Le classement de Shanghai est apparu la première fois en 2003, et a été créé par 4 professeurs de l'université de Jia Tong en Chine. Le succès de leur classement une fois publié a été tel qu'il a fini à par faire le tour du monde en seulement quelques mois, ce qui à conduit les enseignants à continuer l'expérience face à ce succès, et le remettre à jour tous les ans au mois d'aout.
Basé sur des critères que ses créateurs ont jugé représentatifs du niveau d'une université, ce classement est néanmoins critiqué de par le fait qu'il met en avant la recherche menée au sein des universités au détriment de la qualité d'enseignement. Ainsi, la logique fait que plus l'université a de moyens, plus elle se retrouve proche du haut du classement.
Le classement de Shanghai doit donc vous donner une indication sur la taille et la renommée d'une université, mais en aucun cas de la qualité d'enseignement qui y est promulgué !
Avec près de 54 universités classées dans le top 100, les États-Unis dominent le classement de très loin. Suivent alors les universités anglaises, avec 11 etablissements ayant trouvé leur place dans le top 100. Puis vient l'Allemagne, le Japon ... La structure du classement fait que les universités appartenant au monde anglo-saxon sont privilégiées par rapport aux autres universités des autres pays, ce qui ne manque pas de faire grincer quelques dents, notamment dans les pays de l'Union Européenne.
Néanmoins, le classement de Shanghai est un classement sur lequel il faudra compter à l'avenir car celui-ci est pris en compte par les pays du monde entier. De nombreux gouvernements commencent à modifier la structure de leur enseignement afin d'améliorer leur place dans ce classement, notamment la France ou l'Allemagne. Il a donc aujourd'hui un pouvoir et une influence importante dans le monde de l'éducation.
Le problème majeur que soulève ce classement est que la recherche occupe une place trop importante dans les différents critères. Cela est d'autant plus critiqué en France, que le système lié à la recherche ne correspond pas au moule établit par les critères du classement, et que par conséquence la plupart des universités françaises sont mal classées. Seules trois universités font parties du top 100 en 2010, et 22 sur le top 500, ce qui place la France en 6ième position dans l'Union Européenne, derrière les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède, et les Pays-Bas.
Ils existent trois principals facteurs qui pénalisent la France dans ces classements. Premièrement, la recherche n'est pas entièrement menée dans les universités, mais en très grande partie au CNRS, qui n'est pas une université. Deuxièmement, le classement prend surtout en compte les publications au sein du monde anglo-saxon, alors que la majorité des chercheurs français publient ... en France ! Pour finir, de nombreux laboratoires français dédiés à la recherche préfère garder leur indépendance, et lorsqu'ils font paraître des publications, le font uniquement sous le nom du laboratoire, et non d'une université.
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !