythme normal voir rapide m'a été très difficile.
Cela vaut vraiment le coup d'aller en Norvège, ne serait ce que sur le plan personnel, on apprends l'anglais assez facilement, bien qu'au bout d'un an on apprenne plus tant de que ça car ce ne sont magré tout pas des anglais, et leur vocabulaire est plus limité. Il y a donc peu de chances d'être bilingue anglais en restant là bas, l'avantage principal étant l'immersion totale vu le peu de français.
Cela a été une expérience géniale pour moi que je referrais sans hésiter.
Anthony est parti travailler à Londres pendant un an, à 21 ans.
Je venais juste de finir mon Dut Tech de commercialisation en formation initiale et j’avais entendu parler de quelques programmes pour partir à l’étranger, le seul problème c’est qu’ils étaient chers et que je n’avais pas le niveau requis en anglais. L’idée de partir travailler à Londres n'était pas pour tout de suite, je voulais d’abord rester faire une Licence, dans un esprit casanier, mais mes deux amis partis en république Tchèque pour qui l’expérience était incroyable m’ont motivé à partir.
En deuxième année, l’idée me trottait déjà dans la tête. J’ai postulé uniquement à une licence en commerce internationale, où je n’ai pas été pris. Je me suis retrouvé au pied du mur, j’ai vendu ma voiture, et je suis parti à Londres. Je suis parti exactement le 16 Novembre pour Londres, j’attendais aux derniers moments les désistements des étudiants en Licence, en vain.
Je m’étais renseigné sur internet pour préparer le projet, et je m’étais fait un budget mensuel sur excel, avec un détail précis pour chaque mois, comprenant les frais exceptionnels du premier mois, (caution du loyer, premier mois). Les entreprises en Angleterre prennent une caution sur ton salaire pour éviter de te former et que tu t’en ailles par la suite.
Pour moi, cela correspondait à une semaine de salaire sur les deux premiers mois. Ce n’est pas trop pénalisant, mais j’avais un budget assez restreint alors c'est toujours une mauvaise surprise !
Au début, j’ai galéré pour trouver du boulot. J’ai cherché surtout sur internet, il y a énormément d’offres d’emplois disponibles, mais j’ai surtout fait du porte à porte et c’est grâce à ça que j’ai trouvé un job. Au début je logeais dans une auberge de jeunesse, cela m’a permis de me faire des contacts, de rencontrer des gens qui étaient dans la même situation que moi.
Au bout de 3 semaines, je n’avais toujours pas trouvé, et cela devenait un peu galère. Une des personnes que j’ai rencontré m’a conseillé les agences d’intérim spécialisées. Je me suis tourné vers une agence spécialisée dans la restauration nommée « Capital People », ils ont été plutôt sympas, ils sont situés dans « Elephant Castle ».
Ils m’ont trouvé un job relativement vite. Ils te font faire une formation de quelques heures pour voir si tu n’es pas manchot et t’expliquent les rêgles de la restauration (placer les couverts sur une table, porter 3 à 4 assiettes en même temps), et tout cela gratuitement.
J’ai même sympathisé avec une des employés de la boîte d’interim, qui m’avait même proposé de partager son appartement en colocation, que j’ai du refuser parce que je préferais rester dans une auberge de jeunesse, pour le plaisir d’être avec des jeunes et de partager une bonne ambiance.
Au début, je parlais moyennement anglais, et cela m’a plutôt pénalisé. Un conseil à respecter, ne jamais dire que vous cherchez un emploi pour améliorer votre anglais, vous devez parler anglais correctement ou du moins essayer, ils ne veulent pas savoir que vous voulez améliorer en anglais. Lors de l’entretien, pour cacher ses quelques lacunes, ne dire que l’essentiel et écouter surtout. Pratiquer l’écoute active.
Autre conseil, ne donnez pas directement aux employés votre CV, plus de la moitié s’en débarasseront sans que le manager sois au courant. Parce que vous ne leur plaisez pas, ou parce qu'ils souhaitent donner la place à l'une de leur connaissances. Par la suite, mon niveau d'anglais s’est amélioré principalement grâce à mon coloc à partir de début Décembre.
Certains n’hésitent pas à modifier certaines choses sur leur CV pour paraître plus attractif. Ajouter quelques semaines de travail sur une de vos anciennes expériences dans la restauration n’est pas forcément une mauvaise chose …
Les jobs avec l’intérim ont bien marché car c’est une période de fête, donc c’est pour ça qu’ils avaient de l’offre au niveau des serveurs. Arrivé en Janvier, cela a changé du tout au tout, et je me suis retrouvé avec un tiers des missions que j’avais auparavant. J’ai donc du recommencer la recherche d’emplois, à nouveau du porte à porte, j’ai tenté le quartier français « South Kensighton » et c’est là où j’ai trouvé mon boulot pour tout d’abord un part-time, ce qui complétait les missions de l’agence d’interim. Il m’est arrivé de travailler 14 heures par jour, et j’étais bien content car j’avais pas mal de charges à payer, le loyer en premier.
Je devais beaucoup voyager dans Londres aussi, heuresement les transports sont nickels mais aussi plutôt chers ! Mais l'avantage c'est que tu peux trouver un moyen de te déplacer à n’importe quelle heure, et à n’importe quel endroit. Il existe néanmoins des abonnements à la semaine. Pour la Zone 1 et 2, cela coutait environ 120 pounds par mois, ou quelque chose comme 25 pounds la semaine. Avec ça tu peux prendre le métro, les bus, quelques bateaux qui traversent la tamise, et le DLR, une sorte de Tramway un peu futuriste qui traverse la City.
Le prix de la nuit en auberge de jeunesse pour une chambre dépend de l’endroit où elle est située, mais globalement au niveau des services tu as toujours le minimum, le problème étant l’intimité. Il y aussi les gens qui rentrent à 4h du matin bourrés, ceux qui vomissent dans la chambre, qui ronflent, qui … Enfin bref, pas toujours super quand on va travailler le lendemain. Une fois que j’avais fini de voyager d’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse, j’ai regardé sur « Gumtree », un site internet, il y a des annonces de jobs, d’appart, un peu de tout en faîte. J’ai envoyé plein de demandes sans succès, puis j’ai posé mon profil sur le site pour que les gens me contactent si mon profil leur plaît. J’ai eu quelques appels, pas forcément très intéressant sinon ils ne chercheraient pas de candidats.
Puis finalement quelqu’un m’a contacté, pour une offre pas loin du centre près de la « Tower Bridge », j’étais à 10min de la fameuse route des Beatles. Cela avait l’air de me convenir, j’ai rencontré la propriétaire qui était … Témoin de Jehova ! Le loyer était de 560 livres par mois après une super négociation qui m’avait fait gagner 10 pounds, et pour ça je partageais l’appart avec un Sud africain photographe. D’ailleurs un petit conseil, ne pas se mettre en coloc avec d’autres français, sinon autant rester en France. Avec un salaire minimum de 4.80 livres, tout ton salaire passe dans le loyer, c’est pour ça qu’il faut avoir de l’argent de côté.
Deux mois après, j'ai quiité la colocation à contrecoeur car je m’étais attaché à mon flatmate, j’ai trouvé une auberge de jeunesse qui proposait un « Weekly price », au lieu de réserver sans arrêt sur internet, la manageuse m’avait proposé de réserver une place dans une « Weekly room », tant que je restais je payais à la semaine. Je lui ais dis que je comptais rester encore 7 mois, c’était surement pour ça qu’elle m’a fait cette offre. C’était des chambres de 6, et tous le monde restait pour une longue durée.
Cela coutait 90 pounds à la semaine, l’avantage c’est que j’avais pas de caution à payer, pas de préavis à donner, pas de ménage à faire, mes draps étaient changés régulièrement, il n’y avait pas de charges, et surtout que mon auberge de jeunesse était à côté de mon boulot, et j’économisais au niveau du transport. J’ai aussi pu ‘m’intégrer au sein des jeunes et du staff de l’auberge de jeunesse, et c’est devenu rapidement une nouvelle famille.
Quand je suis revenu en France, j’avais l’impression que plus rien ne me faisait peur. Je me sentais capable de presque tout, après avoir fais des démarches en anglais, rencontrer des gens en anglais, vivre avec des gens en auberge de jeunesse. Je suis beaucoup plus ouvert, j’accorde beaucoup moins d’importance à mon petit confort, tout ce qui me semblait important comme avoir mon intimité, avoir ma chambre, avoir de l’eau bien chaude tout les jours, tout ces petits détails, maintenant j’y pense beaucoup moins, et je peux me contentais de peu pour réaliser mes projets.
J’ai vraiment l’impression d’avoir pris du recul et d’avoir revus ce qui était important ou non et ça m’a donné goût au voyage. J’ai recherché à reprendre mes études à l'étranger, j’ai donc contacté l’université qui m’a proposé de partir avec un partenariat avec une université en Écosse.
Je m'appelle Louis et je suis parti en stage au Québec à la fin de ma deuxième année de mon DUT GEA, à l’IUT de Lyon 1. Je suis parti en stage au Québec du 23 avril au 24 juin 2011, soit une période de deux mois.
Pourquoi es-tu parti effectuer un stage au Québec ?
L’IUT m’a proposé de faire un stage au Québec à la fin de la première année de DUT, j’avais juste à faire mon dossier et obtenir des notes correctes. Il me fallait environ 11 de moyenne générale, et une bonne moyenne en anglais. Être sérieux comptait plus que les résultats généraux pour le jury.
Comment se sont déroulées les démarches pour partir ?
L'IUT est passé par l’OFQJ (Office de la jeunesse franco-québécoise) pour s'occuper des démarches pour le stage au Québec. Pour 360 ou 560 euros, j’avais le billet d’avion et les démarches qui étaient faîtes pour moi.
Le Québec a developpé un programme pour les stagiaires et les nouveaux arrivants. Au départ le pays était la main d’œuvre américaine, mais avec la délocalisation des industries, le gouvernement a cherché à promouvoir l’entreprenariat afin de développer sa propre économie. Importer des stagiaires est un moyen de promouvoir cette solution. Il est facile de partir, on était 20 dans notre IUT à le faire.
Il faut néanmoins une convention de stage pour partir par ce moyen, et donc partir dans le cadre de ses études.
Et au niveau des démarches pour le visa ?
Pour le visa et la couverture sociale au Québec, il fallait :
- Une attestation de fonds (j’ai demandé à mon banquier pour qu’il certifie que j’avais assez d’argent pour vivre et subvenir à mes besoins. Il m’a filé un petit document signé de sa main)
- Besoin d’une lettre de mission
- Remplir le formulaire Q104 à faire remplir par la mutuelle étudiante et le CPAM. Desfois les agents de la CPAM ne savent ce que c’est, donc peuvent refuser de le remplir. Dans ce cas là, demander quelqu’un d’autre.
Tous ces documents doivent être envoyé à l’OFQJ qui les envoie par la suite à l’ambassade. Le visa a pris un mois et demi pour arriver une fois le dossier envoyé, et il m'a couté 110 euros.
Une fois arrivé au Québec, tu dois passer à l’immigration pour obtenir ton permis de travail quand tu arrives à l’aéroport. Cela m’a pris près de 4 heures, à cause du monde. Si tu es stagiaire, cela prend 10 minutes à faire, mais comme je l'ai dis il y avait énormément de monde !
Après l’immigration, il faut aller à la RAMQ, régie de l’assurance maladie du Québec. L’assurance santé était comprise dans le pack de l’OFQJ. Tu leurs donnes des renseignements (où tu vas habiter /travailler) et ils te fournissent la carte d’assurance maladie. Cela a pris que 10 min, c’est dans des très grands locaux, et beaucoup d’employés étaient disponibles.
Comment s'est déroulé ta période en entreprise une fois sur place ?
J’étais dans une petite entreprise appelé : « les spécialités LEN » L’entreprise fabrique des lubrifiants industriels, et des nettoyants industriels qui sont biodégradables.
Dans l’entreprise, j’ai fait de l’analyse financière, du contrôle de gestion, du calcul de coût et de la fiscalité. Je travaillais 35 heures par semaine, sauf qu’ils sont assez souples, donc si tu as besoin d’une journée de repos pour faire des visites, dans la mesure où tu n’es pas payé, ils acceptent de te la donner sans contrepartie.
Mon boss venait me voir le lundi matin, me donnait ce que j’avais à faire pendant la semaine, et vérifiait le vendredi soir ce que j’avais fait la semaine.
Je n’ai pas été payé, mais cela dépend des entreprises. Tu n’as pas le droit de travailler avec le visa délivré par le gouvernement, même si ton stage ne dure que 10 heures par semaine, tu ne peux pas travailler comme serveur à côté par exemple.
Deux autres étudiants partis avec moi mais qui faisaient du marketing ont pu s’occuper du design de plaquettes professionnelles. Un petit livret où elles ont écrit la présentation des produits, choisient les photos, le design …
Un autre stagiaire faisait du marketing, il l’a un peu regretté, vu qu’il a passé son stage à créer une base de données sur les entreprises de 3 régions. Pas très passionnant…
N’hésitez donc pas à dialoguer avec l’entreprise pour avoir une idée de la mission.
Si jamais l’entreprise ne convient vraiment pas, vous pouvez demander à changer à l’OFJD, mais cela devient illégal. Si l’employeur n’est pas trop regardant, il n’y aura pas de problème, dans le cas contraire, il vaut mieux oublier.
Et quel est ton avis personnel sur l'expérience que tu as vécu au Québec ?
Les Québecois sont très sympas, j’aurai surement mieux aimé si j’avais été à Montréal. Granby, c’est une petite ville de 62000 habitants, où il ne se passe pas grand-chose, avec une grande rue principale, et deux bars sympas. Après c’est quasiment que des habitations résidentielles. Le réseau de bus est horrible, avec un bus toutes les heures. Dès que tu veux faire quelque chose, tout devient plus difficile. Il y a un zoo très célèbre dans la ville, même les gens de Montréal viennent le voir. C’est l’attraction de Granby, mais cela ne t'occupes pas deux mois !
Au Québec, il faut faire attention, en tant que français tu as tendance à traverser un peu n’importe où, sauf qu’au Québec, tu te prends une amende pour ça, de 15 dollars. Les policiers au Canada, il ne faut pas discuter avec eux, ils ne sont pas sympas, tu as tort, ils ont raison, et les amendes sont souvent salées.
Un ami avait 6 personnes dans sa voiture, la 6ième n’étant pas attachée. Un policier les a vu et leur a mis une amende de 170 dollars plus taxes, en étant « sympa ». Il aurait aussi pu verbaliser le non port de la ceinture, qui n’était pas compris dans l’amende…
Tu as pu voyager un peu durant ton séjour ?
Au Canada, il n'y a pas de TER, il n’y a que des bus. Et l’aller-retour Montréal Grandby coûtait 40 dollars, pour faire seulement 50 kilomètres au Nord. Si tu veux aller aux USA en bus, tu payes 15 dollars pour un visa temporaire d'un mois, valable uniquement pour la voiture et le bus. Quand tu es au Canada et que tu veux aller au USA pour le weekend, il faut partir très très tot. On est parti à 3h du matin de Granby, on est arrivé à 4h à la douane et cela nous a pris une demi heure. Quand on a voulu partir à New york avec un organisme, on est parti plus tard et on était visiblement pas le seul bus de touristes. Cela nous a pris près de 4 heures pour passer la douane, au lieu d’une demi-heure.
Et au niveau du logement au Québec ?
Si tu viens à Montréal, il y a une bonne auberge de jeunesse qui s’appele chez Jean, pour 10 dollars la nuit avec petit déjeuner et douche. Une bonne affaire !
Pour trouver un logement au Québec, on est passé par le CEGEP, et ils nous ont trouvé une colocation avec trois stagiaires français et un québécois. La colocation au Québec n’est pas que pour les étudiants, et le québécois avec nous avait 50 ans !
C’était un grand appartement, mais cela a été une arnaque pour moi. J’ai payé près de 1100 dollars, mais l’appartement que l’on avait loué ne possédait pas de vaisselle. Si j’étais resté 7 semaines dans une auberge de jeunesse, cela m’aurait couté 490 dollars… En plus tu rencontres plus de gens de cette manière.
Et quel est donc ton bilan personnel ?
A refaire, je pense même y aller un an ou deux pour y travailler. Il recherche beaucoup de main d’œuvre au Québec, et de la main d’œuvre qualifiée. Mais il vaut mieux aller dans une grande ville (Montréal) sinon tu vas avoir tendance à t’ennuyer assez vite.
L’expérience m’a servi pour mon entretien d’entrée en Licence, sur les 15 min d’entretien, j’ai parlé pendant 10 minutes de la différence entre la comptabilité quebecoise et la comptabilité française. Au final, aujourd’hui je suis en Licence Sciences de Gestion, option Sciences Financières et comptables.
Pour ceux qui veulent faire des stages au Québec en hiver attention, le froid est vraiment froid ! La neige tombe par couches de 1 mètre, et les températures tombent à -30 degrès parfois. Mon colocataire permament m’a expliqué que son meilleur investissement depuis son arrivée, c’était une pelle … Il lui est déjà arrivé de déneiger trois voitures avant de trouver la sienne le matin.
Il faut aussi absolument aller voir un match de Hockey de Montréal. On a été dans un bar lors d’une finale, et c’était la fête comme je l’ai rarement vue !
Jérôme, 24 ans - Étudiant en communication et création multimédia. Je suis originaire de la région Rhône-Alpes en France et je vis à Ottawa (Ontario, Canada) depuis 2008. Mon histoire est assez atypique puisque je n’aurais jamais dû partir à l’étranger (notes insuffisantes, niveau d’anglais trop faible, quotas déjà remplis, etc.).
Je suis finalement parvenu à passer entre les mailles du filet en partant au Canada dans le cadre d’un échange académique d’un an à la suite duquel j’ai décidé de rester vivre au Canada. Je suis d'ailleurs l'auteur du site Blog-Canada.com et d'un guide pratique pour préparer un départ au Canada !
Je suis parti au Canada pour la première fois en août 2008 grâce au programme d’échange ORA et grâce à la bourse de la région Rhône-Alpes. J’étais censé reprendre mes études en France dès mon retour, mais le sort en a décidé autrement.
Je suis retourné au Canada l’année suivante avec un permis Vacances-Travail d’un an, suite à quoi j’ai décidé de finir mon cursus universitaire au Québec en tant qu’étudiant international.
Je suis désormais dans l’attente d’une réponse à ma demande de résidence permanente.
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Je souhaitais partir dans un pays anglo-saxon pour améliorer mon anglais, voyager et découvrir un nouveau mode de vie. Je voulais également sortir des sentiers battus pour vivre une expérience hors de l’ordinaire.
Apprendre l’anglais en immersion a toujours été ma première source de motivation, malheureusement, pour partir apprendre l’anglais à l’étranger, il faut déjà savoir parler et comprendre l’anglais à un niveau intermédiaire, ce qui n’était pas mon cas.
À lire : "Les requis d'anglais des universités canadiennes"
Pour l’anecdote, j’ai opté pour des cours en français dans une université canadienne bilingue (c’était ma seule option) et j’ai découvert sur place qu’une fois inscrit, il est possible de changer la langue de ses cours sans passer de test de langue... Chose que j’ai bien évidemment faite !
Avant le départ il faut demander un passeport, obtenir un visa/permis d’étude ou de travail*, souscrire une assurance, rechercher un logement et trouver un billet d’avion.
Une fois sur place il faut ouvrir un compte en banque, s’inscrire à ses cours (pour les étudiants) et faire son CV, demander un numéro d’assurance sociale et trouver un job (pour les Pvtistes).
*Pour partir en échange académique, il faut se renseigner directement auprès du responsable des relations internationales de son université. Pour le PVT, il suffit de faire une demande à l’ambassade du Canada grâce à la trousse de demande de participation et aux instructions disponibles sur leur site internet.
À lire : "Faire un échange universitaire au Canada : le guide"
Pour partir en tant qu’étudiant international, il faut faire une demande d’admission auprès d’une université canadienne, puis obtenir un CAQ (pour les études au Québec) et un permis d’études.
Les démarches ne sont pas nécessairement difficiles, elles sont surtout longues et stressantes, car il faut passer des heures à lire la documentation et les guides de l’université canadienne d’accueil, ainsi que ceux de l’ambassade du Canada et du Québec.
Malheureusement, personne n’est là pour vous prendre la main et vous rappeler de faire ceci ou cela avant le départ ou dès de votre arrivée. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai décidé de créer un guide pratique du départ au Canada.
Je suis descendu de l’avion à l’aéroport de Toronto avec un mélange d’excitation et d’angoisse. Je me suis rendu compte que j’étais lâché dans la nature sans avoir été préparé à ce qui allait arriver. Après une semaine à Toronto, j’ai pris un bus pour Ottawa où j’ai commencé ma recherche de logement depuis mon auberge de jeunesse.
J’ai eu beaucoup de difficulté à parler et à comprendre l’anglais durant les premiers mois, mais j’ai eu la chance de rencontrer des personnes qui m’ont apporté une aide précieuse lors de mon installation.
Il y a deux mondes, celui des étudiants qui vivent « On-campus » et celui des étudiants qui vivent « Off-campus ».
La vie sur le campus (en dehors des heures d’études) se résume souvent à un grand « party » : beaucoup d’alcool, des amis et de la bonne humeur. À noter, les étudiants français (ou internationaux) passent la plupart de leur temps entre eux.
Puisque je vis en Ontario et que j’étudie au Québec, ma vie étudiante est beaucoup moins glamour. Généralement je vais à mes cours et je retourne à mes autres occupations, comme la majorité des Canadiens et Québécois.
Les cours et programmes d’études au Canada offrent une grande liberté en terme de choix de cours et en terme d’emploi du temps.
Je peux faire mon propre emploi du temps (en fonction de l’offre de cours à chaque trimestre) et je peux aussi personnaliser mon programme d’études grâce à des « cours optionnels » qui sont des cours obligatoires, mais que l’on peut choisir selon nos goûts et nos centres d’intérêt (parmi une banque de cours donnée).
Au niveau du déroulement des cours, on remarque vite que les Canadiens prennent leurs cours au sérieux et sont très attentifs durant les classes.
La discussion et les échanges entre étudiants et professeurs font partie intégrante du cours. Les étudiants canadiens participent activement aux cours. Il y a un également un lien de proximité entre les étudiants et leurs professeurs, si bien qu’ils se tutoient et s’appellent souvent par leur prénom.
Les professeurs sont également très disponibles et il très facile d’aller les rencontrer en personne pendant leurs heures de bureau ou de les contacter par téléphone ou par courriel.
À lire : "Le système universitaire au Canada"
Je suis arrivé au Canada avec quelques connaissances théoriques de base. Je n’étais pas capable de donner l’heure à quelqu’un dans la rue sans devoir réfléchir pendant 30 à 45 secondes. J’ai passé les 3 à 4 premiers mois à écouter plus qu’à parler, notamment lors de mes cours en amphithéâtres.
Heureusement, je pouvais pratiquer lors de mes cours d’ESL, avec quelques étudiants internationaux et à la maison avec mes colocataires anglophones.
J’ai fait tous les efforts possibles pour m’immerger dans la culture anglophone et pratiquer la langue au maximum et mon niveau d’anglais a significativement évolué grâce à cette immersion permanente.
Bien que j’étudie actuellement au Québec (de l’autre coté du pont), je fréquente peu de francophones en dehors de mes cours et de mes travaux scolaires en groupe.
Je vis en couple avec une personne anglophone et mes amis sont majoritairement anglophones ou bilingues, si bien que c’est désormais mon français qui commence un peu à se dégrader.
J’ai beaucoup déménagé au Canada (environ une fois par an). J’ai partagé deux maisons et deux appartements avec des colocataires et des amis canadiens anglophones. Je viens d’ailleurs d’emménager dans mon 5e logement le mois dernier.
Trouver un logement au Canada n’a rien de difficile puisque les Canadiens déménagent beaucoup ce qui créer un roulement permanent de l’offre.
Il me semble que j’avais trouvé mon premier logement grâce à une annonce dans un journal local, mais il existe plein d’autres outils tels que les affiches et pancartes dans la rue, le bouche à oreille et les sites internet tels que kijiji.ca et ca.easyroommate.com.
À lire : "Trouver un logement étudiant au Canada : le guide"
Le Canada et le Québec ont leur propre rythme. Tout est grand et tout va relativement vite, surtout dans les grandes métropoles.
Les hivers sont longs et très froids alors que les étés sont très courts et très chauds. Il faut tout réapprendre, y compris les choses de bases comme s’habiller (pour le froid), faire ses courses et communiquer avec les autres.
Il est extrêmement facile de briser la glace et se faire des connaissances au Canada, mais il est un peu plus dur de se recréer un véritable cercle social.
Ottawa est une grande ville nord-américaine où la nature est très présente. Bien que la ville d’Ottawa soit la capitale du Canada, elle n’est pas aussi dynamique que les métropoles que sont que Toronto, Montréal et Vancouver. Cependant, Ottawa constitue un excellent compromis entre les avantages de la ville et ceux de la campagne.
De plus, Ottawa bénéficie d’un énorme atout : le « bilinguisme ». La ville se situe à la frontière entre le Québec et l’Ontario ce qui fait qu’on peut y entendre parler français, même si l’anglais reste la langue majoritairement utilisée.
Mon expérience m’a permis de réfléchir à de nombreuses questions et de voir les choses sous un nouvel angle.
Il est parfois difficile d’être loin de sa famille et de ses amis, mais je ne regrette pas mon départ. Mon expérience est une opportunité extraordinaire qui m’a été donnée et j’encourage les jeunes français à partir vivre leur propre aventure au Canada ou ailleurs grâce aux différents programmes de mobilité des jeunes mis en place par de nombreuses ambassades.
Retrouvez plus d'informations sur la vie au Canada sur le blog de cet étudiant français expatrié au Canada.
Études :
Je m’appelle Marion et j’ai 22 ans. Je suis parti dans le cadre du DUT Techniques de commercialisation en stage de 2 mois et demi au Québec à Montréal. Cela correspondait à mon stage obligatoire de fin de diplôme.
Comment es-tu partie ?
L’iut avait un partenariat avec certaines entreprises à Montréal et à Québec. J’ai choisi en fonction de l’entreprise et non pas de la ville. L’entreprise de Montréal proposait un stage bilingue alors que celle de Québec était uniquement francophone, voulant parler anglais durant mon stage, je me suis naturellement tournée vers celle-ci. L'Entreprise s'appelait « CANTERBURRY of New Zeland » et proposait des accessoires et équipements de rugby au Canada, alors qu'elle était originaire de Nouvelle-Zélande. Au niveau de l'endroit ou se déroulait le stage, je n'ai donc pas eu vraiment le choix.
Pourquoi avoir souhaité partir en stage à l’étranger ?
Mon projet professionnel étant de travailler dans le management hôtelier, il m’a paru interessant d’avoir des expériences professionnelles internationales. Dans ce secteur, tu es amené à travaillé dans de nombreux pays, étudier dans un pays étranger est un bon début pour prouver que tu es capable de vivre ailleurs qu’en France. Montréal étant une ville bilingue, je pouvais évoluer dans un milieu anglophone sans être dépaysé de mes racines francophones. C'était vraiment un bon plan pour commencer !
Quelles ont été les démarches ?
Pour commencer, il faut télécharger un dossier de demande de stage sur le site du consulat Québecois, il y a une rubrique pour les gens qui veulent partir en stage au Québec. Il y a un accord, avec la France cependant, qui fait que seul un nombre de places limités est octroyé aux étudiants européens.
Ensuite, tu télécharges ce qu’ils appellent « la trousse » qui contient toutes les explications pour obtenir les papiers dont tu as besoin. Il faut avoir trouvé l’entreprise avant de partir pour obtenir ensuite un visa te permettant de vivre au Québec durant toute la période.
Les papiers qui te sont demandés lors de l'inscription :
Il faut prouver que tu puisses vivre en totale autonomie pendant la période de présence au Québec, et le montant nécessaire selon l’état Canadien est de 700 dollars par mois. Il faut aussi trouvé un garant, dans mon cas mon grand père s’est porté garant pour m’aider si jamais il y avait besoin.
Au final, les démarches prennent au maximum 8 semaines , dans mon cas cela n’en a pris que 3 mais mieux vaut s'y prendre à l'avance.
Combien de temps avant ton départ as-tu préparé ton voyage ?
J'ai commencé à préparer mon voyage 4 mois auparavant car cela prend du temps à obenir le visa et il faut reunir énormément de papiers.
Comment s’est passée ton intégration ?
Montréal est une ville géniale, les gens sont super accueillants, toujours pour t’aider. La ville en soit n’est pas très belle en revanche.
Les premiers jours, je suis partie avec des gens de l’Iut donc je n’etais pas seul. On est sorti dans un bar, ou l’on a rencontré des gens, qui nous ont présenté des gens… Et à la fin on se fait plein d’amis ! De plus les déplacements sont faciles grâce au metro, je conseille d’ailleurs si on a le choix d’habiter vers Mont Royal, qui est le plus beau quartier que j’ai vu.
Il est très facile de trouver un appartement en colocation car c’est très répandue la bas. Je conseille de partir 3 à 4 jours en avance afin de trouver l’appartement et de se poser avec les bonnes personnes.
Je me suis vraiment plus la bas, rien ne manquer de la France et je ne suis pas revenue surtout sur une période aussi courte.
As-tu gardé des contacts la bas ?
Oui je parle régulièrement avec des amis que j’ai rencontrés dans Montréal, en revanche je n’ai pas gardé contact avec mes collègues durant le stage.
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